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EDC de Jinta~58437

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Agnostique

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"Elle, qui du grand amour portait fièrement tous les symptômes
Elle que j'aimais à mort et qui m'a envoyée m'faire mettre"
Ouais, j'connais bien la dépression, mon esprit connait les balafres.
Les pleurs, la rage, les regrets, l'alcool qui monte, la fumée de quelques substances embaumant cette pièce.
Je ne crois pas que tu résisterais à cette immersion plutôt torturée, au sein de mon âme.
Il y'a tant de choses que je n'peux te dévoiler.
Tu m’as dit "je t'aime" par mégarde,
Je n’en ai pas envie mais je t’aime quand même.
Mais après tout, je n'ai jamais été très douée avec les autres, tu l'as remarquée.
Est-ce cette méfiance constante, cette jalousie, ou bien même l'impression d'avoir fait le tour de ma personne..
Qui te, fait reculée à ce point, dis-moi ?
Le vent souffle, le temps passé ne reviendra pas,
J'te partage que mes victoires et c'est bien ma plus grande défaite,
Un jour, il sera trop tard pour m'offrir à toi,
J'ai crié "Va t'faire foutre" à l'amour pour dire adieu aux pleurs assise sur un trottoir.

...

Et pourtant tu étais comme moi,
Tu étais aussi balafrée que moi, tu connaissais la vraie douleur,
Celle qui ronge ton âme jusqu'à t'en arracher les cheveux.
Je te jure, je ne voulais pas te faire pleurer,
Mais si tu étais seulement consciente de cette douleur rongeant mes entrailles,
Peut-être réaliseras-tu un jour prochain, peut-être même,
Un jour viendra où tu connaîtras cette horrible douleur,
Que de devoir terminer tes nuits une bouteille à moitié vide, ta tête entre les mains.
Mais je ne te souhaite jamais, de faire la même chose que moi,
De tenter le suicide pour épurer ton âme et ces pensées,
Pour ne plus voir ces messages sans réponses, sans réaliser ces arrières-pensées derrière ces faibles paroles,
Et pourtant, le jour dernier approche à grands pas, le temps presse et me manque,
Je sens tes paroles se brider, et mon corps se tend, mon esprit s'affole et les mots me manquent
Je préférerais ne rien dire, mais je ne peux me retenir,
Peut-être est-il déjà trop tard, peut-être mes paroles n'auront aucun effet,
Peut-être qu'elles ne t'atteindront pas, peut-être même viendrais-je à ruiner cette "chose",
Et si c'est le cas, ce ne sera qu'un marque page au beau milieu d'un océan,
Une sale passe a tenté d'ignorer, une mâchoire crispée durant quelques années, un torrent dévalant mes joues,
Mais, j'espérerais toujours avoir tord, me faire de fausses idées,
Pour l'instant, la nuit se fait toujours si rassurante, et oppressante,
Seule, les yeux rougis, cette facette de moi m'horripile et m'hante sans façade,
Je n'peux la refouler, mon impuissance me fait défaut.

...

Et pourtant, m'offrir à toi ne serait peut-être qu'une offrande sans intérêt,
Après tout, ne suis-je pas l'opposée de ce que tu recherches, dans les fondements même ?
Mon monde reste si beau, une fois accompagnée, si seulement tu en étais consciente,
Peut-être oserais-tu t'y projeter, te fondre dans le mouvement et profiter,
Peut-être oserais-tu l'impensable, l'impossible, mon monde au creux du tien,
Une infinité de possibilités sont à mes pieds, une infinité de pensées me tourmentent durant l'attente,
Une rage indescriptible hante pourtant mon sang, tandis que je n'en laisse rien paraître, subissant sans attente,
L'impossible serait que tu essaies, et les illusions continuent de me hanter, de pair avec cette rage,
Qui me prie de t'oublier, pour calmer mes anxiétés.












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Pensées rpay !

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