EDC de Joan~35247

We are match - Violet

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Je me réveillais un peu vaseux, les excès de la veille, qu'avais-je fêté ?
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Je me souvenais vaguement de la soirée, de l'alcool, de tous ses mélanges. Je me retrouvais dans mon lit, je ne me rappelais pas comment j'étais rentré, le mal de tête était là, je traînais une terrible gueule de bois.

• Mon chéri, tu es réveillé?
• Hum, oui je crois, répondis-je, mais j'ai l'impression que mes cheveux poussent à l'envers.
• Je t'apporte une aspirine et un café.

Ma compagne rentra dans la chambre et m'apporta tout cela, elle me regardait d'un regard amoureux, simplement vêtue d'une petite nuisette où retombaient ses grands cheveux noirs, je souris en la voyant et m'empressai de vider d'un trait le remède qu'elle m'avait apporté. Elle vint se blottir près de moi tandis que je me brûlais avec le café encore trop chaud.

• Bien dormi mon chéri?
• Oh, oui, mais j'ai terriblement mal à la tête. Bonne année à toi.

Elle se mit à rire.

• Mais ce n'est pas encore le jour de l'an !
• Alors qu'avons nous fêté hier ?
• Ben, ton anniversaire ?
• C'était pas le jour de l'an ?
• Mais non! On est le trente-deux !
• Trente-deux ?
• Décembre !

Je me brûlai de nouveau avec une autre gorgée de café.

• Mais après le trente et un décembre, c'est le jour de l'an ?
• Tu es bizarre ! Après le trente et un, c'est le trente-deux !

Elle sortit de la chambre et revint avec le journal, sur la manchette du journal, je vis effectivement la date marquée, trente-deux décembre. En-dessous je voyais le gros titre: « Adieu 2013 !!! »
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L'article parlait du secteur rebelle qui entrait dans une phase de chaos, … pas de nouveautés transcendantes; allions-nous rester en 2013 ?? Je reposai le journal et pris ma femme par la taille puis l'embrassai, nous nous enlaçâmes et dans un désir ardent nous fîmes l'amour. Mon mal de tête s'atténua par la suite et je me rendormis.
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Je me réveillai un peu plus tard, le mal de tête était passé, mais les courbatures étaient là, je me levai, m'habillai, le fumet de la cuisine m'avait sorti de mon sommeil. Ma douce me souriait en me voyant réveillé et debout.

• Alors t'es sorti de la couette ?

Je ne répondis que d'un sourire.

• Le repas est prêt, j'ai fait simple...
• Tu as bien eu raison. !

Nous prîmes notre repas, puis à la fin de celui-ci je décidai de sortir l’écureuil, Tonus. La neige était tombée la veille, après que le sciuridé eut fait ses besoins, nous retournâmes dans la maison, je me posai dans mon fauteuil, ma belle me prépara une tasse de thé, tandis que je lisais un roman policier que j'avais commencé il y a quelques jours. Je posai le livre, je regardais ma compagne tendrement en train de taper sur le clavier de son Silmerion, je tournai mon regard et regardai l’écureuil qui me regardait, son regard était vide, je me plongeai dans le regard de l’animal, et soudain le déclic vint dans mon esprit, depuis quand avais-je un écureuil ? Je ne m'en souvenais pas, je tournai brusquement la tête en direction de ma douce, je me souvenais de notre rencontre, et de notre séparation après mon service militaire, je ne me souvenais pas de notre liaison, et cette maison depuis quand ? Comment ? Que m'arrivait t'il ? Le mal de tête reprenait. Mon esprit se brouillait, l’écureuil, cette date, depuis quand il y avait cette histoire de rebelles ? Etais-je en train de rêver ? Non cela semblait si réel, ce mal de tête en était la preuve, tout se confondait à l'intérieur de mon esprit. Ma douce se tourna vers moi.

• Ca va ? Me demanda t'elle intriguée.
• Oui.
• Sûr ?
• Oui, encore un peu mal à la tête.
• Tu veux une aspirine ?

J'essayai de me lever, mais ma compagne prit les devants, je revidai d'un trait le verre pétillant de cette substance chimique. Je me rendormis.
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La pièce était blanche, aseptisée, un homme était allongé sur un lit, des appareils branchés afin de le maintenir en vie, l'homme en blouse blanche regardait l'infirmière qui venait de lui faire une injection.

• Dans combien de temps peut-il se réveiller docteur ?
• Je ne sais pas, déclara le médecin, l'accident a été violent, il avait bu, il peut se réveiller demain comme dans 10 ans, très difficile de diagnostiquer un cas de quelqu'un qui est dans le coma.
• Sa famille est au courant ?
• Oui, nous avons pu les contacter.
• Il est conscient ?
• A sa manière, il est dans son monde, le plus souvent, ils se créent un monde à eux, c'est ce qui les attache à la vie.

L'infirmière regardait le patient, affectueusement, elle avait sous les yeux un homme, plongé dans son monde.
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Pendant ce temps là, je me réveillai, ma douce me regardait affectueusement, j'étais dans mon lit, en ce matin du 33 décembre...
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