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EDC de Hornstein~50693

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Fanatisme d'un Amour absent

L’amour, qu’elle banalité extraordinaire.
Il est présent à chaque coin de rue tout en étant invisible pour certains.
Ça se ressent, il est juste là à vagabonder dans le smog. Il se balade, gesticulant entre les particules à la recherche d’un cœur, d’un hôte. Il a ce besoin, celui de conquérir la chair, c’est son unique moyen de survie. Ce besoin inéluctable le contraint à chasser toutes haines dans le cœur de son occupant pour au contraire, le remplir d’un nectar, celui qui sert à aimer. Il anesthésie les maux de l’être, aussi bien physiques que morales, élevant cet être sur un piédestal.
Je me souviens de cette sensation, il y a des années de cela. Un effleurement, un pincement au cœur, le dressement de ma fourrure, de légers tremblements, la dilatation de mes pupilles, la sueur suintant des pores de mon dos, la fébrilité de mes jambes.. Tout un dictionnaire de sensation que je n’éprouve qu’en souvenir, qu’en de vagues rappels entre mes larmes.
Une fois atteint son objectif, bien agrippé à vous tel Zye à ses steaks, cette chaleur rassurante reste ancrée en vous. Elle devient une part de vous, se fondant dans votre masse de chairs, de muscles, devenant un élément qui vous compose.
Cependant..de l’Amour, il ne tient qu’à vous d’en garder l’objet. Si vous l’égarez, le perdez, vous le faites voler..vous n’aurez que vos griffes à ronger. Il est vrai que toutes panacées peuvent tourner au poison. C’est ce qu’il advient si vous ne conservez pas l’objet de votre Amour. Votre moitié si vous préférez. C’est une conséquence, le fruit de votre inconscience que vous risquez de regretter à outrance. Déjà qu’il est hasardeux de l’obtenir, ne gâchez pas tout en le laissant partir.
Il est vrai que tout cela je l’ai vécu, et je le vis encore, m’agrippant maladivement à cet objet qui me rend en émoi.
Des années qu’elle a rejoint le palais de glace, espérant son retour avec un certain acharnement néfaste. Le temps à tourné au vinaigre, devenant de plus en plus fade chaque jour qui passe. Une certaine routine du mal-être s’est installée. Continuer d’y croire, toujours pris dans cette vague d’une douceur amère, une habitude maintenant..
Turyë..tu me manques.

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Le cœur d'un Kob
23 Septembre 2017
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