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Quoi? J'ai un problème avec les titres.
Aujourd’hui, en cette date, en cet instant, je m’adresse à toi.
Toutes ces lignes, tous ces mots alignés en phrases futiles, sont pour toi.
Je ne sais pas si tu les verras un jour.
Je ne sais pas si, en ce moment, tu es là, tu me regardes de l’endroit où tu es.
Car tu n’es plus là.
Parti loin de cette ville pourrie.
Loin de tous tes problèmes et loin de moi.
Je n’ai jamais su si je devais t’en vouloir et être en colère, ou si je devais juste me dire que tu es mieux là-haut qu’ici ; sur le sol poussiéreux de DreadCast.
Parti loin de cette ville pourrie.
Loin de tous tes problèmes et loin de moi.
Je n’ai jamais su si je devais t’en vouloir et être en colère, ou si je devais juste me dire que tu es mieux là-haut qu’ici ; sur le sol poussiéreux de DreadCast.
A vrai dire, ma première réaction,
Quand je suis entrée au centre pour te dire bonjour et que j’ai vu le trait plat,
Ce fut de crier.
De hurler face à cette réalité que j’avais prise en pleine gueule.
T’étais là, comme toujours.
Allongé dans ton bac à glaçons, le visage serein, un fin sourire aux lèvres.
Comme si tu savais que tu reviendrais et que tout rentrerait dans l’ordre à ce moment-là.
Quand je suis entrée au centre pour te dire bonjour et que j’ai vu le trait plat,
Ce fut de crier.
De hurler face à cette réalité que j’avais prise en pleine gueule.
T’étais là, comme toujours.
Allongé dans ton bac à glaçons, le visage serein, un fin sourire aux lèvres.
Comme si tu savais que tu reviendrais et que tout rentrerait dans l’ordre à ce moment-là.
Or, il y avait ce trait.
Ce trait infernal qui m’obligeait à voir la vérité.
Je ne pouvais pas nier, je ne pouvais pas lui dire qu’il mentait.
Car c’était un simple trait, messager de mort et de vie.
Annonciateur d’espoir et de douleur.
Un simple trait qui pourtant m’a transpercée comme milles épées.
Ce trait infernal qui m’obligeait à voir la vérité.
Je ne pouvais pas nier, je ne pouvais pas lui dire qu’il mentait.
Car c’était un simple trait, messager de mort et de vie.
Annonciateur d’espoir et de douleur.
Un simple trait qui pourtant m’a transpercée comme milles épées.
J’étais tombée à genoux.
Je ne pouvais pas accepter, tu sais.
Tu étais à la fois tout et pas grand-chose.
Une simple vie parmi tant d’autres, mais tu étais la plus importante.
Tu étais mon père, tu es toujours et tu le seras jusqu’à que moi aussi, je m’en aille.
Ça été dur.
J’ai crié, j’ai hurlé que je détestais.
J’ai hurlé que je t’aimais.
Je ne savais plus. Comment avais-tu pu m’abandonner ?
Comment as-tu pu m’abandonner ?
Tu as toujours dit que tu resterais à jamais avec moi.
J’ai tout supporté, même la cryo. Où je pouvais t’y voir.
Je pouvais presque te toucher.
J’ai crié, j’ai hurlé que je détestais.
J’ai hurlé que je t’aimais.
Je ne savais plus. Comment avais-tu pu m’abandonner ?
Comment as-tu pu m’abandonner ?
Tu as toujours dit que tu resterais à jamais avec moi.
J’ai tout supporté, même la cryo. Où je pouvais t’y voir.
Je pouvais presque te toucher.
Mais, ton corps n’est même plus là.
Emporté par le centre de cryo pour être détruit.
J’ai vu ton corps partir à travers la tristesse qui dégoulinait sur mes joues.
Et je ne pouvais rien y faire. Rien du tout.
Je ne pouvais que te regarder partir à jamais loin de moi, là où je ne pourrais plus te pleurer.
Là où je ne pourrais plus que pleurer seule.
Mais bon, faut bien faire le deuil, non ?
Ça m’a pris du temps, ça a inquiété tout le monde, ça en a fait chier beaucoup,
Mais j’ai réussi. Je l’ai accepté, tu vois.
Maintenant, je peux avancer, vraiment avancer.
Et peut-être devenir plus forte, devenir plus grande.
Quelque chose comme ça, non ?
Ça m’a pris du temps, ça a inquiété tout le monde, ça en a fait chier beaucoup,
Mais j’ai réussi. Je l’ai accepté, tu vois.
Maintenant, je peux avancer, vraiment avancer.
Et peut-être devenir plus forte, devenir plus grande.
Quelque chose comme ça, non ?
Toi qui m’appelais Écureuil.
Toi qui malgré tout ce qui arrivait, parvenais à me sourire.
Toi en qui j’avais déposé toute ma confiance.
Tu n’es plus là.
Maintenant, j’ai compris.
Je sais que tu ne peux revenir.
Que le temps a parvenu à me détacher de toi.
Maintenant, j’ai compris.
Je sais que tu ne peux revenir.
Que le temps a parvenu à me détacher de toi.
Est-ce un bon signe ?
Ou justement, la preuve que mon cœur n’est qu’un vulgaire caillou ?
Dans cette ville, il n’y a pas de place pour être vulnérable et sensible.
Ça, on le sait tous.
Je l’ai appris à mes dépends, j’ai bien du.
Alors quoi maintenant ?
J’ai eu assez de famille comme ça.
Deux pères. Papa, Lipa.
Vous n’êtes plus là.
Plus besoin de famille voyons !
C’est mal.
Haha.
J’ai eu assez de famille comme ça.
Deux pères. Papa, Lipa.
Vous n’êtes plus là.
Plus besoin de famille voyons !
C’est mal.
Haha.
M’enfin, j’ai une famille hein.
Elle est dans mon cœur ♥
Woaw, c’était vachement rose bonbon comme phrase.
C’était voulu hein, c’est amusant.
Mais bon, cette petite blague va rester dans mon journal.
Tant pis pour moi.
Elle est dans mon cœur ♥
Woaw, c’était vachement rose bonbon comme phrase.
C’était voulu hein, c’est amusant.
Mais bon, cette petite blague va rester dans mon journal.
Tant pis pour moi.
Je pense que je m’égare…
J’étais censé te dire au revoir Lipa.
Et voilà que je te parle de mes pitoyables essais d’être drôle.
Ça arrive. Je dois me recentrer.
Ça m'apprendra à écrire de deux couleurs différentes.
J’étais censé te dire au revoir Lipa.
Et voilà que je te parle de mes pitoyables essais d’être drôle.
Ça arrive. Je dois me recentrer.
Ça m'apprendra à écrire de deux couleurs différentes.
Tout ça pour éviter le moment fatidique, en fait.
Lipa, je t’ai toujours aimé, en père bien sûr.
Et je continuerais de me souvenirs de toi.
Je suis la dernière Valachenko qui soit active maintenant.
Je dois faire perdurer le nom.
Je sais que ça fait une petite famille vivante, moi.
Mais c’est déjà ça, non ?
Hey Lipa, au revoir hein.
On se reverra peut-être quand je ne serais plus entre ces murs.
Dans un autre monde, qui sait ?
Un monde mieux que celui-là.
On se reverra peut-être quand je ne serais plus entre ces murs.
Dans un autre monde, qui sait ?
Un monde mieux que celui-là.
Tu seras toujours mon père, sache-le.
Je te le promets.
Je ne t’oublierais pas.
Informations sur l'article
Journaux des débuts
17 Décembre 2013
1402√
11☆
7◊
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◊ Commentaires
-
Yankee (64☆) Le 17 Décembre 2013
Tu écrit magnifiquement bien, les mots, ont "sent" l'atmosphère de la scène, choix de musique adapté, vraiment jolie -
Halizem~43055 (195☆) Le 17 Décembre 2013
Merdouille, j'étais sensé prendre cette musique pour un RP ! Devancé. N'étoile quand même, même si la blonde a mis le pied sur un seul rock, alors qu'il y en avait plein pour elle. -
Helina (320☆) Le 18 Décembre 2013
Gniahaha! Je suis rapide comme l'éclair
Hélina n'aime pas prendre de place, elle se tasse sur un caillou ~
Merci sinon, merci beaucoup! -
Ianouf~43673 (48☆) Le 19 Décembre 2013
Une page se tourne, une de plus!
Marrant comme ton personnage évolue, bravo au joueur pour la pertinence/cohérence du RP !
Et la qualité d'écriture -
Law (100☆) Le 23 Février 2014
Ai choisi un article au hasard dans un EDC au hasard.
Merci le hasard. Magnifique écriture. *