EDC de Jinta
Bienvenue sur les EDCs de Dreadcast
Vous trouverez ici tous les articles rédigés par Jinta
Cacher
10- Quelques mots
Spoiler (Afficher)
Une fois encore, la femme d'albâtre parée rôdait. Un livre entre les dextres, crayon fermement tenu par celles-ci, l'écriture ne cessait de suivre son cours, les mirettes roses de la femelle aux traits tirés ne pouvait s'empêcher de fureter ici et là, armes tintant contre son armure à chaque pas. Ceux-ci résonnant dans l'enceinte de la rue.
La femme laissait derrière elle ces divins êtres de chair conçus, bien trop chère à ses yeux.
Elle marchait, une fois de plus, à l'ombre des lampadaires, s'aventurant dans une ruelle miteuse où traînait ici et là diverses seringues de tout type, un drogué à la face ravagé par le temps, l'épuisement et l'auto-destruction comatait.
La blanche eu pour seul réflexe, de s'approcher de celui-ci. Dos au sol, bouche entre-ouverte, yeux mis-clos, le pauvre être eu pour seul réaction un simple geignement.
Elle marchait, une fois de plus, à l'ombre des lampadaires, s'aventurant dans une ruelle miteuse où traînait ici et là diverses seringues de tout type, un drogué à la face ravagé par le temps, l'épuisement et l'auto-destruction comatait.
La blanche eu pour seul réflexe, de s'approcher de celui-ci. Dos au sol, bouche entre-ouverte, yeux mis-clos, le pauvre être eu pour seul réaction un simple geignement.
Puis, l'humaine se défit lentement de son trench-coat bien usé, des impacts encore bleuté d'énergie farinium encore présent dans le dos. Elle vint avec douceur l'apposé sur le pauvre homme, ne laissant que la tête dépassé.
Son regard se riva par la suite sur le livre, elle reprit son écriture, doigts légèrement tremblants, restant assise a veillé sur le mâle.
C'est fou comment quelques mots peuvent embellir une personne, ou bien même la rendre heureuse.
Malgré tout, je n'ai pu m'en empêcher. J'ai déjà tout donner pour ces deux femmes, tout. Je n'ai eu qu'en retour un simple "merci" de l'une d'elles. Cela ne me fait cependant pas perdre foi en mon Humanité, et je ne parle guère du génome chère lecteur.
Ce soir, devrais-je plutôt dire cette nuit, j'arpente de nouveau les rues sinistres de notre magnifique DreadCast. Ce soir, mes lamentations et profondes douleurs ont l'énième chance de pouvoir sortir de mon antre si fermé et douloureux. Peut-être un jour verrais-je aussi une personne comme moi, trop sentimentale, éreintée par le comportement de mes compagnons. J'aimerais dire tant de choses, ouvrir pour une fois mes lèvres pour en sortir autre chose qu'un ramassis de conneries.
Oui, Seyna. Je te pardonne, forcément. Je comprends ta douleur et ta haine envers les autres, crois moi, la souffrance que tu as éprouver, je l'ai endurer avec la même force que tu as employée pour tenir. Et, non, je ne pourrais t'en vouloir après t'avoir vu sous ton vrai visage.
Oui, toi. Ma douce et ancienne vautour, sois disant ennemie au grand publique, tu as également ta place dans mon livre. J'aimerais te dire à quel point ce monde m'horripile et comment j'aimerais arranger tout cela. Faire comprendre à ces diverses personnes que prendre les armes ne sert à rien si ce n'est fait grandir la haine déjà présente dans le cœur des malheureux et souffrants. Crois-moi, je réalise bien quelle magnifique être tu es.
Toi, ma protégée. Ma première devrais-je dire. La perte de cette reptilienne aujourd'hui considérée comme ennemie t'as mise dans tous tes états. J'aurais voulu pouvoir endurer ta douleur à ta place, porter tes fardeaux et te permettre d'avancer. J'aurais tant aimé pouvoir te faire oublier la douleur rongeant peu à peu le magnifique être que tu constitue.
Je suis certaine qu'elle aurait pu être heureuse à tes côtés.
L'ancienne, l'élégante et usée. Kananera, croyez-moi Lady. Je m'en veux. Je m'en veux de n'avoir pu vous apporter un minimum de réconfort alors que votre enveloppe ne vous faisait qu'endurer le pire des supplices.
Cela te concerne également ma douce aimée partie. Tu as marqué mon immortalité à tout jamais, saches-le, où que tu sois.
Mais, toi aussi. Oui, toi aussi Hannae. Aider une personne qui elle-même s'auto-détruit n'ai pas aisé. J'aimerais pouvoir continuer mes pas avec toi, je ferais tout pour. Il y'a tant de choses à dire, mais, ce sera pour plus tard. Il y'a des mots qui ne s'écrivent pas mais se disent, il y'a des gestes que l'on explique pas, mais que l'on comprend en apprenant à connaître la personne.
Maîtresse. Vous ne dérogez pas à ma liste des personnes que j'aimerais voir le sourire aux lèvres et le bonheur comme compagnon de tous les jours. J'aurais aimer pouvoir supprimer vos problèmes d'un claquement de doigt.. Malheureusement, je n'ai pu malgré mes efforts, si piètre soient-ils.
Toi, Père. Si j'en suis là c'est grâce à toi, et pour toi. Tu as raison, sans ton éducation, ton savoir, tes efforts et tes mots durs, je n'aurais pu tenir. Certes, tu m'as fait chanceler plus d'une fois, la faute aux sentiments et mon hyper-sensibilité. J'aimerais te rendre fière, mais j'ai peur. Peur d'échoué, de ne pas combler tes attentes et besoins, de ne pas arriver à la cheville du héro que tu es. Cela serait trop long à expliquer aux autres, trop long de leur expliquer quel magnifique monstre tu es. Ce n'est pas péjoratif, si ils savaient, ils t'aimeraient sans doute tous. Mais les gens sont corrompus et mal-intentionnés, sans doute trop pour que notre humanité résiste dans le temps.
J'ai un petit faible pour les vautours. Ne crois pas t'en tiré, toi, la femme parée de bandages pour protéger sa si fragile enveloppe corporelle. Ta plume est bien gardée en sécurité, même dans les fourneaux les plus brûlants, ta plume ne disparaîtrait guère. Pas avec moi. Ce don est incroyable. Je m'excuse réellement, d'avoir menti. Tu es trop douce pour ce monde.
Eh oui. Tu passes également par cette case la. L'humaine parée d'atout cybernétique pour oublier la.. Douleur, il me semble. Je t'admire et t'aime, je te chéri et t'adore. J'ose espérer pouvoir t'apporter une once de bonheur dans ce monde si gris et douloureux. Je reste à tes côtés, mon petit bout de famille.
Ad Vitam Aeternam. N'est-ce pas, grand Blanc ? Ton coeur est trop déchiré et blanc pour ce monde. Ou, peut-être es-tu simplement quelqu'un que je n'arriverais jamais à cerner malgré nos promesses plus que compromettantes vu nos rôles. Un jour, peut-être, verrais-je ton vrai sourire. Un jour peut-être oublieras-tu toutes les douleurs que tu as infligé et reçues.
Laure, je ne t'oublis pas. Je n'arrive pas à te comprendre. Je ne te comprendrais sans doute jamais. Tu es, malgré toutes tes défenses, sans doute l'une des personnes les plus humaines et adorables que j'ai rencontré jusque-là. Je me demande bien pourquoi personne n'ose à s'arrêter quelques CM découvrir le divin être que tu compose à toi seule.
Dame Roxann. J'aurais peut-être du briser la barrière qui nous séparait pour réellement tenter de vos connaître.
J'aurais aimer vous connaître amplement, pouvoir vous offrir quelque chose que nul autre n'aurait penser à offrir, quelque chose bien trop important à mes prunelles pour oser un jour m'en séparer. Vous êtes une personne complexe et.. Bien trop précieuse pour ce monde ...
L'humaine fronça alors son minois, après un petit mouvement à sa gauche. Un visage familier apparu, armé d'un léger sourire pour désemparer sa proie.
Et, c'est ainsi que l'une des innombrables insomnies de la jeune femme se vit finalement peuplée.
Et, c'est ainsi que l'une des innombrables insomnies de la jeune femme se vit finalement peuplée.
Spoiler (Afficher)
Informations sur l'article
...
24 Juin 2017
2016√
16☆
10◊
Partager l'article
Dans la même categorie
- 1- Un long chemin
- 2- Chute
- 3- Tête levée
- 4- Victoire
- 5- Arme
- 6- Un soir comme un autre
- 7- Repos
- 7/277.2
- 5/278.1
- 2/278.4
- 8- Immortelle
- 9- Et ainsi..
- 3/281.1
- 11- Oui.
- 12- Échiquier
- 13- ...
- 1/283.2- "Rédemption"
- 3/283.3
- 7/284.1
- 14- De grands rêves
- 15- Rebellie
- 16- Quand la fumée vient..
- ?/???.?
- Ei qui gladio vixerint ..
- Non fui, fui, non sum, non curo.
- Ex malo bonum..
- "Seule au monde."
- 17- Lux
- Quand la plumée parle..
- 18- Ad vitam..
- Parce que les mots restent..
- Anima Vestra
- Les miettes ne se recollent pas.
- Comme le 'H et la 'N
- 1/290.4
- /1 - L'Ancien
- Les Abysses.
- 19- Bakemonogatari
- 1/293.3 The remedy for a broken heart
- 20- Numb.
- .Witness
- 21- "My dear."
- 22- The Fall
- "4H13"
- ?- Sustine, et abstine.*
- Ruminations.
- Agnostique
- Nocturne
- Le jour où..
- 23- Grudge
◊ Commentaires
-
Gaïa~60638 (94☆) Le 24 Juin 2017
Ton texte se démarque des autres. Il est.. tellement plus mature et profond. Touchant comme le dit ma VDD.
Continue à subir tes coups de tête si tu nous ponds d'aussi jolis mots. -
Niasse~61181 (123☆) Le 24 Juin 2017
☆ ! -
Celya~62223 (110☆) Le 24 Juin 2017
C'est ainsi que la réalité de l'existence forge l'esprit des âmes vaines et finissent dénuées de tout altruisme qui jadis, auraient tout fait pour protéger à défaut de détruire. Là où compassion et douceur régnaient en maître, vengeance, douleur et conscience prennent enfin leur place dans cette univers à la fois si vrai mais éphémère. L'érosion du temps est le seul Empereur.
Etoile -
Asajj~42272 (668☆) Le 24 Juin 2017
L'Humanité bavarde, ivre de son génie,
Et, folle maintenant comme elle était jadis,
Criant à Dieu, dans sa furibonde agonie :
"Ô mon semblable, ô mon maître, je te maudis !" — C. Baudelaire -
Zhadum~60904 (462☆) Le 25 Juin 2017
Superbe.