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EDC de Johnny~65459

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MERCI LA REBELLIE !

AVERTISSEMENT

Ce programme vous est offert par JOHNNY PUTAIN DE MORTEL. En conséquence de quoi : tout contenu à tendance obscène, vulgaire, dévergondé, sexuel, dégueulasse, suintant, beauf, sexiste, raciste, mégalomaniaque, prônant la drogue et la débauche est pleinement assumé. Merci.

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Les choses ne changent pas. Les choses ont toujours eut du mal à changer dans le secteur. C’est quelque chose d’assez immuable, d’assez attendu, que rien ne change jamais. Et même quand il y a un peu de changement, tout fout le camp tellement vite que c’est comme si de rien n’était. Et comme les choses ne changent pas, le voyou ne pouvait toujours pas marcher : sa jambe droite était toujours figée comme une bonne bite toute molle et son bras gauche avait la consistance du ragout. Un mélange que je te recommande pas, vraiment. Mais c’était le quotidien de Johnny depuis tellement longtemps qu’il se souvenait même pas de la dernière fois qu’il était resté avec son frère assis dans la poussière comme des clodos dans les rues du Sud. Genre à camper devant l’Impasse quand c’était fermé, trainer devant les bâtiments tous plus gris les uns que les autres comme de parfaites natures mortes. Mais me faites pas dire ce que j’ai pas dis :

Johnny aime le Sud.

Dans le Sud, quand t’as une trop grande gueule, on t’expliques pas qu’il faut que tu la fermes : on te tire une balle. Dans la jambe si t’es chanceux, dans la tête si les gars ont pas envie de se la prendre justement. Johnny il en a prit des balles, des menaces, des lames… Certaines l’auront marqué à vie, dans la chaire ou dans l’esprit, mais d’autres se seront simplement liquéfiée dans le temps qui s’écoule. Perdue à jamais avec des souvenirs jugés trop stupides ou inutiles par le cerveau du voyou. Des noms qui glissent de son esprit, s’échappent doucement par ses oreilles à défaut de retrouver le chemin de sa bouche. Et comme si ça suffisait pas, il y avait le reste qui décidait de rester agrippé. Des embrassades, des contacts, des gens, des amis, des amours, un baiser…

TA GUEULE ON S'FAIT CHIER

Ce jour là ressemblait à n’importe quel autre. Les mêmes joints, les mêmes clips sur les réseaux, les mêmes musiques qui passent, les mêmes verres de skiwi ou de vodcast. Tout était similaire à hier et étrangement bien différent de demain. On lui avait refilé la direction d’une boutique en attendant que la situation se calme un peu et il avait dit oui. Diriger le Donnestyle ? Pff, ça marche. Faire du chiffre ? Bouge pas j’arrive. Et en un tour de main, le voilà DG. Et le pire ? C’est que la situation s’est calmée depuis longtemps, maintenant. Et il est toujours là. A faire sa petite routine, comme un vieux qui s’emmerde. Depuis qu’il a perdu une main, faut bien qu’il s’occupe faut dire. Vu qu’il peut plus opérer, qu’il peut plus danser, qu’il peut plus faire le mariole (non je déconne là)(même en homme-tronc, le voyou est inarrêtable), ou qu’il peut même plus baiser comme il l’entend (va baiser avec une jambe et un bras en moins.)(Tu verras, ça demande une logistique de dingue.)(Pour peu que la meuf décide de le faire sur le fauteuil… c’est encore pire.)

Encore et toujours la même merde

Et comme tous les jours, ce débile s’est endormi comme une merde, en travers de son siège et la gueule sur le bureau. Pour peu qu’il ai bavé sur le matériaux composite, on aurait pu faire une photo de tous les diables. Ce soir là, pendant que le voyou ronflait comme jamais, quelqu’un à eut une idée. Une idée qui partait d’une intention de merde, une vraie intention de nuire, mais qui finalement… Une rebelle a décidé de passer par là. Impossible de savoir qui, vu qu’il n’y a aucune trace ni sur les effractions et un visage sur la caméra. Et rien qui ai pu le réveiller ne serait-ce qu’un peu avant de se faire dézinguer. Il aura juste vu son visage à l’entrée, un visage de meuf qu’il avait jamais vu et POUF disparut. Et POUF en cuve le Johnny. Sauf que devinez quoi ? Bah Johnny, ça fait un sacré bail qu’il avait pas fait de sauvegarde. Un vrai vrai bail.
Le voilà jeune comme jamais, un bras de retour, une jambe qui le soutiens qu’à moitié et la vie devant lui.


On dit merci qui ? Merci la Rebellie.

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EDC HRP, à moins que le perso vous en ai parlé blablabla pas connu blablabla ça faisait longtemps, j'espère que ça vous aura plu. J'vous baise, putain ♥
EDIT : Par contre pour ma prochaine cuve, je dirais pas non à quelques lignes de rp.
Ne serait-ce que pour savoir comment mon pion meurt. Merci.

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#PasDansMaRue
29 Décembre 2017
1202√  21☆ 9◊

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