EDC de Jay

A toi, va falloir t'habituer à cette ambiance.
Relax, prends ton temps, les limites n'étaient même pas fixées, on avait tout notre temps pour apercevoir la rive. Si tu veux j'étais tranquillement, innocemment en train de boire dans cette rivière, avec peu d'attention, je me lavais le visage, rafraichit par l'eau. Je t'avais aperçut de l'autre côté, épaules blanches dégarnies, cette blancheur et cette peau si douce du regard.. Je me demandais si c'était le tissu qui ressemblait à ta peau ou l'inverse.. Tes cheveux raides, lisses.. Simple tu étais apparue toi même, ta couleur blonde était remise en valeur par ton regard aux reflets océaniques. Mon cœur ne s'était pas arrêté idiotement comme dans la plupart des films et simple récits barbotant un coup de foudre. Je t'admirais et regardais qui j'avais réellement en face, tes traits du visage, comblés par tes joues légèrement joufflues , un sourire à l'émaille de la perfection, des petits rayons de ta chevelure.. Comme si tu étais un vulgaire produit de consommation encore plastifiée, innocente. J'étais accroupi près du point d'eau, ressourcement.. je réfléchissais aux milliards d'imbécilités que j'avais pu dire sur les femmes, les blondes, les féministes. Au final c'est une femme , juste comme il me fallait. j'avais pu marcher aveuglement tel un soldat impérialiste , cuirasses reflétant la lumière de leurs isolation et me jeter à l'eau. Là catastrophe, les sentiments se sont emparés, les vices , les imaginations.. Chaque mot est une brique, cimentée. Jusqu'à ce qu'on puisse écrire ensemble des phrases ordonnées, écrire une maison, décrire une vie et penser à notre avenir. Malheureusement parfois les plans s'avèrent un peu trop parfait, il y a des défaillances, les maladies viennent perturber le bon fonctionnement des sens. Tu m'auras fait souffrir durant plusieurs années, des pressions constantes, culpabiliser perdre un sommeil de cryo.. Jusqu'à apprendre que cette femme que j'ai vu n'en était pas une.. Mais un paquet de chips lambda est fait pour être consommé, recyclé et réutilisé..
Te voir rentrer dans ces mœurs, brulante d'idiotie.. D’hypocrisie et de haute trahison. Non tu ne mérite pas la mort, ni même mes humeurs.

Je te pardonne, mais je n'oublierais jamais ce que tu m'as fais. Dixit mon père, un homme brave qui a su voir clair en moi. Tu as quitté notre fondement, rupture de contrat, tu préfères simplement me laisser sombrer, dans la faute et la difficulté à trouver une solution. Il en existe qu'une seule..

Ma compromission..