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VIII. Le Jabberwocky
Ambiance
« Prends garde au Jabberwocky, mon fils !
À sa gueule qui mord, à ses griffes qui happent ! »
À sa gueule qui mord, à ses griffes qui happent ! »
On ne cessait jamais d'apprendre, même après quelques décennies. Et pourtant ceci, elle aurait voulu ne jamais le découvrir. L'odeur des corps putréfiés. La vision d'un cadavre décomposé. Le bruit des ossements qui se brisent sous les semelles. La naine se raccrochait aux quelques sensations familières, qui la gardait ancrée dans ce monde.
Ne pas être à la hauteur.L'urgence capitale.
Le chemin lui paraissait interminable. L'angoisse lui rongeait les tripes alors que le moindre mouvement pouvait être fatal. Et pourtant, tout s'était bien passé. Trop bien passé. Tout le long, le même adage lui tournait en tête. Trop beau pour être vrai.
Puis le couperet tomba sur leur tête, d'un simple mot crié dans le smog lointain, alors qu'ils se pensaient hors de danger.
Sabre.
Ses pieds s'enlisaient dans la poussière et les gravats tandis que l'image d'Onyx et d'Opale se gravait sous ses paupières. Un grésillement et une chappe de plomb s'abattait sur ses épaules. Tous autour étaient figés dans la même expression oscillant entre le choc et la peur.
Peur de la suite. Peur du passé. Peur de ce que cela signifiait.
Viable... Non viable... Viable...
C'était un film. De ce qui avait été, de ce qu'elle n'aurait jamais dû savoir. De ce qui lui avait été honteusement dérobé et dissimulé. De ce que tout le monde devinait mais n'osait dire. Des non-dits cruels des fonctionnements de ce monde.
Puis vinrent les bruits de pas. Partout. Assourdissant. Ceux d'un homme plus redoutable qu'une armée, le Colosse dont le nom avait été effacé. Le plumé l'avait pourtant prévenu... et elle s'était moquée... il ne fallait même pas penser à lui trop fort, sinon le Monstre viendrait.
Il faut se battre...Non, fuir...
Elle ne pouvait pas fuir. Son regard se posait, dans un dernier élan de conscience, sur le visage inquiet de son époux. Il ne savait pas, il ignorait tout des crimes de la Cité. Qui le protégerait, si elle fuyait ? Tremblante, elle s'accrochait à lui, les yeux fermés. S'accrocher aux souvenirs, à ceux qui étaient bien les "siens". À leur projet. Alors la Brune faisait tout pour repousser, une fois de plus, l'instinct de survie.
L'étrange sensation d'être observée ne faisait que se renforcer, encore et encore, jusqu'à ce qu'elle devienne palpable. Oppressante, elle sentait la silhouette l'inciter à ouvrir les yeux. Et quand elle le fit, elle savait qu'il était trop tard.
Le Monstre était là. Et il viendrait pour le reste.
Ne pas être à la hauteur.
Lui.
Le chemin lui paraissait interminable. L'angoisse lui rongeait les tripes alors que le moindre mouvement pouvait être fatal. Et pourtant, tout s'était bien passé. Trop bien passé. Tout le long, le même adage lui tournait en tête. Trop beau pour être vrai.
Puis le couperet tomba sur leur tête, d'un simple mot crié dans le smog lointain, alors qu'ils se pensaient hors de danger.
Peur de la suite. Peur du passé. Peur de ce que cela signifiait.
C'était un film. De ce qui avait été, de ce qu'elle n'aurait jamais dû savoir. De ce qui lui avait été honteusement dérobé et dissimulé. De ce que tout le monde devinait mais n'osait dire. Des non-dits cruels des fonctionnements de ce monde.
Puis vinrent les bruits de pas. Partout. Assourdissant. Ceux d'un homme plus redoutable qu'une armée, le Colosse dont le nom avait été effacé. Le plumé l'avait pourtant prévenu... et elle s'était moquée... il ne fallait même pas penser à lui trop fort, sinon le Monstre viendrait.
Il faut se battre...
Cache toi !
Elle ne pouvait pas fuir. Son regard se posait, dans un dernier élan de conscience, sur le visage inquiet de son époux. Il ne savait pas, il ignorait tout des crimes de la Cité. Qui le protégerait, si elle fuyait ? Tremblante, elle s'accrochait à lui, les yeux fermés. S'accrocher aux souvenirs, à ceux qui étaient bien les "siens". À leur projet. Alors la Brune faisait tout pour repousser, une fois de plus, l'instinct de survie.
L'étrange sensation d'être observée ne faisait que se renforcer, encore et encore, jusqu'à ce qu'elle devienne palpable. Oppressante, elle sentait la silhouette l'inciter à ouvrir les yeux. Et quand elle le fit, elle savait qu'il était trop tard.
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Informations sur l'article
Chroniques
21 Juin 2023
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◊ Commentaires
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Sariel (46☆) Le 21 Juin 2023
First ❤️ -
Neexx (62☆) Le 21 Juin 2023
Yeh ! Bagarre contre les monstres ! ⭐ -
Alexie (123☆) Le 21 Juin 2023
[T'écris bien ! La petite étoile. UwU ⭐] -
Kröm (93☆) Le 21 Juin 2023
J'aime bien ! -
Tadzio (0☆) Le 21 Juin 2023
Moi aussi ! -
Onyx (30☆) Le 21 Juin 2023
Qui m'appelle? -
June (261☆) Le 21 Juin 2023
Merci à tous ♥ -
Cybèle~70634 (32☆) Le 22 Juin 2023
Comme d'hab' de la quali.