EDC de Hemilly~37023
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La Menteuse..
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Réveille-toi Milly...
Un sursaut. Un rêve... comme toujours... A croire qu'une catastrophe arrivait.
Se lever, marcher, le pendentif bien à sa place tout contre le cœur.
Journée banale n'est-ce pas?
Des NI, une éveillée, rare mais pas si improbable... Différente et pourtant presque familière..
Se lever, marcher, le pendentif bien à sa place tout contre le cœur.
Journée banale n'est-ce pas?
Des NI, une éveillée, rare mais pas si improbable... Différente et pourtant presque familière..
"Vous vous faite des idées. Elle vous manque c'est tout."
L'acceptation, la routine, le sommeil qui la fuyait et l'enlaçait pourtant. Paradoxale mais comment définir autrement ces rêves qui la faisaient se lever en sursaut, parfois presque en hurlant, tandis que ses nuits lui semblaient se rallonger...
"Merci mademoiselle Hemilly pour ce que vous faites"
Une amitié fragile née d'un sourire qui lui semble aussi ancien que nouveau, le malaise qui grandit, silencieusement. Il se glisse et s'infiltre progressivement tel le smog qui rampe au sol. Un sentiment qui s'incruste, s'enroulant et se cachant, ne se révélant que par instant...
Le sommeil revient parfois, le réveil est toujours surprenant.
Les souvenirs disparaissent mais les marques restent... Le silence s'installe et les bandages apparaissent. Fuir ce qu'elle aurait dû rechercher. Fuir la vérité...
Les souvenirs disparaissent mais les marques restent... Le silence s'installe et les bandages apparaissent. Fuir ce qu'elle aurait dû rechercher. Fuir la vérité...
Mais on ne peut pas toujours fuir.
Le Centre n’avait jamais été son lieu préféré, plus encore depuis sa rencontre avec eux.
Elle n'avait pourtant jamais couru aussi vite pour s'y rendre. Elle y avait appris et soupçonné plus qu'elle n’aurait voulu mais s'était tu, ce qu'elle avait vu ne lui appartenait pas.
La journée avait continué dans l'attente de nouvelles. Dans le silence. Elle avait fini par en avoir... Mais pas celles qu'elle pensait. Ou même espérait...
Elle n'avait pourtant jamais couru aussi vite pour s'y rendre. Elle y avait appris et soupçonné plus qu'elle n’aurait voulu mais s'était tu, ce qu'elle avait vu ne lui appartenait pas.
La journée avait continué dans l'attente de nouvelles. Dans le silence. Elle avait fini par en avoir... Mais pas celles qu'elle pensait. Ou même espérait...
"Que s'est-il passé..."
La peur. Cela faisait longtemps qu'elle ne l’avait plus ressenti avec une telle intensité. Pas une simple frayeur.. LA peur. Celle instinctive et primaire...
"Ne vous moquez donc pas de moi."
Le visage implacable de l'homme qu'elle avait toujours respecté, presque... affectionné ?
Celui qu'elle avait presque eu l'habitude de voir toujours dans un coin d’ombre pour lui apporter des réponses...
Celui qu'elle aurait presque pu voir comme un ami...
Celui qu'elle avait presque eu l'habitude de voir toujours dans un coin d’ombre pour lui apporter des réponses...
Celui qu'elle aurait presque pu voir comme un ami...
"Etes-vous certaine de vouloir continuer ?"
La peur toujours présente et pourtant continuer pour ce qu'elle pense juste. Mais peu à peu le brouillard s'installe. La peur ? ou autre chose ?
La lame s'approchant sert de déclencheur et tout bascule soudain.
La peur devient euphorie, la douleur n'est plus, ses nerfs déconnectés soudainement. Sa tristesse devient joie et au lieu de ses hurlements c'est un rire qui sort.
Au milieu de cette joie une chanson qui se grave en elle, qu'elle chante sans pouvoir s'en empêcher tandis que dans la pièce l'odeur de chaire brulée se répand.
La chair factice ne résiste pas à la chaleur du surplus d'énergie, elle rougie, cloque, brunie et se racornie.
La lame s'approchant sert de déclencheur et tout bascule soudain.
La peur devient euphorie, la douleur n'est plus, ses nerfs déconnectés soudainement. Sa tristesse devient joie et au lieu de ses hurlements c'est un rire qui sort.
Au milieu de cette joie une chanson qui se grave en elle, qu'elle chante sans pouvoir s'en empêcher tandis que dans la pièce l'odeur de chaire brulée se répand.
La chair factice ne résiste pas à la chaleur du surplus d'énergie, elle rougie, cloque, brunie et se racornie.
La torture prend finalement fin, la laissant seule, tremblante au milieu de la pièce froide et nue avec son sourire et ses paroles. Elle porte le bras à ses yeux et son sourire se fait plus fou encore.
"Do-ma-ge Milly..."
Elle rit en ressortant. La réponse qu'elle donnera aux quelques-uns qui lui demanderont si ça va? "bien sur pourquoi ?"
Elle rit en ressortant. La réponse qu'elle donnera aux quelques-uns qui lui demanderont si ça va? "bien sur pourquoi ?"
Après tout, c'est inscrit en elle n'est-ce pas? Elle est La Menteuse...
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Un commencement
13 Novembre 2013
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