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EDC de Gaïa~60638

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[6] Wicked Games

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Je vous encourage à cliquer sur le 'cacher' en haut à droite de l'EDC.
~
Au détour d'un couloir, il y a cette table où le V d'un jour trône. Hier encore, il était suivi d'un texte aux lignes épurées et ViVifiantes. Cette table où la première tourte fût partagée. Où le contrat fût passé. Un accord impossible et intenable. Huit années de ce désir d'y croire alors que nos cerveaux étaient, depuis le début, persuadés que ça ne fonctionnerait pas. Et nous y tenions à cet espoir, sans y croire, mais en le convoitant à tout instant.
Nous n'y avions jamais cru, nous n'avions jamais rêvé d'un autre qui accompagnerai nos jours et nos nuits. Qui saurait trouver son chemin dans le labyrinthe de nos cerveaux et délier ces nœuds interminables. Et alors ? Le cerveau n'a pas de prise sur l'esprit. Cette chose indéfinissable qui n'existe pas réellement, cet autre nous qui nous torture, nous réconforte le soir face au verre d'alcool qui ne devrait être. Ce meilleur ami qui vire au pire des conseillers car il ne sait pas se blinder contre les attaques de la Peur et de l'Idiotie. Et des Rêves.
On s'est capté, charmé et apprivoisé. Ou presque. Essayez donc de mettre un Maldrill en cage, et vous n'en tirerez rien de bon.
Des esprits trop libres ou trop enfermés pour tenir dans une boucle quotidienne. Et pourtant, il y a eu les anneaux. Il y a eu les promesses, les mots doux et ceux de dégoût. Les chuchotis et les cris. Pas de verre, mais une bouteille cassée. Pas de coups, mais des larmes. Étrange ce que le désir fait faire aux insensés.
Le résultat d'un duo à trois angles.


Mon Serf, comme le reste, l'art s'apprend.
Mais mon artiste ne veut pas partager. Il
refuse de me laisser entrer dans son atelier
de douceurs ou le c devient elle.
Ô Vô ! J'ai cru l'avoir perdu dans son art,
mais j'avais tort, il ne faisait que se perdre
dans son Labyrinthe triangulaire. J'ai dit
stop il y a peu. Sans doute un peu
trop fort, sans doute un peu trop brusquement.
Vô, il ne m'écoutait plus, il ne me lisait plus et
m'accusait de choses fausses. Je ne pensais pas
possible d'oublier de réfléchir. J'ai découvert que
parfois une émotion intense vous ôte cette
propension à penser intelligemment. Il n'y avait
plus que cet être qui me reprochait du faux,
alors j'ai joué, j'ai copié comme je sais si bien le
faire. Et quelle chose est la plus facile à répéter ?
Quelle chose est la plus naturelle, Vô ?
La Cruauté, voyons, la Cruauté...
~
Et si, après l'amour, nous trouvions la haine. Comment passerions nous de l'un à l'autre sans se blesser éternellement ? Reviens-moi. Laisse-moi chercher en toi ce sentiment que je ne pensais pas un jour pouvoir ressentir. Celui que je crains d'avoir abandonné aux détour d'une de tes peintures.
Non. Regarde-moi. Regarde-nous. Toi avec tes cicatrices, moi avec mon esprit alambiqué. Un couple de dégénérés aimants, un duo aux angles flous, une paire d'atouts, et un tandem incompris. Donne-moi. Ces trois mots, refais-moi vivre cette indéniable passion, qui nous consumait à l'abri des regards. Amène-moi ton Labyrinthe, et j'en trouverai la sortie, n'essaye donc pas de fuir seul, tu ne sais pas par où partir.

Là ! Vô, je le vois. S'il m'offre, je lui donnerai
tout. N'est-ce pas ce que nous faisons déjà.
Vô, je suis perdue, dans un labyrinthe où la
lumière s'est éteinte. J'ai marché au plafond,
j'ai couru pour faire disparaître des flots de
tortures dans son esprit. Et je retombe au sol,
alors que les haies s'épaississent.
Bouleau. Boulot. C'est ici que l'aile se
transforme en air.
Il ne manque plus qu'à rentrer maintenant.
La Maison nous attend.
Vidée, Vô elle sonne creux.
Abandonnée. Silencieuse.
Donne-moi tout. Je t'offrirai ce qu'il te faut. Dis-moi que tu m'aimes, et je te le montrerai. Répare-nous. Ouvre les portes de ton atelier, et lançons-nous dans cette oeuvre éternelle qu'après avoir tracé, il faut maintenant peindre.
Ô mon artiste, remercie Vô. J'ai besoin de retrouver confiance, en tout, en toi, en nous. Et pour cela, il faut ouvrir la porte de la dépendance. Et tu possèdes la clef. Parce qu'en cage, nous ne sommes rien, alors libère-nous pour qu'ensemble pour puissions simplement vivre.
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Je l'entends d'ici, oui, c'est cul-cul. Mais sans doute pas autant que la plupart le penserons.
Pour l'image : Gaëlle Tremblay
@Zhadum parce que, hein.

Informations sur l'article

Elucubrations spirituelles
18 Septembre 2016
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◊ Commentaires

  • Zhadum~60904 (462☆) Le 18 Septembre 2016
    Ceux qui penseront que c'est cul-cul ne connaissaient ni Gaïa, ni Zhad alors tant pis smiley
    Ok j'ai pleuré. Merci pour ces 8 mois de RP jour après jour. Merci de me faire rire, pleurer, douter chaque jour.
  • Aislinn~60672 (172☆) Le 19 Septembre 2016
    Je ne trouve pas ça cul-cul.Je trouve ca vrai et poignant. J'aime me perdre dans l'esprit de gaia et connaissant une infime partie de ce qu'ils sont je suis d'autant plus touchée. Continuez à nous faire rêver je pense sincèrement que le jour où Gaia et Zhad ne vibrerons plus ensemble il n'y aura plus d' Artiste,plus de peintre. Seulement les restes d'une âme brisée qui ignore combien il peut l'aimer son dragon .

    ❤*
  • Roxann~58440 (59☆) Le 19 Septembre 2016
    Moi j'ai pas compris grand chose, pourtant j'ai de très vagues pistes, mais c'est joli et poétique et ça a l'air d'être une grande histoire alors, étoile...