EDC de Jack~25139
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Résurrection
"Je me rappelle des derniers instants de ma vie.
Secteur 7.
Une bataille opposant les forces rebelles, les forces impériales, des gnolls et les monstres de la nature hostile.
Je me vois encore épauler le fusil haute perforation, conçu par Oline et confié par Gecko, pour tirer et blesser gravement le chef de meute Gnoll.
Sa réponse fut immédiate et le coup de griffes, non content de m'envoyer valser, déchiqueta le plastron de mon armure pour ouvrir profondément mon thorax.
Un bref coup d'œil à mon torse avant que ma vue s'obscurcisse et je m’effondre au sol.
Une bataille opposant les forces rebelles, les forces impériales, des gnolls et les monstres de la nature hostile.
Je me vois encore épauler le fusil haute perforation, conçu par Oline et confié par Gecko, pour tirer et blesser gravement le chef de meute Gnoll.
Sa réponse fut immédiate et le coup de griffes, non content de m'envoyer valser, déchiqueta le plastron de mon armure pour ouvrir profondément mon thorax.
Un bref coup d'œil à mon torse avant que ma vue s'obscurcisse et je m’effondre au sol.
J'entends les voix lointaines de Duke et de Noll tentant de me maintenir en vie, penchés au dessus de moi avant qu'ils ne repartent à la bataille, constatant l'inévitable.
Mes yeux se ferment et l’écho des combats me parvient de plus en plus faiblement. Les bruits s'apaisant presque définitivement, je sens la présence de mes hommes qui ramassent mon arme principale et mes munitions. Je crois pouvoir dire que j'ai souri intérieurement, une vrai fierté me procurant une sensation d'accomplissement. Ils ont été bien formés.
Tandis que je sombre lentement, je pense aux faucheurs, à mes hommes, qui, je l'espère, continueront mon œuvre ensemble.
Et, je pense à ma femme, Angy...
Et, je pense à ma femme, Angy...
Les ténèbres, c'est tout ce qui m'entoure.
Rien de plus, rien de moins.
Et puis, la voix de Stasia, cette scientifique première née qui m'avait génétiquement modifié m'apparait, claire, proche, chaude et rassurante.
Ces paroles me reviennent à l'esprit :
Puis vient la douleur, qui agrippe et me hisse à la surface de cette marre sombre qu'est la mort.
J'ouvre les yeux et me confronte à la lumière agressive du jour bien qu’atténuée par les arbres qui semblent danser au dessus de ma tête.
C'est vrai... la jungle... l'enfer vert. L'endroit ou j'ai été laissé pour mort, et à juste titre.
C'est vrai... la jungle... l'enfer vert. L'endroit ou j'ai été laissé pour mort, et à juste titre.
Tandis que la douleur m'impose de rester éveillé, l'adrénaline vient d'entrer dans la danse, m'encourageant à me mouvoir, à m'adapter, à survivre.
Je me redresse en grognant de douleur avec cette sale sensation d'être faible et à bout de force.
Un rapide coup d’œil des environs me ramène à la triste réalité, les corps des gnolls, Zlorbax et Kraven, le corps disloqué de Negus et ceux sans vie d'impériaux et de rebelles dont les puces ont été récupérées, recouvrent le sol.
Les armes, les corps et les débris jonchent le sol du champ de bataille formant un tableau macabre.
La douleur vient encore me faire une piqure de rappel et je baisse les yeux vers mon torse ouvert qui étrangement ne saigne plus.
Mon regard se porte alors vers le ciel avec cette pensée rassurante qu'elle me surveillerait où qu'elle soit : S'adapter, c'est dominer.
Je ramasse un lance flamme sur le corps d'un des expéditionnaires et je chauffe au rouge l'une des plaques pendantes du plastron de mon armure avant de la plaquer vivement sur mon torse ouvert.
La douleur incommensurable est accompagnée de gémissements transperçant l'inquiétant silence des lieux.
Cette dernière me fait ployer à genoux, maintenu dans cette position uniquement par l’appui que me confère mon épaule sur un tronc d'arbre déchiqueté par l'explosion d'une roquette, probablement celle appartenant à Duke.
La douleur m'engloutit et je sombre à nouveau, tombant lourdement au sol, roulant sur le coté.
La douleur incommensurable est accompagnée de gémissements transperçant l'inquiétant silence des lieux.
Cette dernière me fait ployer à genoux, maintenu dans cette position uniquement par l’appui que me confère mon épaule sur un tronc d'arbre déchiqueté par l'explosion d'une roquette, probablement celle appartenant à Duke.
La douleur m'engloutit et je sombre à nouveau, tombant lourdement au sol, roulant sur le coté.
Un songe s'immisce, alors, dans mes pensées tandis que je vogue sur les flots sombres de l'inconscience.
Je distingue un monticule de corps désarticulés d'où coulent des ruisseaux de sang avec à son sommet, deux avatars me représentant qui se battent.
Je distingue un monticule de corps désarticulés d'où coulent des ruisseaux de sang avec à son sommet, deux avatars me représentant qui se battent.
L'un est jeune, les cheveux blonds, les yeux vifs et le visage empreint de haine. L'autre est vieux, les cheveux blanc, le regard déterminé et le visage impassible.
L'un porte une armure bleue et or arborant le symbole de l'impérium.
L'autre porte une armure noire et rouge affichant l’emblème de la rébellion.
L'autre porte une armure noire et rouge affichant l’emblème de la rébellion.
Leurs forces sont égales. L'un possède la rapidité pour atout quant à l'autre, la technique.
Et tandis qu'ils se battent, ils piétinent les visages et les corps sans vies de ceux qu'ils ont connu.
Et tandis qu'ils se battent, ils piétinent les visages et les corps sans vies de ceux qu'ils ont connu.
J'ouvre de nouveau les yeux.
Ma première pensée est pour ma femme.
J'imagine déjà mes hommes lui ayant annoncé la mauvaise nouvelle.
Ma première pensée est pour ma femme.
J'imagine déjà mes hommes lui ayant annoncé la mauvaise nouvelle.
Je me redresse à nouveau, m'aidant du lance flamme comme appui pour me remettre sur pied non sans difficulté.
Mon regard se pose à nouveau sur les corps de Zlorbax et Kraven, les deux gnolls. Je m'en approche sortant ma dague pour les dépecer, épris d'une rapidité d’exécution sans pareil.
Du fils et une aiguille suffisent à leur suture pour me permette de les joindre en une cape de fourrure et de peau de gnoll, que je passe autour de mes épaules.
L'exploration du champ de bataille me permet également de trouver un agrimensor. Je le fixe à mon dos, muni d'un Lance-flamme en main.
Du fils et une aiguille suffisent à leur suture pour me permette de les joindre en une cape de fourrure et de peau de gnoll, que je passe autour de mes épaules.
L'exploration du champ de bataille me permet également de trouver un agrimensor. Je le fixe à mon dos, muni d'un Lance-flamme en main.
Le retour vers le S4 fut long, douloureux et compliqué.
Toutes les créatures qui furent effrayées ou qui se sont enfuies à distance à la vue d'un groupe armé de dix personnes à l'allée, tentèrent leur chance sur un homme seul et affaiblit.
Mais, je fis en sorte de ne pas avoir à combattre, mon état ne me le permettant pas.
Je dû, parfois, me résoudre à la confrontation n'arrangeant pas mon état physique.
Toutes les créatures qui furent effrayées ou qui se sont enfuies à distance à la vue d'un groupe armé de dix personnes à l'allée, tentèrent leur chance sur un homme seul et affaiblit.
Mais, je fis en sorte de ne pas avoir à combattre, mon état ne me le permettant pas.
Je dû, parfois, me résoudre à la confrontation n'arrangeant pas mon état physique.
Vint enfin en vue le mur sud du secteur 1.
Je savais qu'il ne me restait qu'à longer celui-ci en gardant mes distances, rapport à ces foutues mitrailleuses.
Je savais qu'il allait falloir rejoindre le tunnel qui servait de transfert pour les prisonniers dangereux afin de rejoindre le S2.
Je savais également que l'accès aux St serait la, ce dernier accès.
Je savais qu'il ne me restait qu'à longer celui-ci en gardant mes distances, rapport à ces foutues mitrailleuses.
Je savais qu'il allait falloir rejoindre le tunnel qui servait de transfert pour les prisonniers dangereux afin de rejoindre le S2.
Je savais également que l'accès aux St serait la, ce dernier accès.
La route fut longue, ralentis par mon état et par le moindre obstacle qui aurait été bénin en temps normal fut une réelle épreuve de détermination.
Puis le passage remontant vers l'éboulement, de me savoir si proche du but me donna la rage, qui elle-même me donna la force qu'ils m'aurait manqué pour m'extirper jusqu’à la salle centrale des Sous terrains.
Et, je finis par rester là, un long moment, à humer l'air putride de ces sous-terrains dans lesquels j'ai versé mon sang et fait couler celui de mes ennemis bien trop souvent, avant de prendre le chemin du SR, titubant, grognant de douleur et haletant.
Et, je finis par rester là, un long moment, à humer l'air putride de ces sous-terrains dans lesquels j'ai versé mon sang et fait couler celui de mes ennemis bien trop souvent, avant de prendre le chemin du SR, titubant, grognant de douleur et haletant.
Je suis Jack Striker, le vétéran et la mort est mon alliée, pas mon ennemie."
Informations sur l'article
Divers
14 Septembre 2015
1612√
30☆
9◊
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◊ Commentaires
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Junne~1768 (135☆) Le 15 Septembre 2015
mais le gars qui en peut plus de son cul quoi ! ^^ -
Jack~25139 (1225☆) Le 15 Septembre 2015
j'ai une cape... tu peux pas test. -
Greed~50532 (84☆) Le 15 Septembre 2015
Jack est juste retourné en enfer réalité...^^ -
Jack~25139 (1225☆) Le 15 Septembre 2015
Ouais mais ça faut pas le dire ! -
Jack~25139 (1225☆) Le 15 Septembre 2015
Faut croire que les gens ne comprendrons donc jamais le sens caché de cette phrase. *sourit*
-
Oline~44029 (617☆) Le 17 Septembre 2015
♥ -
AGRAMF (225☆) Le 18 Septembre 2015
tain c'te cape, trop la classe ouai !!*