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EDC de Irulan

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Une soirée comme une autre ... (2)

Thème musical

Les coups font trembler la porte et de lourds nuages de poussière grisâtre se forment, tombant du plafond. Une voix grasse se fait entendre à travers la porte.
Dehors 'tite humaine ! Arrgash veut câlin toi !!
Putain ... C'est qui cet abruti ? ... Sûrement un méta ...
La jeune femme jette un coup d'oeil à la porte ... elle ne tiendra pas longtemps contre des coups pareils. Elle se met à gueuler.
Qu'est-ce que tu'me veux ?
L'humaine fouille son sac, en sort un city puis s'approche de la porte. Mauvaise idée.
La porte cède dans un bruit de tonnerre, projetant Saria au sol et lui faisant lâcher l'arme. L'intrus en profite pour rentrer.
Alors 'tite humaine, n'est pas gentille avec Arrgash ?
L'orc fais quelques pas à l'intérieur, examinant le contenu de la pièce, à la recherche de Saria. Guidé par le son des gémissements étouffés, il soulève la porte et l'envoie à l'autre bout de la pièce, découvrant une jeune humaine recouverte de poussière.
Dague en main il sourit, le regard gourmand.
'tite humaine faire beaucoup d'plaisir à Arrgash. Et donner aussi tous les crédits. Sinon Arrgash sera très vilain !
Va crever ...
L'humaine tente de se mettre debout, péniblement. Mais l'orc est plus rapide. Se jettant sur elle, il la poignarde à l'abdomen, transperçant l'armure de Saria.
Laissant la dague en place, il devient frénétique, arrachant les sangles de l'armure le plus vite possible. Mais celles-ci lui résistent. Il retire brutalement la dague du ventre de Saria, celle-ci hurlant de douleur et entreprend de les couper, une par une. La dague, légèrement émoussée ne lui facilite pas la tache.
Oh oui ... Oh oui ...
L'humaine, sonnée, voit comme dans un brouillard la scène. Elle se débat faiblement. La forme verte juchée sur elle grogne, concentré dans sa tâche. Saria essaie de bouger ... Peine perdue. C'est là qu'elle apperçoit un éclat argenté, là, près du pied gauche du méta-humain.
Profitant que l'orc soit occupé, elle pousse un hurlement de douleur et tend le bras, agrippe l'arme et la pointe sur la forme floue au dessus d'elle.
Non ... ! Pas faire ...
Le coup part, aspergeant Saria de morceaux de cervelle et de morceaux inidentifiables. Tombant sur le côté, l'orc tressaute, ses nerfs réagissant convulsivement.
Tu ... connard de méta ...
Le sang de l'humaine se mélange à celui de l'orc dans la poussière, formant un amas grisâtre.
Elle lutte pour activer le com' à son poignet et envoie un message. Puis s'évanouit, gravement blessée.

Dans la rue, les déchets de la cité lèvent un oeil au son du coup de feu, et retournent à leurs activités, impassibles. Une soirée comme une autre.

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