Cacher
Au détour d'une bleutée.
Les boutons de sa veste s'attachent lentement l'un après l'autre.
De façon presque solennelle l'homme, face au miroir, était en train de revêtir le rôle qu'il préférait.
C'était sûrement à partir de ce jour là que tout avait changé. Était-ce l'idée de ce qu'il s'apprêtait à célébrer qui lui avait donné envie de redevenir lui-même ?
L'idée d'être lié à jamais à elle.
Elle lui avait soufflée le chaud et le froid si puissamment qu'il en perdit la raison. Morphée était devenu un soleil éblouissant, empêchant l'homme de plonger, chaque nuit, dans ses bras qui étaient devenus des lames tranchantes.
De façon presque solennelle l'homme, face au miroir, était en train de revêtir le rôle qu'il préférait.
C'était sûrement à partir de ce jour là que tout avait changé. Était-ce l'idée de ce qu'il s'apprêtait à célébrer qui lui avait donné envie de redevenir lui-même ?
L'idée d'être lié à jamais à elle.
Elle lui avait soufflée le chaud et le froid si puissamment qu'il en perdit la raison. Morphée était devenu un soleil éblouissant, empêchant l'homme de plonger, chaque nuit, dans ses bras qui étaient devenus des lames tranchantes.
-Jess… Jess…
Sa voix envoûtante résonnait dans sa tête.
Le Brigadier reprenait ses esprits estimant que ses pensées devaient, en cet instant, se tourner uniquement vers la cérémonie qui allait débuter.
Les gouttes de pluie venaient transpercer l'obscurité de la nuit et c'est sous ce spectacle fascinant que Ruben glissait de rues en rues à bord de son overboard.
C'est en ralentissant à un carrefour, après une pointe de vitesse qui aurait pu lui coûter une chute des plus humiliantes, qu'il pu sentir l'attention sur lui.
Ils le scrutaient tous de haut en bas, reluquant son accoutrement, les grades et distinctions qui ornaient sa veste et quand vint leurs regards se poser sur son brassard, les réactions furent unanimement les mêmes.
L'horreur. Le dégoût. La gêne. Ou simplement de la haine.
Le brassard de l'Ordre Noir était dur à porter et tous ses membres avaient ce fardeau sur leurs bras. Comment avaient-ils pu en arriver là ?
Le Brigadier reprenait ses esprits estimant que ses pensées devaient, en cet instant, se tourner uniquement vers la cérémonie qui allait débuter.
Les gouttes de pluie venaient transpercer l'obscurité de la nuit et c'est sous ce spectacle fascinant que Ruben glissait de rues en rues à bord de son overboard.
C'est en ralentissant à un carrefour, après une pointe de vitesse qui aurait pu lui coûter une chute des plus humiliantes, qu'il pu sentir l'attention sur lui.
Ils le scrutaient tous de haut en bas, reluquant son accoutrement, les grades et distinctions qui ornaient sa veste et quand vint leurs regards se poser sur son brassard, les réactions furent unanimement les mêmes.
L'horreur. Le dégoût. La gêne. Ou simplement de la haine.
Le brassard de l'Ordre Noir était dur à porter et tous ses membres avaient ce fardeau sur leurs bras. Comment avaient-ils pu en arriver là ?
Ces actes de barbarie commis au nom d'une divinité.
Parce que certains sont différents.
Parce que certains ne prient pas de la même manière.
Parce que nous n'acceptons pas leurs sexualités.
Parce que, selon leurs races, nous ne les jugeons pas dignes d'exister.
Parce que certains sont différents.
Parce que certains ne prient pas de la même manière.
Parce que nous n'acceptons pas leurs sexualités.
Parce que, selon leurs races, nous ne les jugeons pas dignes d'exister.
Nous avons pris la place du Dieu que nous aimions tant. Au point d'en décider qui devait vivre en paix. Qui devait respirer. Ou avons-nous suivi les ambitions d'un seul homme qui n'aspirait en réalité qu'à se venger ?
Ruben avait fermé les yeux durant plusieurs secondes avant d'entrer dans le bunker comme la première fois où il y avait mis les pieds. Quand son frère lui avait demandé de les rejoindre et qu'il avait tout quitté sachant qu'il laisserait à jamais derrière lui noblesse et respect.
Les murs portaient les traces des nombreuses attaques qu'avait subit la forteresse. Sans avoir de sixième sens chacun pouvait ressentir la sombre atmosphère au fur et à mesure que l'on avançait dans l'interminable couloir qui menait à la salle principale. Derrière d'innombrables mesures de sécurité la cage veillait telle une maîtresse de maison au bien être de ses invités. La reine des ténébres change pour l'éternité tous ceux qui ont le malheur de l'embrasser.
Ruben avait fermé les yeux durant plusieurs secondes avant d'entrer dans le bunker comme la première fois où il y avait mis les pieds. Quand son frère lui avait demandé de les rejoindre et qu'il avait tout quitté sachant qu'il laisserait à jamais derrière lui noblesse et respect.
Les murs portaient les traces des nombreuses attaques qu'avait subit la forteresse. Sans avoir de sixième sens chacun pouvait ressentir la sombre atmosphère au fur et à mesure que l'on avançait dans l'interminable couloir qui menait à la salle principale. Derrière d'innombrables mesures de sécurité la cage veillait telle une maîtresse de maison au bien être de ses invités. La reine des ténébres change pour l'éternité tous ceux qui ont le malheur de l'embrasser.
Le Brigadier, qui traversait maintenant la grande salle, en scrutait chaque barreau, chaque détail comme les cordes encore ternies de sang rester accrochées aux instruments de tortures. Comment avaient-ils pu en arriver là ?
Dans leurs folies ils s'étaient même abaissés à torturer un de leur propre officier. Lui arrachant les dents une à une avant de s'attaquer à d'autres parties de son corps. Certains ne savaient pas ce qu'ils faisaient, ils ne savaient même pas pourquoi ils étaient là, seulement forcés à obéir à coup de substances, à coup de seringues comme des pions sur un échiquier.
Dans leurs folies ils s'étaient même abaissés à torturer un de leur propre officier. Lui arrachant les dents une à une avant de s'attaquer à d'autres parties de son corps. Certains ne savaient pas ce qu'ils faisaient, ils ne savaient même pas pourquoi ils étaient là, seulement forcés à obéir à coup de substances, à coup de seringues comme des pions sur un échiquier.
Une sorte de femme se tenait au fond de la salle. Une atrocité génétique en mouvement, une erreur de la nature aux cheveux bleus et au faciès marqué de cicatrices que lui avait laissé la vie. Ruben lui vouait une véritable affection et ce depuis leur première rencontre.
Des sourires s'échangèrent à mesure que l'humain et la vautoure s'approchaient l'un de l'autre. Elle se tenait fortement les mains trahissant le stress que lui procurait l'engagement qu'elle allait prendre.
Des sourires s'échangèrent à mesure que l'humain et la vautoure s'approchaient l'un de l'autre. Elle se tenait fortement les mains trahissant le stress que lui procurait l'engagement qu'elle allait prendre.
-Brigadier.
-Ravissante tenue.
-Vous n'êtes pas mal non plus.
-Prête pour la tradition ?
-Je ne coucherais jamais avec vous.
-Ravissante tenue.
-Vous n'êtes pas mal non plus.
-Prête pour la tradition ?
-Je ne coucherais jamais avec vous.
Le Brigadier souriait au refus de la vautoure et ne pu que remarquer l'effort qu'elle avait fournie pour l'occasion. Elle portait une longue robe noire tombante sur des talons de la même couleur. Ses cheveux bleus étaient coiffés différemment de d'habitude et un collier de perle entourait son cou. C'était la première et dernière fois qu'il la verrait ainsi.
-Est-ce qu'elle est…
-Non elle n'est pas venue, désolé Upsilon.
-Non elle n'est pas venue, désolé Upsilon.
Le démon de ses pensées avait décidé de tout faire pour que cette cérémonie n'est pas lieu. Prête à dévoiler sa couverture au sein de l'Ordre et à tous les faire tomber. A détruire tout ce qui avait été bâti depuis des décennies par des hommes et des femmes qui pensaient, à tort ou à raison, servir la justice divine. Ruben l'a voulait pour la vie, elle n'était intéressée que par quelques nuits. Il était partit s'installer derrière le pupitre sachant pertinemment que rien ni personne ne pourrait l'empêcher de célébrer cette union.
La lumière ou synonyme de la foi était l'émotion électrique qui devait traverser les Hauts - Dirigeants de l'Ordre Noir. Une croyance impossible à démonter tout comme à transcrire idéologiquement dans un carnet, elle s'apparentait à des regards remplis de douleurs, d'indifférences. L'Ordre mettait tous les jours en avant les noms d'Alpha, Upsilon et Gamma, le trio qui n'aura jamais cessé de promulgué trois chemins maléfiques différents. Tous Darcombe, forment un rhombe parfait, adulent le futur par leur méfaits, attentats et promotion de l'horreur.
Une introduction qui cache élégamment la proximité partagée entre Gamma et Upsilon, Jay et Jess. Une première rencontre inopinée dans une petite salle, de brèves présentations, l'un assit les bras croisés à espérer voir Alpha se présenter et l'introduire à Jess Ruben, se tenant proche du terminal. Il avait ce fâcheux sourire au coin des lèvres, visage sorti de sa couverture de glace bien préservé, sous la lisière de son borsalino correctement vissé et penché. Un conversation brève qui permit à Gamma de considérer véritablement Ruben. Si ses faits passés remontent à l'époque où Alpha avait le sens de l'esthétique et de la décence, cette vie passée jetait des étoiles aux yeux marbres du jeune Lieutenant Gamma, tout juste promu pour remplacer Delta, la fille du Commandeur.
Depuis cette rencontre , l'amitié et la proximité n'a jamais cessé de grandir entre les deux personnages, secrètement complices et cachant ce tout par leur naturel comportement taciturne. Si l'Etat-Civil de l'Ordre Noir considéré l'un neveu de l'autre ; Upsilon et Gamma étaient bien au delà. L'Organisation avait évolué dans de bons et mauvais sens, d'un côté : l'Empire Clot les méprisait et les condamnait à une réclusion de poursuites et de trahisons, d'un autre, la propagande leur garantissait d'intéressants partenariats et actionnaires.
Proche de l'an 261, Brigadiers, deux femelles sous leur ailes de jais, ils étaient proche de devenir de réels Midas, propriétaires riches et accomplis, les coeurs battant de pleine vie dans leurs poitrines. L'Affaire de l'Ordre Noir déclinait légèrement, ce que devenait Alpha sous la capture de la Dame Noire n'avait pas empêché Gamma de désirer épouser une méta-race sous le Drapeau de la débauche, sous couvert du Capitole là où leur parole ont été hymne et unisson éternel.
Les opérations, la pression, les cigarettes et rincées de vodkast avaient considérablement augmentées, les rencontres privées, à l'approche du mariage. Il allait marquer un tournant pouvant clairement rendre un ivrogne abstème et pourquoi attendrir la haine des métas, changer d'opinions envers ces créatures ? Pourquoi ne pas simplement mettre en avant l'esclavage plutôt que l'extermination ? Pourrons - nous effacer ces promotions de nos morales une fois le fleuron de l'Ordre marqué sur notre chair ?
Le Brigadier Gamma s'était préparé, mêlant le superbe de l'homme serré dans un costume, cravate stricte et épinglée d'une barette, le brassard de l'Ordre Noir vissée en haut du bras, les galons accrochés à ses larges épaules d'Humain. L'odieuse cicatrice légère rosie sur la joue, lorsqu'il approche du pupitre, accrochant le bras de sa poupée bleue, méta incorporée dans la Légion, usitée comme vautour, esclave aux yeux du Mal, qui prend la main d'un Brigadier, sous l'approbation d'un Autre Brigadier, dont leur complicité et amitié n'est plus à prouver tant aux yeux de Jay qu'à quiconque.
D'un regard sévère et stricte devant l'assemblée d'Unités et Combines, un hochement de tête à la limite du fanatisme, donné pour Alpha et la Dame Noire. Un regard vairon vers Jess Ruben, où s'écrie ses pensées.
-Me suivras - tu , même au delà du Capitole ?
Le brigadier avait toute son attention portée vers l'autel. Il pensait à toutes les recrues qui s'étaient, un jour, agenouillés devant pour prononcer mot à mot leurs serments. A tous ces moments de recueils où les prières des membres de l'Ordre s'envolaient. Ruben avait pour habitude de s'y recueillir après chaque mission.
Pas de maîtres lorsque commence le rituel
Dans la folie de nos pires pêchés
Il n'y a que là que nous sommes humains
Il n'y a que là que nous sommes purs.
Dans la folie de nos pires pêchés
Il n'y a que là que nous sommes humains
Il n'y a que là que nous sommes purs.
Il avait pu sentir son alter-ego sans entendre l'écho de ses pas. Jay venait de rejoindre sa subordonnée et bien-aimée. Ou l'inverse. Lui présentant une main mécanique au longilignes écartées qu'elle saisit, Ruben détaillait les traits de son visage. Il l'avait pendant quelques secondes confondus avec leur maître, frère et père à une époque où il était encore supportable de dévisager le boucher impérial.
Le couple s'était offert l'un à l'autre pour la vie après échange de voeux et d'alliances.
C'était réellement à partir de ce jour que tout avait changé.
Tout était clair et la petite lumière qu'il gardait depuis si longtemps dans l'ombre de son esprit ne faisait que s'accroître pour bientôt rayonner de plus belle.
Le couple s'était offert l'un à l'autre pour la vie après échange de voeux et d'alliances.
C'était réellement à partir de ce jour que tout avait changé.
Tout était clair et la petite lumière qu'il gardait depuis si longtemps dans l'ombre de son esprit ne faisait que s'accroître pour bientôt rayonner de plus belle.
Ils avaient, 30 ans auparavant, tissés sans le savoir des liens qui les mèneraient à la création de la blueline. Ce jour où, voulant s'impressionner mutuellement, leurs coups s'étaient abattus sur une nouvelle recrue. Cette jeune femme avait encaissée le jeu des deux brigadiers qui, eux, ne souhaitaient qu'affirmer leurs positions dans l'Ordre. Et même si l'un avait toujours une longueur d'avance, progressant toujours plus rapidement, aussi bien en salle d'entraînement que dans l'organigramme, l'autre s'était forgé à coup de rivalité et d'envie pour le rattraper. Ils lui avaient brisé la bouche, l'avaient fait danser à coup de taser et l'avaient drogué pour obtenir sa parfaite obéissance. Personne ne se doutait du destin qui lui était réservé. Personne ne se doutait que les multiples souffrances endurées, que son désir de vengeance et sa soif de se reconstruire l'a conduirait jusqu'à la plus haute fonction de l'Impérium.
De nos jours
L'Ordre était si mystérieux qu'il avait en son sein ses propres secrets, comme cette annexe encore inconnue de la quasi-totalité des membres. Ce petit édifice sudiste ne recevait que très rarement des visites et quand tel était le cas l'intéressé n'avait pas prévu d'en sortir.
Le matériel, à première vue sophistiqué, d'une de ses salles tournait 24h/24. Ca ressemblait à s'y méprendre à un bloc d'opération si ce n'est qu'au milieu, à la place d'une table chirurgicale, se trouvait un caisson de cryonie.
Vous vous doutez bien qu'à ce stade de l'histoire, si ce fameux caisson ne s'ouvrait pas, tout ceci n'aurait rimé à rien. Et pour ne décevoir personne ou en faire désespérer certains, la serrure, dans un bruit sourd et sous le voile d'une fumée blanche, céda soudainement.
Jess était un habitué du frigo où il y avait passé plusieurs fois quelques décennies. C'est donc sans un mal qu'il ouvrit les yeux, une main sur le bord du caisson, avant de se relever et d'en sortir avec une seule tourmente en tête. Le suivrait-il jusqu'au delà du Capitole ?
Le matériel, à première vue sophistiqué, d'une de ses salles tournait 24h/24. Ca ressemblait à s'y méprendre à un bloc d'opération si ce n'est qu'au milieu, à la place d'une table chirurgicale, se trouvait un caisson de cryonie.
Vous vous doutez bien qu'à ce stade de l'histoire, si ce fameux caisson ne s'ouvrait pas, tout ceci n'aurait rimé à rien. Et pour ne décevoir personne ou en faire désespérer certains, la serrure, dans un bruit sourd et sous le voile d'une fumée blanche, céda soudainement.
Jess était un habitué du frigo où il y avait passé plusieurs fois quelques décennies. C'est donc sans un mal qu'il ouvrit les yeux, une main sur le bord du caisson, avant de se relever et d'en sortir avec une seule tourmente en tête. Le suivrait-il jusqu'au delà du Capitole ?
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Informations sur l'article
L'Or Noir.
05 Décembre 2017
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◊ Commentaires
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Norah~50792 (365☆) Le 06 Décembre 2017
Je vous aime, putain !!
C'est pas constructif, je sais. Mais voualà. Gros retour de souvenirs dans laggle en vous lisant, c'est super cool. -
Syra (870☆) Le 06 Décembre 2017
"La douleur n'est qu'une information." ☆ -
Sanya (217☆) Le 06 Décembre 2017
☆☆☆ peu importe les RP j'adore te lire chou^^ continue ☆☆☆ -
Norah~50792 (365☆) Le 06 Décembre 2017
Ho, hé. C'est MON chou, ok ? *montre ses gros muscles de faible* -
Akasha (0☆) Le 07 Décembre 2017
[☆ Une de tes plus fidèles fan ❤] -
Shanice~26588 (0☆) Le 07 Décembre 2017
Beau mariage.. -
Jay (578☆) Le 07 Décembre 2017
@Norah : Avec plaisir
@Syra : Je me doutais que tu dirais ça
@Sanya : Merci, ça fait plaisir !
@Akasha : Merci mille ❤
@Shanice : Un mariage solide ! Qualité Nupseï
-
NeufCentÖnze (1795☆) Le 07 Décembre 2017
Tu devrais lui expliquer ce que c'est que le solide à Shanice.....
Le bon vieux temps -
Shanice~26588 (0☆) Le 07 Décembre 2017
Bip bip... Bureau des plaintes non disponible veuillez réessayer.
(❤) -
Hazel (362☆) Le 12 Décembre 2017
N'etoile. Je vous adore !