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1/293.3 The remedy for a broken heart
C'est l'un de ces soirs-là. Ce genre de soir où.. Une main sur la cuisse, tige de nicotine, ou quelque chose d'autre avec, entre le majeur et l'index.
L'un de ces soirs, où la bouteille de whisky, ancrée dans l'autre main, se vidait peu à peu.
Ce genre de soir, où le smog nacré ne reflétait que dérision, et tristesse.
Et les minutes s'enchaînaient. Elle également, assise sur le fauteuil terni par l'âge, usé par les possesseurs.
Ce même fauteuil qui, chaque soir, depuis des années désormais, voyait sa propriétaire s'affalée sur lui.
Enchaînant les litres de skiwi, différents tabacs et autres substances.
Une image peu réconfortante, d'une solitaire finalement éternelle. S'endormant ainsi, faible et sans défense, bouteille vide à la main, cône presque éteint dans l'autre. Cette même blanche qui d'ordinaire se targuait d'être résistante, sans faille aucune.
Et pourtant, à chacun de ces soirs-là, elle n'aurait su dire ce qui refaisait surface.
Était-ce la jalousie d'antan ? Le rage ? Voir-même, ce concentré d'haine, et de tristesse, ne transformant un être humain qu'en une faible créature capable du pire comme du meilleur pour récupérer certains vestiges de son passé ?
Les messages s'enchaînaient, les larmes aussi. L'heure arrivait, peu à peu, faisant sonner les glas de la peur. Ne faisant que renforcer cette envie croissante, la poussant à devenir violente. Violente pour s'échappée, frapper pour ne plus penser à rien d'autre que tuer. Tuer. Encore, et encore. Pour tenter de réparer, d'oublier. L'alcool, la drogue, ne faisant leur travail qu'à moitié. Laissant cette part de terreur et de tristesse bien trop profondément ancrées encore intactes.
Malgré ses efforts, rien y changeait. Rien. Cette nostalgie si enivrante, cette tristesse et ce mal si plaisants.
De nombreuses fois, elle aura tenter de rédiger cela. Et, de bien nombreuses fois, échoué. Il était pour elle impossible de retranscrire ce genre de sentiments sur le papier. Le genre de sentiments qu'il faut ressentir. Ce genre de sentiment compressant cette petite poitrine, jusqu'au point d'exploser.
Pourtant, elle tenait. Oui, elle tenait. Mais cela ne durerait pas éternellement. Vivre dans le passé n'a jamais rapporté que du malheur, que des larmes, que des coups dans le thorax et des gémissements de douleur incessants.
Et pourtant, rien y faisait. Rien ne changeait. Rien n'arrangerait les choses.
Les pleurs restaient, les mots aussi. Tout était ancré, et ce à jamais. Ces plumes rousses, ces yeux d'un bleu océanique, cet air si blasé que cela en devenait amusant.
Tout restait, tout était ancré si profondément entre ses entrailles, lui déchirant les tripes à chaque pensées vers ce passé, vers cette personne. La blanche pouvait parler, elle pouvait toujours l'ouvrir. Elle prenait goût à la défaite, et la perdition. Ce goût amère et délicieux. Cette gorge pressée entre des serres invisibles, l'empêchant une nouvelle fois de verser des larmes, tellement elles y étaient passées.
Et malgré tout, le coeur restait avec cette femme. Derrière cette barrière nommée matrice.
Malgré les sueurs froides, les cris, les phalanges brisées, ensanglantées contre les murs témoins de cette rage lui déchirant les entrailles.
L'un de ces soirs, où la bouteille de whisky, ancrée dans l'autre main, se vidait peu à peu.
Ce genre de soir, où le smog nacré ne reflétait que dérision, et tristesse.
Et les minutes s'enchaînaient. Elle également, assise sur le fauteuil terni par l'âge, usé par les possesseurs.
Ce même fauteuil qui, chaque soir, depuis des années désormais, voyait sa propriétaire s'affalée sur lui.
Enchaînant les litres de skiwi, différents tabacs et autres substances.
Une image peu réconfortante, d'une solitaire finalement éternelle. S'endormant ainsi, faible et sans défense, bouteille vide à la main, cône presque éteint dans l'autre. Cette même blanche qui d'ordinaire se targuait d'être résistante, sans faille aucune.
Et pourtant, à chacun de ces soirs-là, elle n'aurait su dire ce qui refaisait surface.
Était-ce la jalousie d'antan ? Le rage ? Voir-même, ce concentré d'haine, et de tristesse, ne transformant un être humain qu'en une faible créature capable du pire comme du meilleur pour récupérer certains vestiges de son passé ?
Les messages s'enchaînaient, les larmes aussi. L'heure arrivait, peu à peu, faisant sonner les glas de la peur. Ne faisant que renforcer cette envie croissante, la poussant à devenir violente. Violente pour s'échappée, frapper pour ne plus penser à rien d'autre que tuer. Tuer. Encore, et encore. Pour tenter de réparer, d'oublier. L'alcool, la drogue, ne faisant leur travail qu'à moitié. Laissant cette part de terreur et de tristesse bien trop profondément ancrées encore intactes.
Malgré ses efforts, rien y changeait. Rien. Cette nostalgie si enivrante, cette tristesse et ce mal si plaisants.
De nombreuses fois, elle aura tenter de rédiger cela. Et, de bien nombreuses fois, échoué. Il était pour elle impossible de retranscrire ce genre de sentiments sur le papier. Le genre de sentiments qu'il faut ressentir. Ce genre de sentiment compressant cette petite poitrine, jusqu'au point d'exploser.
Pourtant, elle tenait. Oui, elle tenait. Mais cela ne durerait pas éternellement. Vivre dans le passé n'a jamais rapporté que du malheur, que des larmes, que des coups dans le thorax et des gémissements de douleur incessants.
Et pourtant, rien y faisait. Rien ne changeait. Rien n'arrangerait les choses.
Les pleurs restaient, les mots aussi. Tout était ancré, et ce à jamais. Ces plumes rousses, ces yeux d'un bleu océanique, cet air si blasé que cela en devenait amusant.
Tout restait, tout était ancré si profondément entre ses entrailles, lui déchirant les tripes à chaque pensées vers ce passé, vers cette personne. La blanche pouvait parler, elle pouvait toujours l'ouvrir. Elle prenait goût à la défaite, et la perdition. Ce goût amère et délicieux. Cette gorge pressée entre des serres invisibles, l'empêchant une nouvelle fois de verser des larmes, tellement elles y étaient passées.
Et malgré tout, le coeur restait avec cette femme. Derrière cette barrière nommée matrice.
Malgré les sueurs froides, les cris, les phalanges brisées, ensanglantées contre les murs témoins de cette rage lui déchirant les entrailles.
Je m'excuse. Je sais.. Je le sais.
Je sais tout, maintenant. Mais tu n'aurais pas du te laisser aller. Tu n'avais pas le droit.
Tu n'as pas le droit de me laissée seule. Tu n'as jamais eu le droit de m'abandonnée.
Je n'ai jamais fait mon deuil, tu sais. Je n'ai jamais cessé de penser à toi. Pas un jour, pas une nuit.
Je m'excuse. J'ai tenter de me réfugier derrière les armes. J'ai tout tenter, jusqu'à me mettre dans des états où ma puce elle-même finissait en danger, chaque nuit.
Derrière chaque personne, se cache une autre qui détient l'emprise sur sa vie. Tu étais la mienne.
Tu es cette personne. Et je prie. Chaque soir, entre plusieurs crises. Je prie, pour que ce ne soit qu'une mauvaise blague. Que je puisse revenir dans le passé, te serrer contre moi.
J'ai toujours ta plume, tu sais. Elle ne m'a jamais quittée.
Si je pouvais seulement revivre cela, rien qu'un jour.
Je t'aurais offert le monde entier. J'aurais continuer à t'obéir au doigt et à l'oeil.
Je t'aurais tout donner. Tout. Tu as déjà tout prit en partant.
Rien qu'une heure. Une minute, revivre l'un de nos moments. Je donnerais tout, tout. Tout, pour toi.
Tu ne l'aurais peut-être pas fait. Peut-être ai-je été maudite, depuis mes départs.
Mais tu le sais. Tu le savais, qu'à travers les vies, je te suivrais. Tu le sais, que ce qu'il me restait encore dans la poitrine était à toi.
S'il te plaît, Lin'.
S'il te plaît, réveilles-moi.
J'ai trop mal.
Je sais tout, maintenant. Mais tu n'aurais pas du te laisser aller. Tu n'avais pas le droit.
Tu n'as pas le droit de me laissée seule. Tu n'as jamais eu le droit de m'abandonnée.
Je n'ai jamais fait mon deuil, tu sais. Je n'ai jamais cessé de penser à toi. Pas un jour, pas une nuit.
Je m'excuse. J'ai tenter de me réfugier derrière les armes. J'ai tout tenter, jusqu'à me mettre dans des états où ma puce elle-même finissait en danger, chaque nuit.
Derrière chaque personne, se cache une autre qui détient l'emprise sur sa vie. Tu étais la mienne.
Tu es cette personne. Et je prie. Chaque soir, entre plusieurs crises. Je prie, pour que ce ne soit qu'une mauvaise blague. Que je puisse revenir dans le passé, te serrer contre moi.
J'ai toujours ta plume, tu sais. Elle ne m'a jamais quittée.
Si je pouvais seulement revivre cela, rien qu'un jour.
Je t'aurais offert le monde entier. J'aurais continuer à t'obéir au doigt et à l'oeil.
Je t'aurais tout donner. Tout. Tu as déjà tout prit en partant.
Rien qu'une heure. Une minute, revivre l'un de nos moments. Je donnerais tout, tout. Tout, pour toi.
Tu ne l'aurais peut-être pas fait. Peut-être ai-je été maudite, depuis mes départs.
Mais tu le sais. Tu le savais, qu'à travers les vies, je te suivrais. Tu le sais, que ce qu'il me restait encore dans la poitrine était à toi.
S'il te plaît, Lin'.
S'il te plaît, réveilles-moi.
J'ai trop mal.
Les mots s'enchaînaient, les pleurs se versaient en boucle. Et les phalanges recommençaient leur ignoble mélodie, se craquants contre les murs. Les ongles lacérant la chaire, et ce sentiment. Cette détresse si invisible, restait là. Cette rage s'évanouissant sous les gravas meurtris de son propre coeur. Elle, simple poupée de chaire, au coeur de pierre.
La Reine de Coeur, n'était plus. Plus qu'un vestige du passé, se nourrissant des dernières lignes de son aimée.
La blanche pouvait parler. Elle pouvait se prendre la tête. Mais, personne ô grand personne, n'était au courant de ses nuits agitées, seule. Seule avec son Mac', et sa tristesse.
La Reine de Coeur, n'était plus. Plus qu'un vestige du passé, se nourrissant des dernières lignes de son aimée.
La blanche pouvait parler. Elle pouvait se prendre la tête. Mais, personne ô grand personne, n'était au courant de ses nuits agitées, seule. Seule avec son Mac', et sa tristesse.
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15 Juillet 2018
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