EDC de Jay

Il faisait pas chaud, ni froid. Pourtant la sensation de n'être qu'une flaque est constant. Les bars étaient pleins, faut le dire c'était l'heure de pointe, la fin de la journée et une bonne partie des ouvriers étaient sortis de leurs planque. La plupart du temps c'était le vautour allongé sur sa chaise ferrée, toujours sur son deck à pianoter aisément. Son écran holographique défile aussi rapidement que le regard des patibulaires sur le cul de la serveuse. Tiens, une nouvelle serveuse.. Au bout de la rue, kobolds et trolls se mettent l'un sur l'autre verbalement contestant les derniers résultats de dreadball. Le match était serrés et soit disant les kob's trichaient et l'arbitre corrompu. Le sport c'est le sport les filles.
Le temps n'était pas lourd, rien de neuf comme dirait l'outrilien affalé sur sa chaise, à picoler sa pixilienne. J'avais des retours sur lui. On disait qu'il tirait pleins de coups, maintenant je comprends un peu quels genre "coups" c'était.
En parlant de coups, en voilà un beau de coup..

Encore une attaque, invasion, prise de contact qu'importe le nom qui sera donné au piétinement de ces monstres de titane. On parle jamais des pantins sous les combinaisons. Peut être on-t-ils peur où sont-ils forcé à faire cela. On parle plus généralement d'un certain Vexander, éradiquant les libres penseurs. Ces clichés, le cri emprisonné à jamais. On ne retient que la souffrance, mais jamais l'espoir d'une vendetta qui irait jusqu'à faire trembler la dentelle de la Legatus Extabelle. Le décors, on croirait presque que tout est une pièce montée. Il fallait que je vois ce pan de l'histoire du meurtre. Comme si j'allais changer quelque chose? Si j'avais l'étoffe d'être un héros rebelle, je mettrais une perruque , du vert à lèvres, en allant cuir le sas impérial comme s'amuse à faire Чумачечая.
Je pensais que le secteur orion qui sonne quand même mieux que "maran" était considéré réellement comme terra-imperium volée ou occupée par la rébellion.
Un secteur saccagé par les opinions tellement tranchées qu'un histogramme serait impossible à faire ou juste inutile. Entre les pluie acide qui traverse le plafond et réveille le clampin de service endormis et les assassinat pour une paire sein. Je ne vois pas vraiment la différence entre les deux secteurs. Peut être l'organisation.
La force de la rébellion c'est l'unité, mais certains en ont légèrement rien à faire de ça, le point commun c'est que si c'est l'occasion de foutre en l'air la notion de "sécurité " là bas. Les pires se ramèneront.
Les rafles reprendront, enfermant les résistants sur les front dans les débris des immeubles torpillés par les tirs et fusées.

Contrairement aux fanatiques, la sédition est une vie, qu'importe la mort puisque la renaissance se fait dans le vague. Un rebelle prit au piège peut fuir et faire son show pendant un instant. L'unité c'est d'abord être prêt à mourir pour le plus faible ou l'inverse. Nul besoin de martyriser des murs, des matières et du temps à fracasser un mur par des lettres, ou le façonner pour un buste. Le sang reste rouge, se putréfie. Naturellement il vaporise l'ambiance, ce qui me fait vivre c'est de penser à la prochaine mort.

Mais.. Je ne pense pas qu'à ça. Quand je déambule dans la rue, je me demande qui je vais croiser, ce qu'il va m'arriver et ce que je retiendrais. Si tu te fais tabasser, c'est pas une attaque. Si on t'insulte, ce n'est pas une injure. Si tu cuves, soit t'es un con. Soit faut réfléchir et t'élancer autrement. J'ai eu droit à ces méthodes, bien sûr j'avais peur.
Évidemment j'ignorais quoi faire, et encore maintenant je pense à ça.

Oh .. Par exemple au loin. Amiral Kah le grand gnoll , un Leader Rebelle qu'on ne voit pas assez souvent dehors. Et là , celui qui vient de passer avec sa douille au bec , un impassible. L'esprit de Lance peut être qui vogue là, ou la figure même. La gueule du rebelle. J'en sais rien à dire vrai. Les grandes figures qui habitent sur les terres rebelles, dont partis du décors. L'habit que tu ne porteras pas, lui le porte parce que ça lui va bien et non parce qu'il le mérite, contrairement à une autre doxa.

On pourrait penser qu'on parle bien trop des hommes, affichant ceux-ci avec un grand R. Mais.. Faut dire le le D de Dreadcast fait référence aux femmes. Secteurs confondus, le féminisme est une belle forme de rébellion. Et elles dominent les deux terres, ce qui pour certain peut être malheureux. Par exemple en ce moment le LR QG c'est Чумачечая et là bas ils ont la Legatus Extabelle. Si je m'imagine le pouvoir des femmes, on me prendrait sévèrement pour un charlot. Mais je pense souvent à Nymphyra, une elfe en Orion qui joue très bien les charmes. Je me dis qu'elle s'en sort plutôt bien avec certains. Mais bizarrement, on ne les revoit pas aussi souvent que d’antan.

Il m'a fallu du temps , j'ai vu des choses d'un côté, mais que sont-ils de l'autre?

Quand j'ai transfuge, dès mon arrivé en secteur maran, j'ai remarqué visuellement la différence. Il n'était raisonnable d'employer l'impossibilité du phénomène. C'était vraiment ça, les building, les néons, les impérialistes. Les patrouilles de militaires, canons en bas, en rang surveillant chaque individus. La garde impériale , là en train de marcher vers moi. Que faire? Se décaler car ils marcheront même sur leurs propre mères.
Ce genre d'événements ne m'a même pas étonné, puisque là bas.. Non il faut que j'arrête de comparer. On est ailleurs là.
Bien alors il fallait impérativement que je me rende au Centre d'Information pour l'Emploi, peut être je trouverais un emploi et du boulot avant que l'administration impériale me plombe mon saut.
Donc arrivé au CIPE, qui était un bâtiment qui n'avait pas l'air aussi gros que les précédents buildings. Je me suis permis d'y pointer le nez. Il n'y avait personne, enfin personne pour moi. J'ai vérifié sur mon terminal portable, la directrice du service se nommait Heykeyne.
Des gens parlaient, il y avait une effrayante file d'attente, des conversations et annonces par micro. Ça résonnait à travers toute la grande salle de distribution. Les guichets étaient déjà pris et les Trolls comme Orcs apprenaient aux vautours à voler de queues en queues. Quand je tentais d'interpeller un mec, ou une femme.. Et bien on me disait d'attendre, dans le bruit. On bouge à grande vitesse.
J'ai du me mettre de côté et traverser toute la salle en diagonale, j'étais arrivé devant un espèce de terminal qui a directement détecte ma présence. Un hologramme s'est projeté, ce qui me fit reculer par réflexe.

Salvete :M.O.I.L.I-MOniteur d'Information de L'Imperium. Identifiez-vous.

Salut, moi c'est Jay.. Est-c..

L'Imperium à besoin de vous, ne laissez jamais la vermine passer le sas, donnez votre vie pour l'Ambassade.

Oui.. Mais où je do..

Rendez-vous en Organisation Impériale, engagez vous, ne pensez pas au futur. Engagez vous.

Mais, non, je vous demande si ..

Non? Négation? Dissidence, les forces d'interventions sont en approche.

Hé non, mais j'ai rien fais !

L'impérium à besoin de v.. L'impérium à besoin de v..L'impérium à besoin de v..
L'impérium à besoin de v..

Bon, merci je me débrouillerais..

C'était le début qui était compliqué, rapidement j'ai été contacté par les dummvir, conseillers de réinsertion. Le miens se nommait Lady Nadel , elle était très gentille, mais très sèche et peu bavarde. Elle devait débuter dans le domaine ou alors elle me croyait vraiment sûr de moi. J'ai eu du mal à passer ces épreuves, j'ai du rédiger de ces pamphlets , surtout pour Vexander.. Et le Directeur de la chambre des lois Landelor.
Très embêtant, pointilleux. J'ai échoué à toutes ses épreuves et perches qu'il m'a balancé. Mais il fut clément de m'aider avec un minimum de points.
J'ai fais la rencontre de mon meilleur ennemis. Je ne pouvais rêver mieux que de ça..
Sincèrement, je ne souhaite à personne de tomber sur une plaie pareille.
C'était le Lieutenant Dodja, il était d'une observation mitigée. Je pense qu'il doit être clairement dérangé. Deux solutions, soit il vient me pourrir la journée, soit l'embellir avec une bonne nouvelle.
La première fois que je l'ai vu, il m'a carrément attrapé, et m'a pointé de son arme. Alors n'imaginez pas la tête que j'ai à chaque fois que je le croise de loin.
Ca me met parfois hors de moi, je perds mes moyens, mais j'ai finalement compris qu'il était complètement dérangé. Et je suis de bonne foi, j'admets avoir un comportement excessif, mais bon. Son métier n'est pas de me pourrir la vie.

Si je me rappelle bien, une fois il était venu me cueillir alors que j'étais menotté depuis 14 cycles dans une pièce. J'avoue que j'étais déboussolé, c'était juste après l’exécution de Dayla, une pseudo rebelle qui a transfuge, je n'ai pas trop envie d'en parler.
Il avait débarqué l'air de rien, c'était louche, il s'est approché de moi furax. Il m'a plaqué contre le sol, son genou faisait pression sur ma colonne, m'empêchant de tenter toute forme de résistance tiens. Il s'était approché de mon oreille pour me dire un truc, que je n'oublierais jamais.

Tu n'imagines même pas la chance que tu as eu.

Sur le coup, je ne comprenais rien. Mais si je pouvais revenir en arrière et lui répondre sous un ton arrogant, je lui aurais dis certainement.

Vous savez Leut'nan.. Vivre , le fait de respirer , vous croiser dans la rue n'est pas une souffrance, elle n'en est plus une. Mais le fait que vous vient l'immense idée de penser à moi, le fait d'être traqué et rechercher. Vous autres, m'infligez l'existence.

Souvent sur le moment, je dis n'importe quoi, ou du moins je n'ai nullement réfléchis à ma réponse. Prévoir des questions ou des scènes, prévoir deux , trois répliques pour avoir l'air d'un sacré malin. Je passe pour le dernier des malfrats, crasseux et ripoux quand je finis derrière les barreaux. Humilié par la matrice qui m'affiche en tête de liste, là en prison seul. Du moins lorsque l'affreux n'est plus là..

Bien, il ne faut pas dire que je ne fais que m'attirer que des ennuis, pourtant j'ai essayé de comprendre à qui j'avais à faire. J'ai trouvé des occupations, une place et une mission prédestinée depuis tant d'années. Certains trouvent la voix ridicule, les efforts donné pour en arriver là. Mais je sais que ceux qui m'attendent là bas, ne me verront plus. Je l'ai toujours dis, pour entendre la vérité il faut deux personnes, l'une pour la dire et la seconde qui veuille bien l'entendre.

Avant de terminer là où j'en suis aujourd'hui, j'ai travaillé au militarium, la base impériale, le poste de première ligne. J'avais des frissons quand j'y étais, surtout lorsque je suis passé soldat de rang. Une fois , je devais passer un entretiens avec le fourrier Tého. En attendant, dans le hall , alors que mon regard pêchait sur la curiosité, je me suis approché d'une plaque métallique soudée au mur. Une empreinte digitale y était empeignée. J'avais vérifié à l'avance les alentours, afin de ne pas révéler ma nature curieuse dès la première heptade.
Et bien en fait, j'ai été identifié comme soldat du militarium et un hologramme s'est affiché face à moi. C'était un soldat en tenue de cérémonie, tenant son fusil laser par le garde main, la crosse au sol. Il avait ses épaulettes de cristal , son armure tactique sur lui. Peut être était-ce l'ancien uniforme du soldat?
Je suis resté là à l'observer, c'était une image fixe, un bruit de radio se fait entendre, les ondes et crissement désagréables se font entendre.

Salve... Avant d'être quelqu'un; je suis soldat. Soldat de l'armée impériale, j'ai donné et sacrifié la famille et une vie correcte qu'un commerçant et simple réserviste aurait pu avoir. Je me suis engagé , pour défendre la terra imperium. Préserver le calme, la sécurité et ne jamais faillir à ma mission qu'est de tenir le front. Nous sommes une légion, nos armes similaires joueront l’hymne des milles disparus. Nous mourrons pour l'Imperium, pour le Legatus , et pour les citoyens. Je n'ai pas de nom aujourd'hui, nous reposerons sous le nom du Soldat Inconnu.
Pro Imperium !

Près de la fin, les mots sont toujours frappant, belle propagande.. Mais d'un côté, c'est un sacrifice à faire oui.
Tout se termine par une note. Parfois elle est chiffrée, et annonce une crise d'hystérie de la part d'un tiers. D'un autre côté se teint sur une feuille la trace d'un futur disparu. Les artistes et compositeurs achèvent leurs séances par une une note unique et alléchante. Fausse note pour ma part, la souhaitant mélodieuse elle s'envolera avec sa rumeur or bruit n'est vent de rien.