AVERTISSEMENT
Le contenu de cet article pouvant choquer certains (parlant de sexualité), il est vivement recommandé de réfléchir à deux fois avant de se lancer dans sa lecture. Si toutefois, les propos tenus sont sujet à censure, j'apprécierais d'en être informé pour procéder à des modifications plutôt que de voir celui-ci supprimé. D'avance, merci.
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Johnny face au complexe de supériorité
ou "Le voyou qui voulait niquer des bouches".
Johnny, bien sûr, aimerait te traiter de pute. Mais tu risques de dire qu’il est méchant. Pestant, vociférant, il s’allume tout seul le pauvre voyou. Pour tout ce qu’il a fait dans sa vie, toutes les raisons qui auraient pu lui valoir une arrestation presque immédiate selon lui-même… Le voilà en état d’arrestation pour un truc aussi stupide que d’envoyer un message en même temps qu’un autre. Il traverse la journée avec les mêmes mots à la bouche, la même haine qui lentement gronde de plus en plus fort.
« Genre j’sais pas obéir à un ordre hiérarchique. » ou encore
« C’te pute a encore des plumes dans le pif. Obligé. » et je passe sur les
« Ce mec a un vrai problème d’confiance en lui. » bien plus soft mais tout aussi assassin. Doucement, le besoin de passer sa haine gonfle en lui comme une tumeur.
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Et le soir vient, enfin. Il lui demande de la voir, de passer la nuit avec lui. Pas qu’il ait peur de la zonz, comme beaucoup trop de gens dans le secteur quand on y réfléchit, mais il avait envie de profiter de sa femme avant d’être enfermé pendant 10 cycles dans un endroit aussi miteux que celui-ci. Elle apparait dans son chasseur parfaitement cintré qui épouse ses formes à peu près aussi amoureusement que le regard du beau brun. Le plastique sourit, il sourit parce qu’il sait ce qu’il va faire. Il sait qu’il va souiller quelque chose de beau. Quelque chose de doux. Quelque chose qui bientôt criera son nom jusqu’à ce que les voisins en connaissent chaque syllabe et la prononciation exacte.
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Il se lève et lui passe la ceinture autour du cou, déterminé à en découdre. La haine se mêlant au désir. Le désir se confondant avec la vengeance. Le visage de la belle parasité par celui de l’ignoble. Il serre les dents et l’emmène. Il longe le couloir en la tirant par le cou, en l’emmenant avec lui jusqu’à cette salle du fond qu’il avait découvert plus tôt. Merci les reufs d’avoir toujours des plans géniaux.
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Dans la pièce sombre, mal éclairée, décorée avec le gout propre aux extrêmes, il la fait s’agenouiller pendant qu’il lance une chanson. Avec douceur et chaleur, il lui fait relever la tête pour le regarder dans les yeux. Il ne veut pas qu’elle perde une miette de ce qu’il va lui dire, lui demander. Il articule doucement, la mordant du regard d’un désir toujours plus incandescent.
« Si je vais trop loin, demande moi d’arrêter, bébé. » Elle hoche, assurée. Elle a confiance. Elle ne devrait peut-être pas. Johnny lui-même n’en est pas certain. Il l’a déjà fait pour le travail, mais pas en dehors. C’est différent. C’est plus chaud, plus risqué… Meilleur.
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Ses dents crissent l’une contre l’autre, se voyant déjà derrière les barreaux pour une raison aussi stupide que celle-ci. Lui qui voulait simplement aider l’université, lui qui voulait juste voir se remplir la salle d’entrainement, il n’aura remporté qu’une peine de zonz. La blague. La mauvaise blague. Il grogne alors que la bouche de sa belle l’enveloppe. L’enveloppe avec soin, avec chaleur, un peu comme son besoin de brutalité qui doucement grimpe le long de sa conscience.
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Dans la vie rien n’est gratuit, sauf la violence évidemment.
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La diriger, d’une poigne de fer, comme il aurait aimé bastonner cet enculé jusqu’à ce qu’il croupisse lui-même dans son propre sang de bâtard. Toute agressivité exaltée, le plaisir de se laisser aller, le plaisir de dominer, de rabaisser. Il frémit, la bouche ouverte, s’efforçant de se contenir. De rester immobile. Le meilleur viendra. Viendra plus tard. Il s’assure qu’elle s’exécute, qu’elle s’occupe de raidir le bâton pour la battre, pour l'abattre. Et son regard se lève vers le plafond, alors qu’il imagine l’enflure demandé pardon, le visage boursouflé de douleur et de pathétisme. Et alors il lâche un râle animal, la soulevant de terre à la seule force de ses bras pour la projeter sur le lit.
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Il l’écartèle, la cloue au lit. L’écume de rage aux bord de sa bouche qu’il vient rapidement plaquer contre l’écume de son désir. Il frémit, s’abimant dans sa tâche alors que son esprit s’éloigne à nouveau de la scène. Il se voit, batte à la main, fracasser le crâne de l’imbécile. Il se voit, apaisé, venir à bout de ce petit être qui se pensait grand. Regarder son corps disparaitre avec sa puce, prélevé pour être cloner sans attendre, les iris aussi écarquillés que s’il était drogué, que s’il était en train de baiser, que s’il était en train d’aimer. D’aimer sa femme, là sur le lit, la bouche contre ses lèvres, sa colère contre son envie. Alors il se relève, se redresse de tout son long. Il abandonne toute envie de se ressaisir, de se calmer, de se maitriser pour se laisser aller. Se laisser aller à l’oubli.
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Elle est bonne, elle est dure, comme la vraie drogue.
Là, Johnny parle de son chibre.
Parce qu’elle est une drogue. Douce et tendre sous sa poigne de brute. Elle reste satinée même sous sa colère mouchetée. Et même lorsqu’il abat sa rage sur son corps, qu’elle se cambre et hurle, elle reste un merveilleux remède à la réalité. Alors il continue de l’assaillir, dans une nuit éternelle, dans une ardeur à jamais brûlante, s’enfonçant dans l’éternité à deux et s’abandonnant à l’infini avec un incalculable abandon.
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« OOH... JOHN..NYYYY !!! »
Là, Zoey parle à son chibre.
Demain, il serait en prison. Mais demain, c'est loin.
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Spoiler (
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Screen IG pour illustration. Évidemment, vous n'en avez pas connaissance. Image d'Emma Stone trouvée sur Pinterest, je n'ai pas trouvé le nom du photographe ni du magazine. Je ne peux cesser de remercier tous les personnages et joueurs qui m'aident à jouer mon personnage et me soutiennent ainsi que lui. Je rappelle que ses avis ne sont pas les miens et inversement, merci de ne pas l'oublier. Ce n'est pas parce que Johnny vous insulte (il insulte beaucoup de gens) que je vous déteste. Au contraire, j'aime RP avec vous ! J'vous aime, putain !
Pour ce rp, remerciement HRP tout particulier à Zoey, Shadows et Benjamin. Remerciement de joueurs à joueurs, vos personnages n'en ont pas connaissance, cimer.
Et Shadows, sans rancunes pour les insultes haha.