EDC de Haven

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Article potentiellement lisible, griffonné, raturé et tâché d'encre au milieu des nombreuses notes prises par Haven.
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Hatton. Pour le meilleur, toujours. Merci pour ces mots partagés toujours de folie et de faire rêver Haven, nos scénarios romanesques et cette complémentarité rp de dingue. Je te H.

_____________________________ L’ombre vacille lorsque la nuit renaît,
Les ténèbres aux portes frappent et scandent leur terrible dessein.
L’obscurité pénètre, insidieuse,
Virulentes et oppressantes statues de fumée prises dans un mensonge tourmenté.
Le conte est surfait, rayé et griffonné de toute néfaste entité.
Les hasardeux s’y risquent, s’y murent et s’y enterrent car le gouffre les attend.
Béant, sanglant, exempt de connaissances.
L’iris fermé, bercé par les préjugés et l’aparté voisine.
Iridescent et indolent il se dresse.
Ce monstre qui sous les lits se terre, cette créature dont l’acier denté luit dans le revers du carreau.
Ces apparences auxquelles ils croient, ces funéraires doléances nourrissant les enfants.
Chimères volées et convolées par des êtres imparfaits.
Il est perfection.
Annihilation magnifiée de tous les défauts dictés.
Soustraction pure de ce qui clive et mure dans le silence.
L’absence de raison derrière le masque vengeur ou est-elle mère de cette addiction, cette fameuse raison ?_____________________________

_____________________________Créé pour être craint.
Aimé sans être craint.
Fausseté honnête quand on ne sait observer.
Les détails avec l’importance qu’on leur accorde.
Le monstre n’est pas. Il est autre mais pas lui.
Il se terre dans l’échine d’autrui, silhouettes vagabondes aux serments moralisateurs.
Le sable d’un château balayé par le vent, écharpé par l’eau vorace des vagues inquisitrices._____________________________

_____________________________Et sur cette page déchirée, offerte à l’aimé, l’histoire se forme.
La couronne sertie d’or, le conte repart.
Sans rebours, formé de lendemains sonnant éternité.
Car ils ne savent rien, ces juges malhonnêtes.
Le valeureux gardé contre le cœur.
L’or comme alliage le plus pur de ses orbes toujours présents, garant de son bonheur.
Les milliers de mots échangés témoins de l’addiction affection.
Présence tangible guère épisodique quand l’ombre sous le lit est désormais fantasme qui l’enveloppe._____________________________