Cacher
Hydrobates pelagicus.
J'entends sous les yeux l'eau grinçante
Elle qui tombe sous la sentence.
L'Orage approche
Le reflet étincelant croche
Sur mon regard qui roule l'entendant.
Elle qui tombe sous la sentence.
L'Orage approche
Le reflet étincelant croche
Sur mon regard qui roule l'entendant.
Détourné, j'en avais fait mon idole. Elle qui brillait sous les peaux mortes de l'ombre.
Elle déambulait calmement évitant mon regard, ses mèches flottaient dans l'air, suivant les déviances de son regard, un jeu auquel je n'étais pas bon. Claquement de talons, un rythme au pas comme aux maux silencieux, sa bouche fermée marchandait avec mon attente. Ses paupières noircies, bleue cette couleur chaude qui rend mon cœur si fébrile. Je ne savais ce qu'elle regardait tant, las de ces personnes élancées et sveltes ; elle se contentait de freiner ma peur et la contenir dans le silence. Elle dominait le sol, les murs au garde à vous et moi à genoux. Une colère cousue dans un caractère d'honneur, la tête haute et le regard face au rien qu'était nos vie. Ces situations ne génèrent aucun dialogue puisque l'émissaire a fermé les yeux.
Elle continuait d'avancer et elle m'aperçut.. Elle se retourna aussitôt la semelle venant déchirer le carrelage de son silence froid.
S'il te plait...
Revenue sur ses pas, le bruit d'une coulisse, elle venait de recharger. Son regard "cache-flamme" coulé dans le noir le plus glauque, chaque vers du regard cachait une détonation. Un écho qui se murait à chaque seconde dans ma tête au point de la balancer comme une cafeytière vide d'une longue nuit d'attente..
Innocent juré par les sueurs froides, et pourtant prisonnier de mon canapé, ma geôle tissé synthétiquement pour des..créations comme moi. Enfin bref nous étions paires dans la situation où elle avançait sans cesse. Ce silence cachait sans doute , et sans aucun doute désormais le plus grand de secrets pour un homme. Comprendre sa moitié.
En la regardant , je ne voyais pas son maquillage couler, fière allure elle grinçait le sol d'un pas agile et leste, tandis que sa présence noircissait les murs.
J'aurais finement préféré sentir l'alcool d'un mort'gan m'éteindre la voix et garder la sensation de soumission face au silence.
En la regardant , je ne voyais pas son maquillage couler, fière allure elle grinçait le sol d'un pas agile et leste, tandis que sa présence noircissait les murs.
J'aurais finement préféré sentir l'alcool d'un mort'gan m'éteindre la voix et garder la sensation de soumission face au silence.
Pour en revenir, sa robe longue et rouge, aux traits abusés par la ville, la peau blanche elle venait colorer la pièce de son humeur. Mais elle venait surtout se détendre sur un fauteuil, celui ci croulant sous l'inutilité auquel il vivait ces derniers jours ; il lâcha un soupir immatériel dans cette air in-oxygéné. Malade je me sentais ou simplement assis là face à mon avocat, la sentence au bout des ongles. Elle vint se recoiffer d'une mèche derrière son oreille, ses lèvres entrouvertes se renfermèrent sans laisser place une seconde à mon imagination débordante. Ses yeux circulaient, me détaillant comme ainsi dire notre première rencontre : fait marquant.
Elle cligna des yeux si lentement , ses cils supérieurs pouvaient s'enfourcher avec ceux du bas avec une telle perfection que j'en avais oublié rapidement ce pourquoi elle était ici. Ses narines gonflaient lentement comme ses joues prise pour des dunes sucrées, lorsque sa langue passait par là..
Elle cligna des yeux si lentement , ses cils supérieurs pouvaient s'enfourcher avec ceux du bas avec une telle perfection que j'en avais oublié rapidement ce pourquoi elle était ici. Ses narines gonflaient lentement comme ses joues prise pour des dunes sucrées, lorsque sa langue passait par là..
Finalement, je pense rester là.
Merci Jay...
Spoiler (Afficher)
Informations sur l'article
Semiopolis
03 Août 2014
1369√
8☆
2◊
Partager l'article
Dans la même categorie
◊ Commentaires
-
Saphyra~45181 (29☆) Le 03 Août 2014
C'est un pur plaisir de lire tes articles...*