EDC de Jack~25139
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Cohésion a double tranchant.
Frère d'arme, coéquipier, binôme, tant de mot pour décrire une ou plusieurs même personnes.
Quand on est amené à être dans le métier des armes, on a forcément un moment ou a un autre des personnes qui obtiennent a nos ces qualificatifs cités avant.
Surtout a Dreadcast ou justement dans ce genre de métier il est inévitable d'aller au carton.
Les liens tissés entre nous et nos frères d'armes sont très forts et bien différents de ceux que l'on pourraient avoir avec une personne civile.
Pensez bien que vous faites votre formation avec vos partenaires, vous vous entrainez durement avec eux puis le temps des vrais combats survient.
Pensez bien que vous faites votre formation avec vos partenaires, vous vous entrainez durement avec eux puis le temps des vrais combats survient.
Alors vous sautez droit dans la gueule du loup, épaule contre épaule avec ces hommes qui a cet instant sont votre seule source de réconfort.
Quand dans le chaos des combats vous vous sentez épuisé, seul, il suffit d'un regard sur l'un de vos coéquipiers pour que la rage de vous battre vous revienne, telle une piqure d'adrénaline en plein cœur.
Cette rage qui vous fait avancer en ignorant douleur, fatigue et émotions.
Cette rage qui vous fait avancer pour ces hommes, qui sont sous votre commandement , ces hommes qui vous mènent, ou ces hommes qui sont tout simplement vos frères d'armes.
Cette rage qui vous fait avancer en ignorant douleur, fatigue et émotions.
Cette rage qui vous fait avancer pour ces hommes, qui sont sous votre commandement , ces hommes qui vous mènent, ou ces hommes qui sont tout simplement vos frères d'armes.
Quand vous êtes en pleine zone de guerre, les balles sifflent a vos oreilles, les explosions vous font vibrer jusqu’à l'os. L'odeur, les sons et les sensations bien particulières de la guerre qui ébranlent et monopolise tout vos sens.
Et ces hommes, deviennent tout ce qu'il vous reste.
Et ces hommes, deviennent tout ce qu'il vous reste.
Si vous ne savez plus ou aller, vous suivez un de vos frères d'arme. Si vous ne savez pas ou tirer, vous tirez dans la même direction que l'un d'eux. Si vous tombez, l'un d'eux viendra vous chercher.
Tout ceci s'appelle la cohésion. Une cohésion qui a pris une ampleur que ceux qui n'ont pas vécu ça ne peuvent pas imaginer. Vous connaissez vos frères mieux que vous ne vous connaissez vous même. Vous leur avez sauvé la vie, ils ont sauvé la votre.
Ils étaient toujours la pour vous, et inversement. Toujours un pour vous soutenir quand vous entriez dans un bâtiment pour le sécuriser, quand vous vous lanciez a l'assaut , quand vous défendiez une position.
Ces hommes restent aussi près de vous dans les coups durs hors combat. Dans la vie, celle qui nous parait ensuite fade mais reposante. Toujours la pour venir boire un verre, passer du temps entre gars de l'unité et s'entre aider dans les aléa de la vie civile.
On aurait tendance à croire que c'est la meilleure relation d'amitié que l'on pourrait jamais avoir.
C'est vrai, en partie seulement...
C'est vrai, en partie seulement...
Le revers de la médaille est a l'image de son autre face. Extrême.
La perte d'un de ses frères d'armes. Quelque chose d’irremplaçable.
Le sentiment de culpabilité qui vous ronge pendant longtemps alors que vous savez pertinemment que vous ne pouviez rien faire.
Et que la guerre c'est comme ça.
Le sentiment de culpabilité qui vous ronge pendant longtemps alors que vous savez pertinemment que vous ne pouviez rien faire.
Et que la guerre c'est comme ça.
Mais vous continuer a vous échiner a penser que si vous aviez fait autrement, il serait peut être encore ici.
Vous en faites des cauchemars , revivant la même scène encore et encore, tentant a chaque fois pas des moyens différents d'arriver a temps, d’œuvrer autrement afin de le sauver.
Mais la fin reste la même a chaque fois.
Vous en faites des cauchemars , revivant la même scène encore et encore, tentant a chaque fois pas des moyens différents d'arriver a temps, d’œuvrer autrement afin de le sauver.
Mais la fin reste la même a chaque fois.
Puis viens le temps des petits réflexes. Vous êtes en zone de combat en base d'assaut, prêt a vous élancer. Vous regarder sur votre droite pour lancer ce regard caractéristique a votre frère en sachant déjà pertinemment qu'il vous rendra un sourire complice féroce.
Mais c'est un visage que vous ne connaissez pas qui vous regarde sans comprendre.
Vous vous tournez alors vers vos autres frères d'arme afin de trouver un visage que vous connaissez enfin. Vous rappelant que celui que vous cherchiez n'est plus.
Vous vous tournez alors vers vos autres frères d'arme afin de trouver un visage que vous connaissez enfin. Vous rappelant que celui que vous cherchiez n'est plus.
Avec le temps... quand on a la "chance" de survivre comme aiment a dire les civiles. Il n'y a plus de visage a trouver quand on est ramené à la dure réalité de la mort, qui a pris tout vos frères d'armes.
La "chance" d'avoir survécu.
La "chance" de n’être que le dernier de votre unité d'origine.
La "chance" d'avoir vu tout vos frères d'armes mourir un à un.
La "chance" de vivre avec le cauchemar permanent d'essayer de sauver vos coéquipiers sans jamais y parvenir.
Sacrée "chance"...
La "chance" de n’être que le dernier de votre unité d'origine.
La "chance" d'avoir vu tout vos frères d'armes mourir un à un.
La "chance" de vivre avec le cauchemar permanent d'essayer de sauver vos coéquipiers sans jamais y parvenir.
Sacrée "chance"...
Le problème avec la guerre. C'est que l'on ne peut jamais se préparer a l'avance.
La guerre est un professeur cruel. Car elle nous fait passer le test avant de nous apprendre la leçon.
Informations sur l'article
Divers
02 Février 2013
1835√
52☆
6◊
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◊ Commentaires
-
Jinx (44☆) Le 03 Février 2013
Sacré Jack.. *clin d’œil à son ami* -
Ella~7202 (137☆) Le 16 Août 2013
"Le problème avec la guerre. C'est que l'on ne peut jamais se préparer a l'avance" .Merci.. pour ce moment agréable.... j'avais ratée ce texte...