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La Glane & les nouveaux Impériaux (Non référencé)
Publié le 17 juin 2024
LA GLANE & LES NOUVEAUX IMPERIAUX
Chaque jour, les rues compte son lot de citoyens bravant le froid, l'humidité et parfois la pluie, pour récolter cristaux farins et trésors en tout genre. Parmi eux, des jeunes Impériaux qui partagent une même quête d'autonomie et de survie dans notre beau secteur.
Olver - Baâl - Hanastasia
Parmi eux, Olver, un jeune outrilien qui voit en la glane, des moments de solitude propices à la lecture et à la réflexion. « Ça m’a aussi permis de beaucoup lire, assis sur mon neuvopack ». Indécis sur son appréciation de la solitude qu'il trouve dans les rues, il souligne qu'a contrario le CAI est bien plus enrichissant socialement parlant. Aussi, malgré des débuts enthousiastes dans la glane, a rapidement ressenti les rigueurs de cette activité. « Pour tout vous avouer, je ne sors plus trop. Si ce n’est pour me rendre au travail ou à l’Université », confie-t-il avant de rajouter « Ma cuve m’a un peu refroidi », une mésaventure subie pendant qu'il était dans les rues, et qui a marqué un tournant dans son quotidien.
Baâl, quant à lui, voit la solitude liée à la fouille de façon beaucoup plus pragmatique : « Pour les rencontres, je dirais que je m’en passe » dit-il, ajoutant qu'il est rare, de son expérience, de trouver des personnes courtoises et fiables. De nature plus méfiante, il trouve en la glane une activité propice pour se faire des crédits sans être dérangé par les gens.
Si Hanastasia, une humaine de près de deux ans, est d'accord sur le fait que la glane ne lui permet pas de rencontrer de nouvelles personnes, elle nuance toutefois les propos en ajoutant que ça lui donne l'occasion de discuter avec des personnes croisées auparavant. « Ca m'a permis de reparler avec des gens que j'avais juste aperçu et dont je ne connaissais que le nom. Par exemple une personne croisée au match de boxe, de loin qui est venue me saluer quand je glanais, ou des personnes croisées au CAI qui ont pris le temps de venir échanger quelques mots », précise-t-elle.
Finalement, la plupart du temps, les passants ignorent les glaneurs et les fouilleurs, ce qui contribue à une certaine tristesse et monotonie dans les rues. Olver reconnaît également les limitations et la nature non gratifiante de cette activité. « Ce n'est pas une occupation très... active », dit-il, précisant que la glane ne procure pas de satisfaction intrinsèque, en plus d'être soumis aux conditions météorologiques défavorables associées à cette activité. « Avec un Anapurnol, ca devrait déjà être plus agréable », songe-t-il, rêveur.
Cependant, tous voient en la glane une nécessité économique dans un secteur où tout est trop cher pour les nouveaux arrivants. Ainsi pour Hanatasia, comme pour les autres, la glane devient une véritable nécessité face aux salaires dérisoires proposés aux nouveaux arrivants et précise : « je me suis rendue compte petit à petit que tout était très cher et pour avoir un salaire qui me permette d'acheter ce dont j'avais besoin, il fallait que je travaille beaucoup, vraiment beaucoup ». Pour Baâl la glane lui permet de se sortir d'une précarité induite par un travail peu rémunérateur et de lui offrir toujours plus d'indépendance, « la glane, même si ça ne rapporte pas beaucoup, offre une indépendance non négligeable pour se vêtir et bien se nourrir, en plus de pouvoir payer ses sauvegardes ».
Les articles des ateliers sont également une source de convoitise chez les jeunes. Véritable luxe, ils sont le signe d'une réussite financière et d'un confort matériel. Et, la glane offre du temps pour rêver à des lendemains faits de somptueux tissus. Hanastasia est optimiste sur son avenir, « un jour j'arriverai à m'acheter [un sweatshirt], j'en ai assez de ce blouson moche », exclame-t-elle en désignant son blouson rouge reçu, comme presque tous les nouveaux arrivants, auprès du CAI.
Olver, malgré les difficultés rencontrées dans la glane, reste déterminé à poursuivre une carrière dans le droit. Actuellement stagiaire à la Chambre des Lois, il envisage de continuer au Cercle de l'Orient, désireux de s'engager pour la justice et contribuer positivement au secteur.
Quant à Hanastasia, son objectif à court terme est d'améliorer ses outils pour maximiser son efficacité dans la glane. Elle économise ainsi pour s'acheter un détecteur, un appareil qui, selon elle, lui permettra d'augmenter ses revenus.
Je termine mon entretien avec Hanastasia sur ces quelques mots de la rousse : « je trouve que le secteur est triste et c'est dommage. j'ai envie de m'amuser et je profite de tout ce que je peux ! » N'hésitez pas à poser votre regard sur les glaneurs et fouilleurs quand vous passez dans les rues, à vous arrêter, et peut-être même aussi, à lancer des discussions. Il est aisé d'égayer la journée d'autrui avec quelques mots. Il réside en chaque jeune glaneur un futur citoyen plein d'aspirations et de talents.
Vous aussi vous êtes glaneur ou fouilleur de rues ?
Envoyez-nous vos impressions sur cette activité.
Anya se fera un plaisir de vous lire dans une prochaine annonce sonore.
Informations sur l'article
Neon Noice
18 Octobre 2024
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