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La guerre, ce boucher.
La guerre , ce boucher...
La guerre... Un acte décisif dans le monde d'aujourd'hui. Et pourtant tellement meurtrier.
J'ai participé à presque toute les guerres que Dreadcast a mené. Que ce soient des guerres extérieures ou intérieures.
Et à chaque fois, c'est toujours la même chose. Telle une bande vidéo qui repasserait sans cesse, les costumes et les accessoires évoluant avec le temps.
Chaque fois le même schéma type qui revient. Et comme vous l'aurez compris , je parle de vécu.
Plus le temps passe, plus on acquiert de l'expérience, plus on prend de l'age, et plus ces visions de carnages nous sont insupportables.
La première fois, on est jeune. On a la peur au ventre pour la plupart -je n'ai pas eu cette chance- et pourtant on a la foi.
Plus le temps et les batailles passent, et plus je suis lassé de voir des jeunes se faire massacrer au nom de quelque chose qui ne leur rendra jamais le dixième de ce qu'ils ont donné pour la cause qui les a envoyés dans cet enfer.
Plus le temps et les batailles passent, et plus je suis lassé de voir des jeunes se faire massacrer au nom de quelque chose qui ne leur rendra jamais le dixième de ce qu'ils ont donné pour la cause qui les a envoyés dans cet enfer.
Je revois sans cesse ces scènes , moi et des dizaines, centaines ou milliers de petits gars à mes cotés, impatient et pourtant apeurés.
Et moi , je suis là, calme, vieux et las.
Et moi , je suis là, calme, vieux et las.
L'ordre retentit , les cris de tous ces soldats s'élevant dans le tumulte de la bataille, et moi, silencieux, au milieu de ce maelström acoustique.
Et je suis là, calme, vieux et las.
Et je suis là, calme, vieux et las.
Ils s'élancent , agressif, ils en veulent... je suis en tète. Fatigué par avance de ce qui va suivre.
Et l'inévitable se produit. Les premiers hommes tombent, avant même que les deux lignes ne se soient rencontrées. L’œuvre des snipers qui attendaient ce moment depuis de longues heures afin de saper le moral des troupes.
Certains tentent de reculer, poussés inexorablement vers l'avant par la foule derrière eux.
Les armes de tir à moyenne portée entrent ensuite dans la danse, suivis de près par les armes à courte portée. Les premiers rangs s'éclaircissent à vue d’œil, les hommes tombant, tués net ou en hurlant de douleur.
Et je suis là, calme, vieux, las.
Certains tentent de reculer, poussés inexorablement vers l'avant par la foule derrière eux.
Les armes de tir à moyenne portée entrent ensuite dans la danse, suivis de près par les armes à courte portée. Les premiers rangs s'éclaircissent à vue d’œil, les hommes tombant, tués net ou en hurlant de douleur.
Et je suis là, calme, vieux, las.
Puis c'est le choc. Le terrible grondement d'une première ligne percutant celle adverse. Le fracas des armes, l'odeur du sang, de la poudre, de l'acier, de l'énergie farin, de la chair, fraiche ou brulée ... l'odeur de la mort.
Et je suis là, calme, vieux et las.
Et je suis là, calme, vieux et las.
Ambassadeur de la mort comme si celle ci m'avait confiée son immense faux en personne.
Je suis la, serein, vigilant, alerte, implacable, efficace, létal, meurtrier...
Je suis la, serein, vigilant, alerte, implacable, efficace, létal, meurtrier...
La bataille fait rage, les pertes sont énormes. Il est rare de revoir sur le champs de bataille un visage que l'on a vu a coté de soi avant que la ligne s'élance. Ces derniers, perdus dans le chaos des combats, ou plaqués au sol, le regard vide, baignant dans leur propre sang.
La fin est toujours la même également. L'un des deux camps cède. L'autre le traque et termine le massacre. Les derniers instants de cette boucherie sont joyeux.
Les hommes rient et s'esclaffent en tuant les derniers survivant.
Les hommes rient et s'esclaffent en torturant.
Les hommes rient et s'esclaffent en pillant.
Les hommes rient et s'esclaffent alors qu'ils commettent des atrocités sans nom.
Et je suis là, calme, vieux et las.
Les hommes rient et s'esclaffent en torturant.
Les hommes rient et s'esclaffent en pillant.
Les hommes rient et s'esclaffent alors qu'ils commettent des atrocités sans nom.
Et je suis là, calme, vieux et las.
Nous rentrons chez nous. Nous fêtons cette grande victoire, la propagande relatant à grands cris l'honneur et le courage de nos soldats.
Et nous attendons tout simplement la prochaine fois.
J'attends la prochaine fois. Calme, vieux et las.
J'attends la prochaine fois. Calme, vieux et las.
Informations sur l'article
Divers
01 Février 2013
2886√
57☆
8◊
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◊ Commentaires
-
Full (451☆) Le 01 Février 2013
J'ai toujours dis que tu étais un vieux crouton. -
Luz~4644 (33☆) Le 02 Février 2013
C'est toujours un vrai plaisir de te lire -
Ethayel~30165 (767☆) Le 05 Février 2013
"Ambassadeur de la mort comme si celle ci m'avait confiée son immense faux en personne."
Phrase qui me plait beaucoup, tout comme l'article dans son intégralité.