EDC de Hazel

Tout comme l'ombre, mes Pensées m'engloutissent.
Tout comme l'ombre, ma Vie à la lumière s'efface.
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Je vous adresse donc ces quelques vers,
Alors qu'à mes lèvres je porte un verre,
Je ne peux traduire ce que veut mon coeur,
Alors que ce qu'il y a autour de moi se meurt.

Alors une voix s'élève
Tandis que la nuit ne s'achève,
Soufflant d'une voix étouffée,
Dont la souffrance ne veut s'effacer ...
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Ma demoiselle... Joignez mon aîle...
Oui, venez... Joignez mon allée...
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Que mes bras soient vôtres.
Que mes draps soient vôtres.
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Le temps d'une nuit, qui sera platonique.
Le temps d'une nuit, qui se veut idyllique.

Entendant le murmure, la voix dans un silence se mure.
Il n'est alors aucun mot, qui ne peut traduire ces maux.
La voix pense au murmure, priant qu'elle ne se mure.
Douleur lancinante et sourde, ne partira jamais si lourde.
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Mais les pensées s'élèvent alors,
Ne voulant garder ces mots d'or.
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"Ma tendre, tendre ma Demoiselle...
Je vous en prie, ne vous noyez pas...
Ma tendre, tendre ma Demoiselle...
Je resterais toujours dans vos pas...
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Ma fougueuse, fougueuse ma Demoiselle...
Relevez vous, battez vous, alors arrive Victoire...
Ma fougueuse, fougueuse ma Demoiselle...
Alors mes bras, resteront ouvert, tel de l'ivoire..."
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Les pensées s'éteignent... La voix les étouffant...
Les pensées s'éteignent... La voix s'alcoolisant...