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89.22222...
89.2222.. Années.
89 Ans.
89 Ans.
89 longues années. Il s'en sera passer, des choses, durant 89 longues années, dans une vie.
Que ce soit de la déception, de l'amour -Réciproque ? Inconnu, ne soyons pas fous.-, de la joie parfois-même, jusqu'au sang, et pour obtenir en finalité un lien familial indélébile.
Et pourtant, la femme commençait à renoncer à la drogue. Un choix parti d'une simple demande, les êtres chères sont rares, parfois, il est plus important de les écoutés eux que ses propres besoins artificiels.
Finalement, de nombreuses choses reviennent à de multiples reprises. Les éminences de quelques zones isolées de son âme, refont parfois surfaces. En réalité.. C'est le genre de choses qui arrivent à tout le monde. Chacun possède sa manière, d'exploiter la chose, ou de la subir, telle est la différence.
Certaines personnes, ignorent cette douleur naissante. Celle qui s'empare des entrailles, rongeant les tripes une à une, avant de venir déverser un froid polaire engloutissant chaque parcelle de votre poitrine. Créant de ce fait une prison mortelle autour de ce qu'on pourrait appeler un coeur. Parfois même une âme, se retrouve transcendée de ce froid incurable, la traversant de toute part, tel un malheureux kobold ayant eu la malchance de voler le steak d'un gnoll affamé.
Malgré tout, la faible portion d'humanité à qui cela pouvait arriver, se devait de tenir. Du moins, tentent, pour la plupart. Après tout, il n'y'a rien à perdre, dans cette ville n'est-ce pas.
Ne te retournes pas. Serres les dents, avances.
Ne faiblis pas. Tu n'as pas le droit.
N'y penses pas. Tu dois réussir.
Ne sois pas faible.
Après tout, c'est ainsi qu'il faut réfléchir, pour survivre. Non ? Peu importe. C'est ainsi qu'elle venait de clôturer sa soirée, mouvementée. Parée de tirs essuyés par les heures, de paroles nettes la touchant en plein coeur, et de larmes séchées, à jamais envolées.
Finalement, un sentiment étrange, naît au beau milieu de sa poitrine, s'installant au creux du froid mordant.
Un sentiment presque oublié, pourtant présent depuis si longtemps.
La prise de conscience se fait, tandis que son esprit rumine une fois de plus, en cette matinée s'annonçant longue.
A la suite logique de sa nuitée, solitaire, retirée dans son antre éternellement inatteignable, conservé par le Chaos, et la Jalousie parcourant son être, l'Elfe se met à réfléchir, creuser, encore et encore. Plus loin, s'emplissant d'un tout nouveau souffle de vie.
Ce souffle de vie, qu'elle expire délicatement contre la fourrure parant le manteau fraîchement acquis, ancien. Où l'odeur d'une Vautour rôde encore, prenant le temps d'humer ce qui n'en ai pas encore effacé, profitant de ce faible instant où l'esprit se vide, pour laisser place aux bons sentiments, si rares.
Un sentiment presque oublié, pourtant présent depuis si longtemps.
La prise de conscience se fait, tandis que son esprit rumine une fois de plus, en cette matinée s'annonçant longue.
A la suite logique de sa nuitée, solitaire, retirée dans son antre éternellement inatteignable, conservé par le Chaos, et la Jalousie parcourant son être, l'Elfe se met à réfléchir, creuser, encore et encore. Plus loin, s'emplissant d'un tout nouveau souffle de vie.
Ce souffle de vie, qu'elle expire délicatement contre la fourrure parant le manteau fraîchement acquis, ancien. Où l'odeur d'une Vautour rôde encore, prenant le temps d'humer ce qui n'en ai pas encore effacé, profitant de ce faible instant où l'esprit se vide, pour laisser place aux bons sentiments, si rares.
Je te connais pas. Elle je lui fais confiance. Elle aussi. Lui, aussi. Je leur fait confiance.
Parce que je sais que je pourrais confier ma vie entre ses mains même, je n'aurais pas peur.
Alors, non.
Je te connais pas.
Un souffle. Une gorge nouée, pourtant, tout était si prévisible.
L'elfe glisse un regard vers sa Sœur, plus loin. Discret, juste le temps de s'assurer que celle-ci est encore présente.
Elle faiblit, sur l'instant, instable, peinant à se ressaisir, pleine d'incompréhension pourtant face aux tenants de la problématique.
Tout ça pour terminer la soirée dans un état pathétique, dans les bras de la seule personne ayant l'Humanisme nécessaire à comprendre ce qu'elle ose lui dévoiler, instable et pathétique.
Le mal, le froid glacial rongeant. Tout est en place, l'Animal est blessée. Finalement, une fois seule, pensive, ses esprits reviennent.
Là, l'ex-Camée réalise. Elle prend conscience, que l'Amour n'est plus. Descendu, d'un coup de plasma, au fond d'une ruelle crasseuse digne de celles de Sud de Marran.
Finalement, elle était heureuse, ainsi, l'Âme Vagabonde.
L'elfe glisse un regard vers sa Sœur, plus loin. Discret, juste le temps de s'assurer que celle-ci est encore présente.
Elle faiblit, sur l'instant, instable, peinant à se ressaisir, pleine d'incompréhension pourtant face aux tenants de la problématique.
Tout ça pour terminer la soirée dans un état pathétique, dans les bras de la seule personne ayant l'Humanisme nécessaire à comprendre ce qu'elle ose lui dévoiler, instable et pathétique.
Le mal, le froid glacial rongeant. Tout est en place, l'Animal est blessée. Finalement, une fois seule, pensive, ses esprits reviennent.
Là, l'ex-Camée réalise. Elle prend conscience, que l'Amour n'est plus. Descendu, d'un coup de plasma, au fond d'une ruelle crasseuse digne de celles de Sud de Marran.
Finalement, elle était heureuse, ainsi, l'Âme Vagabonde.
Installée là, sur un canapé déposé sur un balcon offrant une vue sur la ville, affalée comme-ci elle venait d'échapper à une trentaine d'impériaux fanatiques criant à l'hérésie.
Elle cernait finalement, ce qui venait de la mener jusque-là. Ce qui allait lui donner une raison, de porter le manteau encore parfumé. Ce qui allait lui donner une opportunité de gagner Sa Confiance. Ce qui allait lui permettre, de La rendre fière, peut-être même ? Qui sait. Son but, ses objectifs, étaient fixés. Alea Jacta Est, comme disent les Apprivoisés.
Finalement, sa main vient se balader sur l'arme calée contre le canapé. L'elfe l'agrippe.
L'arme se voit mener contre l'Elfe déterminée, armée, chargée.
Tandis que son corps, lui, s'emplit d'une chaleur.
Une flamme. Puis deux.. S'en allant, en brasier.
L'incendie se propage, prêt à s'abattre. Se consumant, silencieusement, réduisant l'hiver mordant en cendres.
Elle cernait finalement, ce qui venait de la mener jusque-là. Ce qui allait lui donner une raison, de porter le manteau encore parfumé. Ce qui allait lui donner une opportunité de gagner Sa Confiance. Ce qui allait lui permettre, de La rendre fière, peut-être même ? Qui sait. Son but, ses objectifs, étaient fixés. Alea Jacta Est, comme disent les Apprivoisés.
L'arme se voit mener contre l'Elfe déterminée, armée, chargée.
Tandis que son corps, lui, s'emplit d'une chaleur.
Une flamme. Puis deux.. S'en allant, en brasier.
L'incendie se propage, prêt à s'abattre. Se consumant, silencieusement, réduisant l'hiver mordant en cendres.
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- 1 "Cette expression latine est souvent traduite par « dégoût de la vie » ou « mépris de la vie ». Ces traductions n’en expriment pas avec assez de justesse le sens, qui renvoie à un mal de vivre, à un ennui existentiel ou à un malaise fondamental, lequel n’est pas engendré par une affection précise, par exemple, une maladie, un état de pauvreté, un honneur blessé, mais qui se répand sur l’ensemble de l’existence. Ce sentiment généralisé de crise intérieure non identifiée, impression de mal habiter la terre ou de mal cohabiter avec soi."
Informations sur l'article
RP
18 Février 2020
1081√
20☆
5◊
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◊ Commentaires
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Léonie (322☆) Le 18 Février 2020
Inspirée dès qu'elle plante certaines seringues également, tourmentant aussi 💋 -
Joyce (130☆) Le 18 Février 2020
Yeaaah ! Un grand merci à vous deux, c'est gentil, vraiment ! ♥ -
Izaline (18☆) Le 18 Février 2020
Elle a une bien jolie plume -
Aldenya (55☆) Le 19 Février 2020
♥