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EDC de Joyce

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prj.sbt.kv03011


[Récupération du flux vidéo . . .
Compilation des images . . .
Restructuration de la source audio . . .
Restauration de la vidéo . . .
Lancement de l'enregistrement prj.sbt.03 . . .]
Un individu se tiendra, visiblement face à son deck, d'où provient l'enregistrement.
Avachi sur son bureau, la chose la plus visible sera en premier lieu ses cernes, son crâne légèrement dégarni, les traits tirés par la fatigue et cette cigarette embrumant les coins supérieurs de la vidéo. La dentition jaunie, la barbe mal rasée, ces poches interminables sous son regard extenué, cette blouse blanche fermée, et ce crayon de métal, tintant dans des intervalles irréguliers sur ce bureau, résonnant parfois. Il observera la caméra de son deck un long moment, avant d'enfin prendre la parole.

Sa voix sera graveleuse, rauque. Les deux paquets de cigarettes disposés sur le bureau déjà vides ont peut-être jouer un rôle au fil du temps, accompagnés d'une multitude de paperasse aux multiples schémas incompréhensibles, et des calculs écrit sur quelques pads tactiles. Il semblerait être dans une sorte de complexe aux murs sombres, du métal noir. Deux autres scientifiques seront visibles, derrière lui. Vêtus du même accoutrement, une femme outrilienne, ainsi que ce qu'il semblerait être un méta. Un vautour, peut-être ? Les traits ne seront pas plus discernables que cela, ceux-ci semblant plancher sur leurs tâches habituelles, bien que l'outrilienne se dressera au son du crayon. Comme dérangée par celui-ci, malgré son visage vaguement visible, un secouement de la tête sera nettement reconnaissable.

".. Nous sommes au PTI .. Rah. Qu'importe. Personne ne regardera ça de toute manière, suite aux demandes de mes supérieurs, et la pression exercée sur ceux-ci, nous allons démarrer une batterie de test afin de cerner le comportement qu'il peut éprouver. Le [********] semble être stable, pour l'instant. L'introduction d'un nouvel arrivant dans son environnement se fera dans quelques jours, il ne sait pas où il va se rendre, et heureusement. Il n'aurait jamais accepté, si il savait d'toute manière.."

Un simple soupire, accompagnera sa dernière phrase pour la conclure. L'homme écrasera finalement la cigarette consumée à la moitié dans un cendrier débordant, pour mener l'une de ses mains jusqu'au clavier du deck.
[. . . Fin de l'enregistrement]


[Récupération du flux vidéo . . .
Flux vidéo corrompu . . .
Restructuration de la source audio . . .
Source audio corrompue . . .
Restauration de la vidéo . . .
Lancement de l'enregistrement prj.sbt.07 . . .]
La vidéo démarrera avec quelques interférences avant d'enfin devenir stable. Elle semble être prise en hauteur, de l'angle d'une pièce de vie commune carrée où se tiendront en son centre deux humains. L'un d'eux semblera assez costaud, une coiffure militaire, rasé sur l'entièreté du crâne. L'autre, lui, un simple habitant qui pourrait être présent en S1, ou bien même en S3. Le duo se trouvera attablé, trois portes seront visibles depuis le point où se trouve la caméra, l'une d'elle semblant être sécurisée, renforcée, similaire a un SAS. Des aliments se trouveront sur la table, quelques éléments de décors sur les murs tout au plus, les deux hommes porteront la même tenue. Une tenue simple, basique : Des tenues de patient. La pièce sera incroyablement propre, une télévision éteinte avec un canapé seront visibles, à l'opposé du SAS.

Le temps passera, et vous remarquerez que, tout en se nourrissant d'aliments somme toute basique, les deux hommes adopteront des comportements différents. La qualité audio sera corrompue, des grésillements seront tout ce que vous vous pourrez entendre en plus des sons étouffés des voix. L'humain basique effectuera ses actions avec une parcimonie millimétrée, aucun effort vain. Le dos droit, la tête ne bougeant pas. Il fixera son colocataire, tout en discutant. Tandis que l'autre, se trouvera quelque peu avachi sur son tabouret métallique. Il effectuera parfois des gestes pour accompagner ses paroles, alors que dans une envolée au cours de la discussion, quelques mots seront discernables.

"... L'bordel ! ... ... ... Secteur Cinq ! ... ... ... Putain !

Il semblerait presque énervé, ses gestes prouvant sans mal son état colérique. Tandis que, le minutieux lui, restera silencieux. Fixant l'autre qui, d'un coup se redressera, le tabouret tombant au sol dans un vacarme à en faire saigner les oreilles. Puis, plus rien.
De longues, très longues secondes défileront. Une dizaine, puis une vingtaine, avant qu'enfin, l'image ne revienne. L'image sera floutée à quelques endroits, comme-ci la caméra avait subie quelques projections, elle finira par se focalisé sur la pièce, l'image se stabilisant, pour cette fois-ci ne laisser voir plus qu'une personne. Plus qu'un corps.
La pièce de vie qui jusque-là, était propre, s'est transformée en réelle scène de carnage. Plus aucun fichier audio suivra l'image, le silence complet, assourdissant.
L'homme qui semblait s'être emportée, n'était plus qu'un cadavre ouvert de toute part. Le visage méconnaissable, tailladée de toute part. Les yeux n'étaient plus de leurs orbites, l'un trainait à côté du crâne, l'autre semblait avoir été éclaté plus loin. Les tripes, ou ce qui semblait l'être, répandues à même le sol, la peau de son torse avait été dépecée, les vêtements arrachés, les côtes étaient brisées. Comme-ci quelque chose s'était prit a cœur joie de le faire souffrir avant qu'il ne rende son dernier souffle. Les muscles de ses bras, et de ses jambes explosés, comme-ci ils avaient subis une pression si forte qu'ils n'avaient eu d'autre choix que de quitter le foyer. Des traces noirâtres si on s'y attarde seront visibles sur les poignets et chevilles du malheureux. Pataugeant dans ce mélanges de sang et d'une autre substance indescriptible.

L'une des deux portes jusque-là toujours fermées, s'entrouvrira à peine, de là où se trouve la caméra impossible de voir qui se trouve derrière, l'instant d'après elle se refermera. C'est alors que l'une des diodes rouges au dessus du SAS s'allumera, avant de libérer le SAS : Un, puis deux, puis trois, et enfin quatre hommes débarqueront. Lourdement armés, des armes inconnues jamais observées jusque-là. Leurs armures cybers sembleront tout autant avancées technologiquement. Des casques sur les têtes, aucun sigle ne sera discernable au premier regard, au vu de la distance de la caméra.
[. . . Fin de l'enregistrement]

[Récupération du flux vidéo . . .
Compilation des images . . .
Restructuration de la source audio . . .
Restauration de la vidéo . . .
Lancement de l'enregistrement prj.sbt.011 . . .]
Le même scientifique apparaîtra, celui-ci toujours armé de son stylo. Une main se dressera jusqu'au creux de ses lèvres, attrapant en tremblant légèrement la clope fraîchement entamée. Derrière lui, le vautour sera visible, s'affairant également à ses propres calculs semblerait-il.
Le doc' attardera son regard sur les feuilles présentes sous son nez, quelques instants. Il semblerait presque perdu, désemparé par on ne sait quoi. S'humectant les lèvres tout en attrapant sa cigarette, il jettera un bref coup d'oeil derrière son épaule, avant d'enfin faire entendre le son de sa voix. Elle trahira facilement le stress ou bien même la peur qui l'habitera.

".. C'est .. Sans surprise, que le sujet numéro huit a succombé. Il semblerait que le [********] en avait assez de .. Jouer le jeu. La compagnie humaine semble l'indisposé, face à certains comportements .. Les gestes brusques sont prohibés en sa compagnie. Il faudra faire attention, aux prochains sujets .. Et notamment, surtout, les sujets sur lesquels ils peuvent se mettre a parler. Néanmoins, il reste stable en toute situation. Ses fonctions vitales ne bougent pas, l'hôte reste dans le même état depuis le départ. La communication avec reste cependant impossible depuis.. Les sujets tournent en rond, la même fin survient, encore, et toujours. Le prochain arrivera d'ici quelques jours, ils nous l'envoient fraîchement rentré de mission. Son état mental est .. Encore a déterminer, je n'sais pas pourquoi ils .. Pourquoi ils s'obstinent autant sur cette tâche.

L'homme prendra un certain temps, avant d'enfin soupirer. Cette fois-ci, il récupérera la cigarette entamée, pour l'éteindre dans le cendrier. Le crayon qui jusque-là tournait dans ses doigts nerveusement, se heurtera, encore contre la table métallique, dans un son irrégulier, plusieurs fois.


Cette fois-ci, le vautour redressera son crâne. Il fixera quelque chose, avant de ne jeter qu'un bref coup d'oeil vers la caméra. Trop loin pour être reconnaissable, il quittera le champ de la caméra, pour que bien vite il soit remplacé par quelque chose d'autre, lors de l'ultime tintement du crayon métallique.



Ce sera une entité mécanique. Similaire aux intervenants surarmés dans la vidéo précédente, celui-ci s'attardera sur la caméra avant de s'en approcher. Dans une gestuelle inhumaine, digne d'un androïde, il se tournera d'un quart, faisant face au Doc'. Celui-ci, qui aura cessé de bouger en ayant entendu le bruit des pas résonnant au sol, dirigera sa main jusqu'au deck, avant que la vidéo ne se coupe. A la fin de celle-ci, une brève suite de chiffres et de lettres seront observable.
[3306b3652aUI
695B135y43
362m9o8547
132n54877M
50497J]
[. . . Fin de l'enregistrement]



Spoiler (Afficher)
Vidéos retrouvables en jeu dans les tréfonds de la matrice, pour les assidus des decks.
Petit indice : Un peu d'informatique ne fait jamais de mal !

Informations sur l'article

Fiction
03 Juillet 2022
533√  11 0

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