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EDC de Hellguapo~17781

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L'assassinat d'Hellguapo

Spoiler (Afficher)
Cet article EDC contient un peu de spoil, mais en gros, toute l'histoire est maintenant connue d'à peu près tout le monde.
allors c'est parti pour ma petite version, ne vous génez pas pour en écrire une autre, hein? smiley
Hellguapo venait de passer pas mal de temps à la centrale énergétique, enseveli sous une tonne de paperasse.
Depuis qu'il était devenu LR, il n'émergeait plus des tâches que lui imposaient la bureaucratie rebelle, un sacré merdier.
Le latino passait son temps à gérer les affaires en cours, remettre de l'ordre dans les papiers de la centrale, s'occuper aussi du syndicat de prospection, mais aussi gérer les problèmes humains.
parfois Hellguapo avait des sautes d'humeur, qu'il ne comprenait pas lui même,
et ça lui avait vallu quelques déboires avec son entourage proche, notamment
au sein du conseil rebelle.
Maintenant, il essayait de donner du sens à son mandat comme LR, à défaut de comprendre comment il était arrivé à ce poste.
Ce matin même, il avait rédigé un bel article, ou il expliquait ce que doit être, selons lui, un bon rebelle.
Et en le relisant, il se disait que le petit chapitre sur la criminalité n'allait surement pas être du goût de tout le monde.
Il repensait à Akbar, et sa petite virée noctambule pendant laquelle il avait buté à peu près tous les gens qu'il avait croisé, suite à un différent avec certaines personnes, qui elles, avaient étrangement échappé à la rubrique nécrologique.
Il se disait qu'il n'allait peut-être pas aimer son petit article AITL, et se disait "bah, on verra bien"
Mais relevant le nez de sa paperasse, ce jour là, il ne s'attendait pas à voir cette autre personne sur l'écran de contrôle de la vidéo surveillance de la centrale.
Il éplucha les dossiers pour savoir qui était cette vautourde, qui selon toute vraisemblance était en train de hacker le digi du bureau ou il se trouvait pour l'instant.
Après avoir épluché les dossiers virtuels sur son deck, qu'il maitrisait pas mal depuis les petits changements physiques qu'il avait subi au centre de clonage, il tomba sur ce nom:
La_rebelle.
Qui était vraiment cette personne?
Difficile à dire, avec cette mode bien dreadcastienne de changer de nom, de race, et même parfois de sexe, comme on changeait de slip.
cependant Hellguapo se dit qu'elle n'était pas venu faire un tricot dans la salle d'attente de la centrale, juste devant son bureau.

Il réfléchit, et se dit qu'il pourrait facilement courir jusqu'à la sortie.
Il réfléchit, encore, et ce dit que ce serait reculer pour mieux sauter.
Puis hellguapo commençait vraiment à en avoir plein le cul de toutes ces conneries,
de tous ces enfoirés de soi disant rebelles, qui en réalité n'étaient qu'un ramassis de grosses merdes, des boutonneux de 15 ou 16 ans qui passaient leur temps à gueuler, avec leur voix d'adolescents en train de muer qui déraillait
à tout bout de champ, des slogans du genre:
"yo moi j'chuis un rebelle j'vais tout casser pour que ça soit l'anarchie"

Seulement, l'anarchie, ces gars ils y comprenaient autant qu'un écureuil d'égoûts comprendrait quelque chose à un rubix cube.
Et hellguapo ne leur aurait pas accordé la moindre importance, si ce n'est que souvent, ces mecs là mesuraient 2m50, étaient taillés comme des building, et possédaient malheureusement des forces de frappe non négligeable.
Merde, il se pourrait bien que cette "la rebelle" soit ce genre de loustic.
Mais il fallait s'en assurer.
Alors Hellguapo se leva, et sortit de son bureau, tranquille, comme s'il était parti acheter un sandwich à l'écureuil et une bière pixilienne.
Il se planta devant la rebelle, et dit:
"Bonyour, qué pouis-je faire pour vous, madame? madémoiselle?"
Ou quelque chose dans le genre.
Pour toute réponse, La rebelle ouvrit le feu avec une arme que Hellguapo ne prit pas le temps d'identifier clairement, mais qui faisait beaucoup plus que de le chatouiller.
Et mèèèèèrde. se dit-il.
Le LR de la centrale qu'il était ne s'entrainait plus trop ces derniers temps,
trop occupé qu'il était à se noyer sous la paperasserie de ce putain de secteur,
(oui il en avait par dessus la tête de ce secteur, et parfois se surprenait même à penser qu'il irait bien visiter l'autre secteur pour voir si c'était autant la merde qu'ici)
et donc, déjà qu'il avait bien morflé physiquement avec ce clonage qui avait fait de lui une sorte de machine à moitié humaine, ou l'inverse, bref tout ça n'avait pas arrangé son temps de réaction.
la porte du sas de son bureau se referma derrière lui, sans qu'il eut le temps de s'y réfugier, et il essaya comme un con de l'ouvrir pendant que l'autre tarée continuait de lui tirer dessus bien tranquilement, le cul posé sur une chaise de la salle d'attente.
Il hurla, sous l'effet de la douleur:
"Qu'est-ce qué tou veux, CONASSE!"
Pour toute réponse, la rebelle tira encore jusqu'à ce que ce pauvre vieux hellguapo, qui n'avait un lance flamme sur lui que pour impressionner le menu frotin en s'allumant ses cigarillo avec la veilleuse, s'écroule de tout son long comme une merde, devant son bureau, qui n'allait pas tarder à devenir son ex bureau.
Hellguapo regarda la porte, avec son nom dessus, qui commençait à se brouiller.
Alors la rebelle, qui n'avait de rebelle que le nom, tu parles, encore une de ces criminels de pacotille, sans doute,
alors la rebelle s'approcha de lui et lui dit:
5 points chef ou tu meurs.
Hellguapo aurait éclaté de rire devant la stupidité de la revendication, s'il n'était en train de se tordre de douleur , baignant dans son propre sang.
mais quel crétin , quelle crétine en l'occurence, pouvait exiger un truc pareil, en un pareil moment?
hellguapo réfléchit vite, et parvint à la conclusion que cette personne ne demandait pas un truc logique, à ce moment là, en gros ce que recherche tout le monde, criminel ou pas, c'est à dire du pognon, pour une raison bien simple:
La rebelle devait être une grosse bourgeoise pleine de pognon, et se foutait donc du fric.
Elle voulait autre chose, qu'elle aurait du pouvoir obtenir, pourtant, si elle possédait déjà le fric, mais qu'elle n'arrivait pas à obtenir, parce que surement,
elle était trop... conne?
cette chose étant le pouvoir.
Alors, elle n'avait rien trouvé de mieux que cette espèce de chantage pathétique,
et complètement débile.
hellguapo, dans un dernier effort surhumain, tentant d'ignorer la douleur,
la regarda, avec de la pitié dans les yeux, et lui dit:
"va té faire foutre espèce dé poufiasse"
Et donc, La rebelle le tua, et logiquement, donc, même si tout ça ne conaissait que bien peu de logique, il mourut.
la suite, on la connait.
On entendit des hurlements terribles, pendant une semaine, provenant du fin fonds du centre de clonage.
Les machines n'arrivaient plus à cloner un autre Hellguapo, car une condition leur manquait.
Hellguapo avait souffert plus que tout autre homme, lorsqu'on l'avait transformé en cette machine humaine qu'il était devenu.
Chaque greffe, cœur, foie, reins, réseau sanguin artificiel, avait du être opérée sans anesthésie.
Hellguapo vivait un véritable cauchemard, à chaque transplantation, à chaque clonage.
C'était pire que la mort, et il avait fallu une volonté de fer à hellguapo pour survivre à ces clonages, et arriver à revivre, lorsque ses amis, Brotox en tête, l'avaient sorti de son sommeil artificiel.
Seulement, cette volonté de vivre, elle l'avait de nouveau quitté.
Hellguapo devenait une ombre, un souvenir, un vestige de lui même, à chaque jour qui passait.
Qui sait si un jour il franchirait de nouveau les portes du centre de clonage...
Le seteur, lui continuait de vivre, de survivre.
Il est indéniable que de très bonnes volontés voulaient l'animer, et le rendre plus grand, plus fort, plus peuplé.
Car c'était ce qui faisait le plus défaut au secteur rebelle: de véritables âmes rebelles, pour l'animer.
Ces âmes rebelles, Hellguapo les avait vues. Il en avait cotoyé, des sacrés lascars, et aussi quelques rebelles, des vraies celles là.
Ils en avaient, de la volonté.
Au moment de mourir, Hellguapo n'avait pas vu sa vie défiler devant lui, mais avait pensé à ces rebelles là. Des gens comme Dwayne_Glorbak, Lania, malgré ses sautes d'humeur, ou encore comme Jude, XIII, Minomaï,
ou encore ce petit dernier qui venait d'arriver, et qui promettait, un certain Volkswill.
C'est en pensant à eux, ce matin là, que le chicanos mourrait.
Il espérait qu'ils seraient assez forts, qu'ils suffiraient à redonner la vie que méritait le SR. De tout son cœur.
Son coeur, sur ces pensées, cessa d'émettre cette vive lumière bleue, et s'éteignit donc, en même temps que ce bruit de vieux transformateur qui l'avait accompagné et bercé depuis sa renaissance au CDC.
Cette fois ci, c'était peut-être bien fini pour de bon...

◊ Commentaires

  • Zartam (853☆) Le 26 Novembre 2012

    "Cette paix est ce pourquoi luttent tous les vrais guerriers !"
  • Dhomochevsky~5237 (110☆) Le 27 Novembre 2012
    Y a oun traité dé philosophie rebelle qui va pas se terminer tout seul !!
  • L-X (1536☆) Le 27 Novembre 2012
    " ... , (oui il en avait par dessus la tête de ce secteur, et parfois se surprenait même à penser qu'il irait bien visiter l'autre secteur pour voir si c'était autant la merde qu'ici)..." Ca peut aussi... et ça peut même être une solution...
  • Hellguapo~17781 (233☆) Le 27 Novembre 2012
    Trop cher pour moi le changement de secteur, Hélix, sinon ça aurait pu ête fun! smiley

    Dhomo pour le traité je verrais, je verrais smiley