EDC de Jay

J'ai une conviction dans mon lit.. Un sac avec deux millions de crédits impériaux sur ma table basse. Pourtant j'ai tiré le tout à l'obsolescence.
C'est un peu, ces petits poils dans le ragoût d'écureuil. Sûrement à cause de cette manie de faire de la merde et de l'étaler dans un bol devant trente abrutis. Triste vie.
Pourtant deux millions mon petit Jay, plus de dix ans à faire l'esclave sous l'indice d'une idéologie sans finir dans le caisson. J'ai envie de les balancer , de m'en faire un bain et de dormir dedans. Dans tous les cas y'a que dans les films de l'ancien monde où les connauds s'éclate à ça. C'est comme la kro, après faut tout ramasser.
Un soir j'ai entendu un nobliau narrer ses faits sous une maxime :
Bien mal acquis ne profite jamais. Je suis sûr que c'est un ambassadeur ou un banquier qui a du sortir ça. Pourtant dans mon cas, j'aimerai en brandir une :
" Casse la gueule aux patibulaires , c'est bien."
Ce soir , un truc déstabilisant, j'ai rendez vous en Orion pour trancher une tête.

Allez, les cachettes c'est pour les lâches. J'ai une piaule , un cerveau si je fais l'addition des deux je trouve...

Bipbip

C'est parti.. Je ne dois pas agir autrement que d'habitude. Les additions attendront.
Les codex peuvent aller se rhabiller, bien vu.
Je n'ai pas une seconde à perdre, je peux gagner du temps en y allant. Ce soir il y a forcément une conférence ou une connerie dans le genre. Les Sous terrains sont forcement libre de passage. Sauf que je ne sais pas hacker un Sas et je suis certain qu'on peut m'aider, j'ai toujours un pass.

J'aimerais l'entendre me dire..Et si on meurt? Ce n'est pas grave, on fera demi tour et on prendra l'autre chemin.

911 fixait les hauteurs de la ville à travers la baie vitrée de sa demeure. Cette nuit un de ses plus fidèles homme allait tuer. L’Ordre Noir était connu pour sa violence et sa barbarie mais celles ci s’appliquaient aussi à ses membres.
Gamma avait commis une erreur, ce n’était pas la première, et il fallait qu’il comprenne ce qu’était la discipline. Sa sœur, Kera, avait été la source de ses égarements, de ses questions et de ses doutes… mais cette nuit, elle serait le moteur de sa haine.

Son sang doit couleur… ramener sa tête, soyez sans pitié.

Le Boucher se frotta les mains et s'alluma un cigare. Savoir qu'il allait faire couler le sang de cette hérétique le mettait simplement en joie.

L'ennemi est toujours proche Les autres...? Notre pire faiblesse, sauvez une âme qui n'en a pas envie, reviens à se poignarder sois même.. comment peut on être aussi naïf? à croire que les gens qu'on aime n'auront jamais la force de nous trahir?

Mon éveil était semblable au néant... l' âme vagabonde ici et la, deux ans de silences et d'absences... aucun ennemis à l’horizon, le temps les avaient effacés, éloigné du moins. Mes plus beau rêves avaient déjà un pied dans la tombe

Secteur Rebelle - dans un lieu maudit -
Le voila qui entre, mains dans les poches, il s'installe négligemment face à moi, me regarde, m'aborde d'un sourire Tel un branleur qui s'est encore fourré dans un sale pétrin. Mon regard le toise.. Je n'étais pas d'humeur à le consoler, pas d'humeur à réellement l'écouter. La déception et la colère régnaient dans la pièce.

A quoi bon vous dicter ses réponses, ce ne fut qu'un tissue de mensonge. Une ruse pour m'approcher, il était venu prouver sa loyauté à cette merde d’extrémiste impérialiste, de quoi vous tirez une balle dans la tempe. Mon frère un membre actif de cette secte, peut être bien le seul couillon à œuvrer pour lui.

humm, revenons quelques minutes en arrière, il avait fini par braquer cette arbalète face à moi..en bredouillant qu'il n'avait guère le choix, qu'il lui fallait ma tête pour continuer à vivre.. Mais ...qui voudrait d'une vie pareille?

J'en avais bavé rien que pour lui mettre une claque. Ce connard de 911 m'avait - il envoyé dans un piège? Dans tous les cas , je n'ai jamais autant eu mal de recevoir une dague dans la cuisse. Elle s'était levée, elle soufflait ses soupires verbaux devant moi. J'accrochai mes ongles miteux , rongés par la pression, mes pensées affichaient l'échec. Mes larmes montaient aux commissures, j'y croyais pas, était- ce du sang ou juste de l'acide? Je tentais de serrer de toutes mes forces le manche, lui même dans la cuisse. Je tirais sur celui - ci à m'en couper les chaires.
Ces frissons comme crises électriques , j'en suais , j'allais exploser sur place.
Je l'avais sortie, elle bavait de mon sang, gouttes crémeuses venaient s'étaler entre mes jambes, pantalon suintait déjà la fraicheur purulente.
Mon poignet pivota afin que la lame soit en mesure de transpercer de plein fouet Kéra. J'image, mais mon regard vitreux se leva vers elle , elle ne cessait pas de m'insulter, de se foutre de moi. Je lui plantai celle ci en revers, en pleine hanche , mes mains vinrent simplement accompagner son déhanché tombant et la coucher.
Mes mains.. nerveuses tremblaient , assit un moment à côté de la dépouille je tentais d'appliquer les premiers soins, mais dans le bouquin je me souvenais que des trucs basiques. J'enfonçai mes doigts dans la plaie inutilement, je savais pas quoi faire mais la douleur fut une réponse suffisante pour estomper l'action définitivement. Je me suis fait un bandage ridicule avec mon propre futal, pour fuir ça va être très galère.
Kéra agonisait et je l'entendais à peine.

Tu ... ne t'en.. sortiras pas..comme ça..

Déjà bien pâle et la fièvre s'installa prestement pour m'emmerder tiens, il fallait que je tranche la tête de Kéra c'était ce qui était convenu. Je me suis donc redressé avec difficulté et enfin je parviens à m'installer sur elle, tout en arrachant d'un coup sec la dague plantée en elle. Bien sûr que je tremblais, et oui j'ai fais n'importe quoi..
J'ai saisit la brune par sa chevelure rebelle, et lui fit le discours qui ferait bander n'importe quel fanatique.

Kéra.. T'es accusée d'avoir foulé le sol impérial , de m'avoir enfermé une année en caisson. D'avoir torturé et provoqué l'Ordre Noir, que cette cuve te rappelle les différences entre toi et moi..

J'approchai donc la dague de sa nuque, appuyant dessus avec les forces qu'ils me restaient, tout en sciant son cou jusqu'à lui trancher la tête. Un fois la tâche fut terminée, je lâchai le tout sur le sol pour le me lever vers la porte de sortie.
Je me souviens pas avoir autant dégueulé de toute ma vie, mais je pouvais rester là. Mon communicateur vibrait bien trop pour m'offrir quelconque plaisir, je fermai mon trench - coat en activant la furtivité tout en trainant ma patte.

J'ai pu apercevoir Cherakanon, Thorfin j'ignorais ce qu'ils branlaient déjà là mais, pas le temps de les questionner. J''ai pris le premier T-cast pour aller dans le sud, là j'étais sûr qu'aucun d'eux seraient dans le coin. J'ai boité jusqu'à l'Annexe Rebelle, et là au virage je vois Aillas qui fait guet, pas possible de passer il va remarquer le sang à coup sûr. Alors je suis remonté vers le CM et pareil l'entrée était surveillée par Mik et aux alentours Poulpo. Je me suis dis que je suis tombé dans une alerte intrusion. Je me suis donc planqué, je n'avais que ça à faire. Je sortais par moment , je voyais Lou et Pixelle dans les parages qui fusaient..

911 à la radio m'ordonnait de quitter le secteur, je pense qu'il n'y avait que mon cœur qui comprenait ma situation.
Après deux heures de galères, j'ai pu passer par l'Annexe qui était déserte à la fois à l'extérieur et à l'intérieur. Je me suis jeté sur le SAS précipité, le décapsuler m'a prit plus de temps que de descendre en ST, je regardais derrière moi j'avais les boules de me faire chopper comme ça. Une fois dans les ST, je me suis trainé durant dix cycles minutaires. Une fois en secteur maran, c'était comme si de rien n'était, le bunker c'était pareil sauf que j'avais été félicité.
Était - ce une illusion ou un délire? Je n'en sais rien, mon com m'affichai le contraire.

J'aimerais tant avoir du repos.. Un peu de tranquillité mais pas forcément la prison.
Suite à cette opération, des nouvelles unités avaient été affectées à l'Ordre Noir. Parfois toutes n'arrivent pas à obéir ou simplement à comprendre, il ne faut pas croire que personne n'est à l’abri des punitions.

Rapport du 1/251.1

Secteur Maran

Opération Lambda.

 L'opération de ce soir, consistait à capturer l'unité

déviante Lambda. Pour résumer il devait dans le cadre d'un

ordre , aider Alpha au suicide alors qu'il était en 

détention ferme. Lambda a décidé de saboter le suicide

et le rendre caduque. 

Alpha donna l'ordre ainsi de la capture de l'unité Lambda.

Unité Lambda est recherchée pour désobéissance à Alpha, sabotage et manquement à son devoir.
Sa capture donnera lieu à une transformation volontaire en combine.

Le soir, moi Gamma je demandai la mobilisation

 des unité Delta , Pi et Epsilon. Nous avons passé

 quelques cm à nous préparer. J'ai passé les instructions

et demandé vérification des armes et armures.

Une fois près, je donnai le 204 rue du secteur un, comme

lieu de rendez vous. J'ai passé quelques cm à attirer Lambda

et enfin une fois arrivé, les unités étaient disposée telle.

Pi aux abords de la porte afin de couper la fuite, Delta 

face à lui serrant l'étau. Epsilon derrière moi en appui.

Dans un premier temps j'ai expliqué à Lambda l'avis de 

recherche, il tenta de fuir. Pi et Delta ont immédiatement 

interagit, le clouant au sol, Pi avec l'aide de son taser et Delta

a l'aide de son poids.

Nous avons mis 12 cm à capturer ainsi Lambda à 4 unités sur lui.

La voix de Gamma semble s'abaisser d'un ton, sous ce détail honteux oui. Il reprend la lecture de son rapport.

 Epsilon et les autres l'attachèrent

 et ainsi nous avons embarqué le prisonnier 

jusqu'au Bunker et à la cage.

Epsilon a néanmoins parlé trop fort à propos d'Ellioth, sans

tenir compte de la clause et du secret opératoire.

Le prisonnier s'excita rapidement, se tournant vers moi.

Il vint donc tenter de me raisonner, il m'appela " Jay" et

certifia d'un ton honnête et sincère , je cite 

" Ne devenez pas comme 911, vous aviez des projets

ne vous détournez pas d'eux. Que vous est - il arrivé?

Que vous a t il fait?"

Durant une quinzaine de cm, je fus victime et 

une faiblesse apparu , me faisant plier genoux à terre.

Delta Ordonna à Epsilon de faire taire le détenu.

Je fus donc remis à l'Ordre par Delta.

Souffle sur cette dernière angoissé par l'audit. Et la répète, enterrant
quelconques doutes.

 Delta a très bien agit.. Rien à redire.

Je repartis avec Epsilon, après avoir appelé et attendu

Pi qui ne donnait plus de nouvelles. J'ai quitté le bunker,

Epsilon avec moi. Une fois le digicode obtenu , nous

nous avancèrent dans les lieux en prudences.

Ellioth était assis en salle nord, sur le lit commun.

Il fut prit de surprise, d'un pas méfiant il recula.

Espilon proche de lui, fit pression.

Je décidai alors de le menacer, faisant mention de

Lambda. Il se rendit  après grognements et paroles

sales. 

A partir de là, il a rejoint la cage avec Lambda, je n'ai pas

eu de retour sur la nuit, actuellement, Lambda semble

être en transition. Ellioth semble encore avoir du 

pouvoir sur lui. Nous tentons d'y remédier.

Eta fit entrée très fifille avec une sucette en 

bouche et des airs de politesses, je lui ai prévenu

d'oublier cette politesse ici. Quant à la sucette, 

je préfère vous laisser vous en charger.

J'ai chargé Béta de surveiller Eta de loin, l'encadrant.

Fin du rapport

Un jour il ne sera plus là , il ne souhaite pas ma disparition mais qui m'assure qu'il sera là tout le temps? Que je resterais encore six années de plus sous son commandement. Je resterais son lieutenant et ami.