Cacher
Riboflavine.
Nuit de sang corrompue , tirs de canon et fusées perdues
Le plafond danse avec le feu , le vacarme enchante la guerre
Les rues deviennent des croquis, esquissées de tâches
Morceaux de l'un écrasés par l'envahisseur qui erre,
Rite en rûte , soldats décrits par des lèvres crues
Uniformes, beauté du tueur, face imberbe joue le rire de l'âge
L"inconscient foule le sol démantelé , marqué par le rejet.
Les bourdonnements s'entendent près des lits des clonés
Frissons, crépitement des murs, ricochet du bruit en rage.
L'adrénaline s'engage dans l'effroi du courage
Il fallait encore attendre, qu'elle s'ouvre et qu'elle puisse revenir,
Les informations fermentent tandis que les nouvelles pourrissent.
Ils sortaient, toujours prêt à mourir de nouveau, enfants des lyres
Le gamin pense bien faire, suivre la dictée du délice
Les doigts s'agitent dans les plis du vêtement , prélude de la mort,
Les promesses à l'éternel, fuit de compassion face à l'impotence.
Ils reflétaient ce qu'il était, lumière d'un tort
Source d'un rêve endormi , celui d'un spectre fendant le smog en deux
Habillé et entraîné pour être détesté par eux
Un devoir torve pour un regard morne , comme les contes frileux
Où on arrachait le cœur à ceux qui rêvaient d'un mieux.
La nuit était déjà tombée, les tirs animaient un jour
Le déploiement des hommes, le claquement des semelles, un tour
Moi je rêvais de jouer à mon tour.
Peine perdue, puisqu'ils ont finit par lessiver la rue et disparaître
Laissant la fin de mon conte sans bribe,
Il me restait plus qu'à attendre de revivre
Laisser ma place à un ivre.
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Informations sur l'article
Semiopolis
09 Juin 2014
1567√
4☆
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◊ Commentaires
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EveR~4918 (1729☆) Le 10 Juin 2014
Très bel écrit.