Cacher
Demain aube , couvre - toi.
No expression, no expression
Hide my head I wanna drown my sorrow
No tomorrow, no tomorrow
L'Imperium s'engouffrait sous une nouvelle année , offrant à tous ce perpétuel attrait pour sa grande luxuriance en dépit des chaleurs et de ses inverses. Elle se fait passage à travers les artères ; et entraine avec elle chacun des personnages : Nobles, Loyalistes, Hostis et innocents. Ils profitent et se nourrissent du peu dans leur gamelles et pourtant lorsqu'elle déverse sur leurs hanches la douleur annuelle de leur effort ; n'en reste qu'une promesse d'éternité. L'Ordre Noir rongeait à même les agents , aveuglement qui depuis une vingtaine d'années effaçait le principe même de ressentir. Personne n'applaudissait , personne ne riait , personne ne pleurait et ces dénominations ne sont pas que de vils surnoms ; il s'agissait de véritables personnes qui aujourd'hui même respirent devant les simulacres des honnêtes hommes. Ces honnêtes hommes dixit les loyalistes , avaient visités le dit bunker , ils y étaient resté enfermer et puis torturer de manière si effroyable que rares étaient ces distractions ; et plus rare lorsqu'ils s'adonnaient à ramener du rab.Gamma était soucieux , sceptique et il n'était pas seul. Épaulé par Upsilon qui tous deux ne faisaient que suivre des directives allant parfois à l'encontre des consignes que l'on apprend aux recrues. Le Brigadier et son Colonel étaient anxieux d'un temps si précieux que lorsque l'un soulevait sa main aux doigts longilignes pour y agripper la petite crosse jusqu'ici volontairement délaissée à l'inutilité ; l'autre en avait l'impatience jugulée et d'une abysse sans teneur. Tous deux au cols remontés, l'un avait celui du trench - coat et l'autre du cosmopolitain masquant l'oreillette où des ordres y étaient hurlés sans précédents. Les archives en tiendraient compte ? Une méticuleuse tâche à accomplir , leur voix étaient suspendue et face à la rigueur de l'acte pouvaient - ils avoir une âme estampillée ? Ainsi maugréant un sourire l'ancien et Colonel s'approcha se voutant vers l'oreille de son supérieur habillant ses lèvres pâles au son net des craquements d'os de la victime.
Ruben avait semé dans ses gestes la symphonie du félin , habillant ses faits jusqu'à ses ombres méfiantes dans lesquelles par le passé l'avait embrigadé dans des situations délicates. Alchimie d'éther face à cette aube de sentiments estompant la noirceur que mordent ses nerfs. Excitante douceur domptant la furieuse colère simulacre de celle du Commandeur. Tout se qui s'y dégage : un arôme de stupre.
Ruben avait semé dans ses gestes la symphonie du félin , habillant ses faits jusqu'à ses ombres méfiantes dans lesquelles par le passé l'avait embrigadé dans des situations délicates. Alchimie d'éther face à cette aube de sentiments estompant la noirceur que mordent ses nerfs. Excitante douceur domptant la furieuse colère simulacre de celle du Commandeur. Tout se qui s'y dégage : un arôme de stupre.
- Une partie de billard avec les dames , Brigadier ?
C'est à cette aube qu'il fut délaissé contre un mur soumis au silence désastreux. Ce cœur si imbécile d'avoir senti son autre effleurer son âme par des baisers les plus régalés , par les louanges lascives et ces nuits à reculer. C'était une abysse qu'il s'acharnait à construire , un ébène dont l'encre fuyait à chacun de ses souffles asphyxiés. Dans une démarche vouté de faune , pesant sur ses épaules le désespoir du sommeil cette fois - ci rouge. Ainsi étampé contre son rempart , telle une créature , Gamma suivait les mouvements du Ruby à même de son regard éteint , ses mots semblaient bousculer ses cordes d'harpe. Des sons estampillés , lugubres de grondements jouant d'un faciès amical et tolérant. Comme s'il renfermait une poche de rancune , amèrement glacé au zéro absolu. Ils se connaissaient depuis une bonne dizaine d'années, nombreuses sorties et exécutions opérées ensemble et jamais , jamais aucun aveu de camaraderie , de mots envolés , d'évocation de colère à en éclabousser une noirceur de sincérité.
Confirmant ce qu'ils étaient , emprisonnant des cohortes de souvenirs refusant la voix , même pour un sourire.
Confirmant ce qu'ils étaient , emprisonnant des cohortes de souvenirs refusant la voix , même pour un sourire.
Ruby s'attardait un long moment , redessinant le pourtour de ce nouveau visage qu'il présentera à compté de ce jour. Il restait tout du moins incapable après une sacrée bouffée d'air à bouger de ses gonds pour un temps soit peu partager un souvenir d'époque. La nuit s'accordait aux heures les plus encrées, ils avaient parfois la difficile manie de fermer les yeux, maugréer étant plus facile que distribuer des syllabes ou s'écorner autour d'un billard à scander mille défis face aux femmes qui joyeuses se permettent sans la moindre trace de fatigue ; sombrement vêtues , riche et luxuriante , étoffée de malice. Tous deux , Jay et Ruby , manufacture de complexes de qualité , que même nu manifestent une domestique pointe de charme. L'un subordonné à l'autre , ils se regardent , s'interrompent aux même regards et aux mêmes mots. Le grade n'est qu'un habit , et la couleur de le leurs muses n'en feraient jamais des duellistes.
Il y a cela dix ans , Ruby avait dépassé le portail du pardon impérial en piétinant le sol macabre et encore tâché de bouillies de corps meurtri en ce sol. Le Bunker était sa première gorgée froide, il avait déjà l'air d'être naturellement encensé , que ses pas rendait l'écho galopant et son sourire brun , ses lèvres charnues et ses dents droites taillaient une longue tige surmontée d'un bol dont le foyer était d'un vermeil.
Il avait ces traits vieillit , vétérans et d'une ancienne ère , mais à en croire que jamais cette distance n'avait pu rompre un sentiment de confiance pour Jay.
A la hauteur , sans même encore argumenter ou encore s'amuser il se permit d'une accolade, résumer l'insatiable envie de se présenter. Ils avaient à faire face aux rumeurs non fondées , assumer les choix d'un extrémisme incompris , d'être pris pour des illuminés et attardés. Dans le fond ils se comprenaient , ils n'éprouvaient pas le grondement d'un tambour battant , les étendards et le carré formé à longer les avenues d'une démarche paramilitaire totalement provocatrice. Méticuleux , il garèrent leurs mouvement dans l'Ombre, siamois de geste , de pensées et de mots.
Le respect étant leur vertébral , protagonistes du hasard prêt à éventrer la vérité contre quelques sceau de pleurs d'aveux.
Il avait ces traits vieillit , vétérans et d'une ancienne ère , mais à en croire que jamais cette distance n'avait pu rompre un sentiment de confiance pour Jay.
A la hauteur , sans même encore argumenter ou encore s'amuser il se permit d'une accolade, résumer l'insatiable envie de se présenter. Ils avaient à faire face aux rumeurs non fondées , assumer les choix d'un extrémisme incompris , d'être pris pour des illuminés et attardés. Dans le fond ils se comprenaient , ils n'éprouvaient pas le grondement d'un tambour battant , les étendards et le carré formé à longer les avenues d'une démarche paramilitaire totalement provocatrice. Méticuleux , il garèrent leurs mouvement dans l'Ombre, siamois de geste , de pensées et de mots.
Le respect étant leur vertébral , protagonistes du hasard prêt à éventrer la vérité contre quelques sceau de pleurs d'aveux.
Jay se leva et détacha son séant du fauteuil , examinant brièvement le visage de Ruby. Celui - ci , assit sur le sien savourait son Ambroisie dans un verre carré et taillé en sa croupe , le remuant d'un geste assez banal du poignet levant son vieux et espiègle sourire sur le Brigadier.
Pourquoi diable ce sourire ne me dit-il rien qui vaille ?
Pourquoi diable ce sourire ne me dit-il rien qui vaille ?
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Informations sur l'article
L'Or Noir.
17 Novembre 2015
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◊ Commentaires
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Norah~50792 (365☆) Le 17 Novembre 2015
On a décidément de gros points communs quant aux musiques, monsieur Gamma.
Et putain, t'écris bien. ^^ -
Jay (569☆) Le 18 Novembre 2015
Norah , décidément c'est la seconde fois !
Emaelle , Merci beaucoup ♥
Ruby , tout est dit par mp.. mais j'adore toujours autant de relire tes mots ici là.
Derek , merci poto -
NeufCentÖnze (1795☆) Le 19 Novembre 2015
Super article sur Hallon !