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Décadensce idylique.

TEXTE IV
Préface de Bewell
Décadence idyllique.

Ma vaisselle criait entre les mains de mère. De puis mon antre, meublé sous le modèle de l'étudiant rigoureux, garnit d'un bureau servant de comptoir aux alchimie électriques puisant dans la matrice. On y trouvait de tout, par exemple mon deck. Un deck lyria blanc aux bords noir. Ce deck émettait une mélodie curative. Surement datait-elle de l'autre monde, le rythme grimpait à toute allure, sachant mélanger l'agrume de ma colère aux pulpes de ma tristesse qui poigne mon cœur sentimental. Mon casque aux oreillettes épaisse et confortable était déconnecté du lyria, me permettant en tout confort de subir cette éloquence musicale. J'avais tapissé mon bureau en synthé bois de lettres administratives, coulées par la cire, qui abimait le support. Puis... La musique s'arrête.. Pour reprendre à nouveau, l'écho de la dernière salve est régénérée par la naissance de la nouvelle. Sans être lassé, par ma posture idiote, je reste assis en tailleur, mon jean abimé plissé par mes jambes pliées, caressé sous mes paumes qui se contractent aux allés et venu des pics musicaux..
Mes yeux ou alors mes paupières trempée par la sècheresse de mes larmes tremblent..Mon visage est encastré dans ce moment , ou tout chamboule en moi. Cet espace temps où la mélodie transforme la réalité en un rêve.
J'étais là, mais absent
.
Je prévoyais sa réaction, ce dont elle faisait avec lui. Ses tiags écrasant les fissures cicatrisée de la terre. Elle qui arrivait à ses épaules et qui sans cesse dodelinait de la tête renaissant sous une autre épaule. Elle avait noué ses doigts encore tiède d'une union précédente, aux siens. Et j'arrivais sur mon celeris Z, pesant de tristesse, j'effectuai un dérapage contrôlé à la perfection, arrêtai mon engin, sans faire attention à eux. Je l'installai contre un mur puis je l'ai vu.. Et je lisais son regard susurrant son amour pour moi. Et moi, sourire en coin, comme si j'étais sûr de mon acte, lui n'existait plus. Il n'y avait plus que cette connexion, moi et elle. Je détachai mon regard pour lui faire voir mon adieu, sans faire de mauvais pas, et accomplir la chute d'un conte idyllique. M'enfermer dans une cuve, sans qu'elle n'arrive à temps pour me délivrer et sombrer , pétrifier par le manque.
Une prison musicale.
J'ignore si mon cœur tiendra d'ici là. Après tout ça arrive à tout le monde. J'y pensais, ça m'arrive encore et autrement de ressentir tout ça. Juste avant de m'enrober sur mon lit, les secondes avant de fermer les yeux et me demander si je tiendrais 3 heures sans penser à elle et lui.
J'entendrais mon prénom s'effacer par le temps, en deux trois.
Je pleure désormais , à l'entendre murmurer son prénom, caresser ses cheveux, se mouvoir sur ses lèvres. Je m'empresse donc vers mes armoires..Je cherche à m'en rappeler, je sens mes affaires, je renifle avec tout mon souffle mes draps souillé par l'acte..
Reste-t-il ton odeur quelque part? Ma dulcinée?
Dernière décadence , ou juste une dernière pour ne pas t'oublier..

Je reste seul derrière mon feutre , noir sur blanc , je déteindrais mais ne m'effacerais.

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Fauna
06 Septembre 2014
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