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Le Théâtre Mécanique - Acte I ; La fille de Tantale.
Naît du néant d'un piètre artisan, aucun cœur palpitant ne réside à ce corps nonchalant. Fine créature aux airs dantesques, ses mécaniques adroitement huilées ne soulèvent que poussière & palabres grotesques. Palabres en verre, qui cogitent & amorcent l'être de fer dont la paille saurait combler ses chaires, dont le smog saurait emplir ses poumons, et dont le temps ne saurait infliger à ce pantin, son éternelle action, son éternel sermon. A son âtre qu'est son corps faussaire, ne réside ainsi qu'un feu amer, dont on dit n'alimenter qu'une âme imaginaire. Forgé par les mots les plus faux, vaine est sa vie, dérisoire est son existence, & pourtant, d'une avance, elle en retarde l'échéance. Seule une chose compte, qu'importe son manque d'expérience.
Ainsi s'active la machine, lentement, son esprit se dodeline. Elle cède à l'envie, à la dérisoire folie, d'aller chasser le mythe pour en tester ses limites. Car rien en ce monde ne l'émoustille, l'alcool en ses lèvres est d'un fade terreux tandis que les opiacés, eux, accentuent son ennuie scabreux. Si donner la réplique l'égaille un temps, l'écouter lui moleste dorénavant l'humanité. Cause & mœurs ne se portent que bien mal en son cœur, car l'exarque des rongeurs, en son âme, ne désire qu'un battement égoïste : Seules les légendes génèrent les frayeurs, le reste n'est guère accrocheur.
Et la voilà désormais sur pied, cliquetant sur ses jambes d'aciers, s’élevant l'air comblé, d'un brique et d'un broque empoussiéré. De feuilles, de papier. De déchets & de rats éventrés, la voilà qui se défait d'une crasses empilée sur son nez, naissant ainsi d'un tombeau oublié entre deux poubelles de fer rouillé. Déambulant à travers les ruelles d'antan et désormais forgé par les jeunes grands, la lépreuse aux bandages puants s'affaire maintenant au "comment". Ce sera son passe-temps.
Ainsi s'active la machine, lentement, son esprit se dodeline. Elle cède à l'envie, à la dérisoire folie, d'aller chasser le mythe pour en tester ses limites. Car rien en ce monde ne l'émoustille, l'alcool en ses lèvres est d'un fade terreux tandis que les opiacés, eux, accentuent son ennuie scabreux. Si donner la réplique l'égaille un temps, l'écouter lui moleste dorénavant l'humanité. Cause & mœurs ne se portent que bien mal en son cœur, car l'exarque des rongeurs, en son âme, ne désire qu'un battement égoïste : Seules les légendes génèrent les frayeurs, le reste n'est guère accrocheur.
Et la voilà désormais sur pied, cliquetant sur ses jambes d'aciers, s’élevant l'air comblé, d'un brique et d'un broque empoussiéré. De feuilles, de papier. De déchets & de rats éventrés, la voilà qui se défait d'une crasses empilée sur son nez, naissant ainsi d'un tombeau oublié entre deux poubelles de fer rouillé. Déambulant à travers les ruelles d'antan et désormais forgé par les jeunes grands, la lépreuse aux bandages puants s'affaire maintenant au "comment". Ce sera son passe-temps.
......................................... « Attends-moi, "Mère". »
Informations sur l'article
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25 Décembre 2016
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8☆
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◊ Commentaires
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EHeFEB (0☆) Le 25 Décembre 2016
« La marche des vertueux est semée d'obstacles qui sont les entreprises égoïstes que fait sans fin surgir l'oeuvre du Malin. Béni-soit-il, l'Homme de bonne volonté qui, au nom de la charité, se fait le berger des faibles qu'il guide dans la vallée de l'ombre de la mort, et des larmes. Car il est le gardien de son Frère, et la providence des Enfants égarés. Et j'abattrai alors le bras d'une terrible colère, d'une vengeance furieuse et effrayante sur les hordes impies qui pourchassent et réduisent à néant Les Brebis de Dieu. Et tu connaîtra pourquoi mon nom est l'Éternel, quand sur toi, s'abattra la vengeance du tout-puissant. »
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Aislinn~60672 (172☆) Le 26 Décembre 2016
Comme toujours je suis sous le charme de cette plume ô combien onirique.