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EDC de Heknerr~48085

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Un mal de crâne.

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J'avais les yeux brûlants et le crâne qui vibrait encore après ce coup que j'avais reçus et qui m'avait assommé.
J'étais en colère, furieux que l'on m'attaque dès ma sortie de tube à essai.
Je n'avais rien fais pour mériter ça.
Je tentais alors de saisir mon revolver de son étui mais mes bras fit coupés net dans leur héroïque lancé par des menottes. J'étais entravé et je n'allais probablement pas réussir à me contorsionner pour retirer ces fichus bracelets de métal.
Moi qui aurais tant voulu vider quelques munitions sur une de ces abominations de la science pour me détendre. J'en étais attristé.
Je me suis donc décidé à ouvrir les yeux, la lumière vacillante de la pièce m'aveuglait quelque peu mais au fil des clignements de mes paupières, je réussis à m'adapter à cette luminosité et la douleur était devenu supportable.
Puis à me relever de cette banquette peu confortable et me poser sur mes deux fesses.

Chose faites, j'étais enfin capable d'analyser convenablement la situation et celle-ci m'avait surprise.
J'étais dans un commissariat, j'avais été arrêté... Pourquoi? Là était la question.
Je voyais deux hommes en uniforme qui discutaient autour d'un comptoir d’accueil. Saisi par l'ennui et par l'envie de me tirer de ce trou qui ne devait pas être le mien, j'interpella l'un des deux hommes qui préféraient la bavette au bon travail de Gardien de la Paix Impériale.
"Hé, officier! Pourquoi ais-je été arrêté?" Demandais-je
L'officier de Police se retourna et me répondis après avoir feuilleté une quelconque feuille qui reposait sur le comptoir sur lequel il était accoudé.
"Apparemment vous avez été arrêté pour glandouille, mon petit pote. Faut pas dormir dans les bâtiments officiels. "

Je me maudis alors, intérieurement. J'avais peut être fermé les yeux quelques instants pour faire passer cette heure de présence obligatoire pour toucher mon alloc'.
Mais était-ce un crime de vouloir se détendre un peu et profiter un peu de cette heure de ma nouvelle vie pour rêver quelques instants et récupérer de ma sortie de tube?

Apparemment, oui.

"J'étais en train d'attendre que mon heure de présence obligatoire s’écoule pour toucher mon allocation. Vous m'excuserez si je ne trouve pas ça très intéressant de compter le nombre de mutants qu'il y a dans la pièce et que je m'assoupie en ne faisant rien d'utile pour l'Imperium. "

L'homme en uniforme soupira, lança un regard à son collègue puis se dirigea vers moi.
Il sortit ses clefs et pendant qu'il me retirait mes entraves, il me dit:

"Ça va pour cette fois mais la prochaine fois faites attention et évitez de fermer les yeux. Vous n'avez qu'à écrire sur carnet quelques petites choses, ça vous aidera à faire passer le temps.
-Merci, j'y penserais."
Lorsque les menottes fit retirées et que je pus enfin me lever, je m'étiras avec énergie.
L'officier me tendis ensuite un carnet et un crayon que je pris avec entrain et que je glissas dans une poche de mon manteau.

"Bonne journée à vous et n'hésitez pas à aller au Centre d’Accueil Impérial si vous n'avez pas de domicile.
-C'est cela, merci. Je vous ferais signe si je vois des gens dormir."
Je sortis alors de ce commissariat remplis de cul-terreux et d'incompétents.
A croire que la Darkcast a marqué au fer rouge cette ville.

J'avais ,au moins, gagné quelque chose dans cette mésaventure idiote. Un carnet et un crayon, j'allais pouvoir mettre sur papier tout mes projets et écrire mes mémoires. Après tout, je ne pouvais que devenir un grand homme, un nouveau fer de lance de l'Imperium et amener l'ordre dans cette cité.
Malheureusement, comme tout grand homme, il fallait commencer petit et pour se faire, il me fallait aller dans ce foyer d’accueil... C'était presque honteux d'en être réduit à ça mais j'aurais au moins le loisir de pouvoir peaufiner mes plans et d'écrire quelques lignes.

Mais pour l'heure, je devais aller chercher ma carte d'identité. Chose très utile dans ce monde où la Police semble aussi compétente qu'un Elfe dans un combat à mains nues.

A peine arrivé dans le bâtiment administratif qui me fournirait ce précieux document, que deux paires d'yeux se posèrent sur moi... Les problèmes allaient encore me tomber dessus.

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Le commencement.
07 Janvier 2014
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