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Les mots clés.

-- LORN - ANVIL --
Cela a commencé par la bénédiction d'un Librarius.
Le Librarius, un titre complètement décerné à celui-ci, qui respectait la définition de son rang. Un cas particulier, un homme respecté par sa connaissance et les onguents de parole qu'il parvenait à diffuser. Un venin, aux tons froids, cassants. Rien ne précisait s'il avait été déjà Haut - Dignitaire. Une arrogance agréable à écouter, un pouvoir du timbre, qu'on aimerait voire sa poigne accrocher notre poignet et l'entendre grogner ses Saintes Paroles. Qu'on aimerait être son prisonnier, cette fatale victime qu'il ne laissera mourir à la société mais à la langueur de sa connaissance, avant de l'éteindre. Les meilleures armes du veilleur étaient donc finalement qu'une arrogance grinçante mais tolérée couplée à l'application des moeurs et des codex en rigueur. Jay, Haut - Dignitaire s'était aventuré dans l'enceinte des lieux. Il avait planifié de rencontrer ce Veilleur qui comme à l'accoutumé effectuait les cents pas lors d'une permanence, offrant aux fidèles le luxe de sa présence harmonieuse. L'allure de ce géant couvert de tissus aux teints de suie ralentit pour s'adapter à celle du Lord en approche de la fin de l'allée centrale, pour le rencontrer, inclinant le front que d'un seul degré très précisément. Lord Librarius. Un bref silence sépare les deux êtres avant que la mécanique de leur échasses se mettent à les transporter au travers d'un chemin de sussures salés par les mots du Maître des lieux. Comment vont Lord Vaillant et Lyoth ? Le Haut - Conseil est - il satisfait ? Très. Je suis ici afin que vous me prêtiez votre attention à mes dires. Un bref soufflet annonce l'humeur de l'être de Foi qui s'adapte au rythme de l'humain. Les lèvres du Nupseï s'agitent légèrement, ses sourcils parfois froncés indiquent le couleur de ses mots : réfléchis, difficile et gênant. La grande carcasse aux côtés du Lord cille, s'arrête un petit instant avant de reprononcer le pas. L'échange reste sous secret impérial, un secret qui interpelle les habitués qui se redressent de leur ateliers de travail, animant un faciès mauvais. Une teinte jalouse, une concentration perdue pour que l'un prenne les devant et profite de l'absence pour discuter, échanger et poser bases d'une réflexion bannie en ces lieux.
Vous parlez encore de OsKarn ? Pfrr.. krkr..
Crétin ! En grognant le Silence, le grincheux de sa voix domine la sagesse des lieux, écrasant sa pulpe grasse contre le sternum du kobold. C'est bien le seul qui a bien voulu donner une conclusion à cette guerre, le seul qui avait l'éloquence pour vaincre ! T'es un p'tit fruit, tu mérites de ces giflasses pour ta connerie. Demande toi plutôt si l'Empire veut ou peut vraiment gagner cette guerre !1'Cerné, le kobold paraît défait devant les mots rudes du nain, la volonté scintillant au fond de son regard méta-humain, plus que jamais. Cette même vérité accrochée à ses mots, il est mieux que n'importe quel nain de foi, un feu preux de la ligue d'OsKarn, ces Généraux qui combattent.
Dérangé, le Librarius écrase la base de sa longue canne contre le parterre, se retournant vivement vers les ateliers des supposés croyants, planchant vers les évangiles selon Fidelis, haussant le ton.On fait silence.. Il fige son regard perdu dans le sombre granulé qu'offre son capuchon, avant de se retourner, atonique, vers le Nupseï et lui faire fi.
Lord, la voie que vous empruntez n'est pas celle que l'on vous a incité à obéir. L'Empire ne vous suivra pas, les regards.. Peut être, temporairement. Vous comprendrez que l'Histoire ne vous retiendra plus.
Spoiler (Afficher)
L'innocence ne prouve rien.
Citer Feu Lord Czevak ne vous justifie en rien. D'origine Orion, vous êtes au delà des accrédidations de pouvoir. D'aucuns n'auraient permis cela.
D'où tenez vous cela?
Un Lord Laszlo ne l'aurait permis, l'héritage ne se confie pas à n'importe qui, Lord.
Diligence.
Lord.
Au revoir.
Il enfouit sa main dans une de ses larges poches aux cuisses, et ses longilignes se mirent à s'agiter à la démarche prédatrice d'une araignée, accrochant les dents premières d'une clé, puis d'une autre jusqu'à enfermer au cœur de sa pogne le trousseau de clés. Des clés, des objets qui n'ont de sens dans une ère où l’instantané est mot-clé. L'homme dépose ses silencieux pas les un après les autres, méticuleux et soigné dans sa démarche, allant pour quitter la Domus Imperatoris. Le Librarius, droit et roît dans son état, se permit de fixer le pèlerin quitter l'hôtel de la croyance, sans trouver autre mot pour accompagner le silence pesant. Un silence assermenté des promesses susurrés par les véritables en quête de pardon, de prières et de la toute attention du Mestre des lieux, damné par les années, alternant entre nostalgie et une dépression constante.
3/276.1 : 20cy46
Ce soir tu n'as pas oublié, soirée du CdO ! Je te veux sur ton 31.
Mais.. Je ne veux pas qu'ils voient, qu'ils regardent. Ils remarqueront ce qui se meurt.
Alors.. Met un pantalon, des chaussures présentables. Garde ton trench et tes binocles en ce cas ! 21cy30. Aucun retard mon Lord, je compte sur toi.
J'y serai oui.. Plus que jamais présente, si l'adage dit qu'une moitié complète l'autre, alors compléter ses fins de phrase n'est qu'application, pourtant si appréciée par l'homme.
Les mots clés
Une matinée qui s'achève par le tintamarre des communicateurs, surtout celui de la Lady, qui d'un feulement signale qu'elle quitte le sommeil suivi d'une vague désagréables de grognements et d'insultes qui se modèrent toutes, le filtre RMT. Elle rampe, animale dans toute sa splendeur, le corps aguicheur et dénudé de tout, tout sauf de ses attributs, colliers, bracelets et les entraves imposée. Les griffes pénètrent la chair des coussins qui forment dans leur unité leur nid douillet, un ru carmin. Sa voix rauque matinale se dégage, le regard planté dans le dos de son mutant dénudé, assit au rebord de leur paradis. Les pieds dans le réel, comme s'il pataugeait dedans, retenu par l'Univers.

Mmhr.. Alors, combien de clés ? 4, 5 .. D'après c'que tu m'disais ?
L'humain en peine de mutation se retourne, le museau par dessus la clavicule, regardant la chère en coin, délaissant son communicateur quelques petitimes cyclominutes. Je ne sais pas..
Hey.. b'bé ? Qu'est - c'qui n'va pas ? Elle arque la ligne de ses orbites, visant immédiatement l'écran. Son implant passe du bordeaux au gris, détaillant les lignes, leur architecture et le ton de la conversation. Elle réprime un petit feulement, propre à elle, ce qui l'a rend toujours aussi mignonne. Elle cligne des yeux. Jay vire ses marbres clairci vers l'écran du com'.Je ne l'ai jamais vu aussi triste. T'vois, elle t'appréciait, final'ment.
Un silence.. L'Aimée, décore la joue de Jay d'un baiser chaste et s'équipe de son uniforme de police, quittant la villa pour la réalité. L'homme reste interdit, passant l'écran en hologramme, le regard veillant sur les derniers de compassion d'une humaine envers un Lord, un point final, un adieu coincé sous l'Adam.
Je suppose que c'est merveilleux de garder cette chance, cette opportunité, être à la foi à deux et l'infini, pour toujours. Et je n'oublierai jamais votre nom, Jérôme Nupseï.
Un petit rire soufflé par les narines, les genoux remontés jusqu'à entrebâillement de sa chemise.
Moi non plus Lady..

Dernière injection.. " Pour son Junkie"
Je.. Je.. Un parfum de fer gagne le palais de sa bouche dont les parois se sont teintes de mauve, la gorge se noie, bouillotte de cette encre rouge, cette graisse désagréable qui l’inonde. Jay porte une main devant ses charnues, résistant à sa déchéance, la peur derrière la cravate. A deux griffes de l'Enfin.., il babille dans le pitoyable le plus absurde dont la seule témoins ne sera autre qu'une Lady.

Je .. Je m.. eurs.. tousse Qu'ex.. Qu'ess.. pff.. crache quelques jets d’hémoglobines sur le fauteuil puis sur le sol, la gueule ouverte, les dents lavées de rouge, et les lampées dégoulinent, lentement. L'humanimal se retrouve privé, sur les pattes, les salines quittant ses orbes pour se mêler aux aigreurs de ses entrailles. ll tente de neuraliser, sans succès, devenant complètement faible, impotent, implorant une explication, lui qui pensait vivre.
Non, tu vis. Noctis..
Spoiler (Afficher)
Comme certains l'auront devinés je reprends le style d'EDC de Hey Wake up, fabulé à l'aide des RPs de certains personnage. Si vous y " paraissez" ce n'est pas un hasard. Volontairement décousu, avec des easter eggs. Et une dédicace à une discussion avec un JD dans la gare de Lille Flandres smiley. Maintenant les Edcs futurs paraîtrons en non-référencés en concordance avec mon jeu. Merci aux joueurs avec qui j'ai pu jouer durant ces quelques mois. Pas de listing, juste tous les articles sont une preuve de ça. Evidemment merci à Norah pour ce long RP tombant dans une période qui ne t'arrangeait pas forcément. Tu m'as pourtant offert très certainement un des meilleurs RP, je n'oublierai jamais cet investissement.
  • 1 Easter egg : livre existant IG.

Informations sur l'article

Carminae
20 Février 2017
1875√  10 3

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◊ Commentaires

  • Zlatows (31☆) Le 20 Février 2017
    You are a filthy xeno-lover, rebel, heretic scum !
    Here's a star for you fam' *
  • Leviathan~47056 (505☆) Le 21 Février 2017
    dis shit is lit. *
  • Norah~50792 (365☆) Le 22 Février 2017
    - Suis-je parfait ?
    - Presque parfait.. Tu l'serais avec des plumes.
    - Un jour, qui sait...

    Tout est parti de si peu, pour arriver lentement, doucement, à une finalité parue peu à peu comme inéluctable..

    - Quand est-ce que je pourrai ?
    - Pas encore.. L'Empire a souffert, il a besoin d'un Haut-Dignitaire comme toi. Encore un peu..
    - J'ai fait la moitié de mon mandat. A sa fin, je veux...

    Tout s'est mis en place pièce par pièce. Régler les affaires courantes, semer les mots qui laissent deviner ce qui arrive. Annoncer, à demi-mots, puis publiquement, une fin.

    - Je veux tes livres sur la matrice. Je veux apprendre.
    - Tout ne s'apprend pas dans les bouquins.. Tu verras, la matrice s'apprend surtout sur le terrain.
    - Je veux être parfait.
    - Et tu le seras.. tu me dépasseras, j'ai confiance en toi. Et je serai là.

    Mais ce qui aux yeux d'un secteur amorphe et indifférent est une fin, n'est en fait qu'un renouveau. Un nouveau départ pour deux, qui un jour se finira en Un. Un jour.

    - Tu m'aimes toujours autant..?
    - Tu es parfait...

    [[Merci à toi, c'est parti de rien et ça a été un tout superbe. j'ai hâte de poursuivre !]]