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EDC de Johnny~65459

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Ce soir on vous mets... !

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Ce soir, ça pue la merde.

Cigarillo entre les dents, lunettes qui glissent sur le bout de son nez, cheveux gominés ramenés en arrière pour parfaire un peu cette tronche de voyou qu’il affectionne tant : Le jeune Johnny, fraichement débarqué en ville pour éblouir ces dames, est fin paré pour venir trainer dans son bar préféré et faire tomber les cœurs. Un sourire ravageur, un nuage de fumée, une volute de désir, un regard couleur de suie couvant le feu dévorant d’une promesse transpirante de plaisirs éternels et lancinants qui marquent la peau et déchire les draps et les muscles. Ce soir, Johnny est fin prêt à mettre le feu. Tremblez, les mecs, surveillez vos mères, vos filles et vos femmes…

Johnny ne fait que des prisonnières.
Mais la racaille trouvait que ce soir, précisément, ça sentait la merde. Il arrêtait pas de renifler, de renâcler, crachant des glaires de la taille du CIPE à profusion dans la poussière de la rue. « Que ça schlingue ou pas, j’crève la dalle » qu’il avait décidé. Faut dire qu’en fouillant, son ventre s’était mis à faire le même bruit qu’il s’imaginait grogner un Gnoll. Pas l’genre de truc que tu prends pas le temps d’écouter, si tu vois ce que je veux dire. Alors il avait décidé de se pointer à l’Impasse quand même. Et comme Johnny est un garçon délicat est discret, il n’a pas manqué de débarqué en filant un grand coup de pompe dans la porte d’entrée.

« SALUT LES FILLES ! »
Chacun fait ce qui lui plait, hein ? Johnny n’est pas là pour se faire apprécier. Johnny veut se marrer et n’a aucun intérêt à faire semblant ou dans la demi-mesure. Il l’a dit un jour, d’ailleurs. A une gonzesse, sans doute : « La demi-mesure, c’pour les couillons qu’portent pas leurs couilles… Ou les couillonnes, j’suis pas sexistes. » (Oui, c’est sexiste.)(Ne lui dites pas, c’est inutile) avant de reprendre son verre de skiwi en prenant une gorgée modérée, son visage affectant une grimace singulière mêlant plaisir du goût et déchirage de gorge. Chacun fait ce qui lui plait, hein ? Johnny aime bien l’ambivalence du skiwi. C’est peut-être parce qu’il trouve que ça lui corresponds bien, l’ambivalence.

Non, soyons sérieux. Toi comme moi, on sait qu'il ne connait probablement pas ce mot.
Toujours est-il qu’il a débarqué en donnant un coup de savate dans la portes, le torse bombé, une mèche rebelle lui barrant le front et l’œil droit, le cigarillo à demi consumée décorant ses lèvres comme certaines utilisent des produits cosmétiques. Et c’est, dans ce même élan de délicatesse Ô combien caractéristique de ce jeune NI raffiné et modéré qu’il lâcha comme une bombe, en plein cœur du territoire de la Donnellys, en voyant Magnus se tenir près de l’entrée : « Hey, c’pas toi qu’a essayer d’faire péter l’EPH ? » Cohue, râlerie. On le pousse, on lui dit de la fermer, on l’écarte… Jusque-là, rien qui ne sorte réellement de l’ordinaire. Johnny reste sur le cul, voyant l’agresseur impuni trôner dans le bar comme s’il s’était contenté d’avoir cassé un verre. Maintenant, c’est lui qui râle, d’ailleurs. « Non mais moi j’dois bouger ? L’mec a essayé D’FAIRE SAUTER EPH ! » Abasourdis et, soyons honnête, un peu vaincu face à ses propres capacités à tirer l’affaire au clair, le NI se laisse écarter du chemin en maugréant, s’éloignant vers le bar.

« SURPRIIIIIISE ! »
Un orc apparait entre les portes grandes ouvertes, arme à la main, copains derrière lui, et frappe le Magnus qui vole vaillamment au travers de la pièce. « Ah ! » Aurait pu penser notre voyou préféré. Se réjouissant comme il est permis de le faire à la vue d’une baston au sein de l’Impasse et qu’on est client. On applaudit, on sirote son cocktail, on prend les paris, on rejoint la mêlé… Tout le monde fait un peu sa popote. Johnny quant à lui, malgré l’envie sérieuse d’en découdre, a préféré prendre l’option Je vais rester appuyé au comptoir et essayer d’compter les points. , tu vois ? Parce que quand on est capable d’se tirer dans l’crâne tellement on vise mal, on fait pas le malin en fonçant dans l’tas.

Jusqu’à ce que Magnus passe derrière lui dans la mêlée
Tu sais, Johnny c’est pas un lâche. S’il doit s’bastonner et cuver, il ira. Mais là, il y était pour rien. Et puis il était pas prêt. C’pas juste, ça compte pas. Il te le diras lui-même, d’ailleurs. Alors il a essayé de fuir, de s’éloigner, de courir… Et il s’est pris un tir de fusil laser entre les omoplates, s’écroulant dans un gémissement presque trop silencieux pour la blessure qu’il venait de recevoir, inconscient. Il imaginait pas ça comme ça, pour sa première baston. Lui qui rêvait de castagne depuis sa mésaventure avec l’autre taré et ses griffes à la con, le voilà avec sa première cicatrice DANS LE DOS ! Saloperie de connard casqué. Maintenant, il avait la marque des lâches et il devrait passer la moitié de son éternité à prouver que c’était pas mérité.

Sale journée pour un NI.

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Article RP utilisable pour les présents ou ceux en ayant entendu parler. Les autres... bah vos personnages savent pas, donc faites pas chier. Johnny aime les étoiles, les commentaires et même être cité si l'envie vous prend. Johnny est quelqu'un de bien. Faites plaisir à Johnny.
Un merci spécial à Nuke, Eila, Azael et même à Magnus pour la première cicatrice de guerre et le rp autour.

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#PasDansMaRue
23 Décembre 2016
2557√  46☆ 17◊

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