EDC de Jack~25139

Beaucoup se demande a quoi peut ressembler la mort.

Certains s'imagineront une lutte atroce contre la douleur... c'est vrai. Mais ça ne l'est que pendant un temps.

Tout dépendra des circonstances de votre mort. Et bien sur, les cuves de maintenant rendent cette dernière totalement banale.

Mais pour ceux qui on connu cette mort définitive ou qui l'ont frôler.

Vous êtes en train de courir, arme a la main, vos coéquipier a vos coté, plus ou moins loin, progressant de couvert en couvert.

Les balles ennemies filent a vos oreille sans que cela ne vous inquiètes plus que nécessaire.

Et puis, vous êtes en train de parler, vous donner des ordres par exemple. Lorsque deux chocs au niveau de votre thorax vous coupe dans votre phrase.

L’adrénaline irradiant vos veines, les chocs sont semblable a deux coups de poings. Vous ralentissez le pas sans vous en rendre compte, allant jusqu’à marcher.

Puis la sensation de douleur viens, elle irradie et a pour point de départ les points d'impacts. Vous baissez alors les yeux, regardant votre tenue rougir.

Vous comprenez alors, deux balles viennent de vous perforer le thorax. La douleur irradie maintenant tout le tronc.

Vous marchez très lentement, de façon molle, puis vous tombez a genou. Vous levez les yeux vers vos collègues, l'un d'entre eux vous aperçois, cris quelque chose que vous ne comprenez pas et se précipite vers vous.

Vous restez a genoux un instant, puis tombez sur le coté, une chute qui vous parait durer trente secondes.

Vous vous sentez hissez a l’abri. La douleur s'estompe.

Vous avez froid, malgré les quarante degrés, Vous sentez une douleur, sourde, lointaine, presque seulement désagréable, les sons ont l'air de provenir de plus en plus loin, avec de l’écho sur la fin.

Votre vue se brouille, vous parlez, articulez quelque chose, mais vous ne savez même pas si vous émettez réellement un son quelconque.

les cotés de votre vision s'obscurcisse , vous n'entendez plus grand chose, une sorte de tumulte lointain. Vos yeux balayent de droite a gauche, essayant de garder une image nette , de comprendre ce qu'il se passe en déchiffrant le visage des deux coéquipiers penchés sur vous... Mais rien n'y fait. Vous avez froid, vous n'avez pas la force d'essayer de bouger. Vous sombrez...

Vos yeux s'ouvrent... puis se referment vivement sous l'intensité lumineuse. Vous sombrez a nouveau.
Vous ouvrez une seconde fois les yeux, clignant plusieurs fois des paupières afin de s'habituer a la lumière après ce retour de l'obscurité qui n'a rien a voir avec la lumière.

Des tubes, des bips sonore, un lit, une odeur d'antiseptique , votre esprit se remet doucement en marche. Entrainer a analyser, en une seconde vous y êtes... un hôpital.

Vous avez pu sentir ce que c'était de sombrer... Mais ce n'était pas votre tour.