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[1] Pas à pas
Deux jours.
Cela fait deux jours que je parcours cette cité, m’aventurant la tête haute et l’œil brillant quand il s’agit de la Haute-Ville et le pas discret, la tête basse lorsque j’arpente des rues bien moins famées.
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Un accueil des plus agréables, pourtant il renferme ce quelque chose sur lequel je n’arrivais pas à mettre le doigt au début. Le besoin. Nous, NI, sommes une nécessité qu’il fait bon de couver, protéger, choyer, cependant l’histoire relatée par les plus anciens ne semble pas aussi facile que ce qu’on nous montre de prime abord.
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Cadeau, aide, crédits, une assurance en quelque sorte, le NI rêve d’une vie facile et sans histoire, dans l’opulence. Chute brutale lorsqu’il se rend compte qu’il n’a d’essentiel que sa capacité à rester entre ces murs de manière active. Et qu’il devra travailler, comme tout un chacun pour subvenir à ses besoins premiers, boire, manger et comme il semble l’être dans cette cité, le besoin de chair. Sans doute une histoire d’oubli dans le plaisir. Comme l’alcool, permettant l’abandon du passé pour un court présent.
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Un système fort bien lustré, où pourtant les NI ne semblent pas vouloir survivre. Avant l’assurance économique, bien que celle vestimentaire à notre arrivée soit fortement appréciable, n’oublions pas la vérité historique, et le fait que la cité, aussi belle soit elle n’est rien d’autre qu’un îlot de survie.
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Gaïa
Cela fait deux jours que je parcours cette cité, m’aventurant la tête haute et l’œil brillant quand il s’agit de la Haute-Ville et le pas discret, la tête basse lorsque j’arpente des rues bien moins famées.
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Un accueil des plus agréables, pourtant il renferme ce quelque chose sur lequel je n’arrivais pas à mettre le doigt au début. Le besoin. Nous, NI, sommes une nécessité qu’il fait bon de couver, protéger, choyer, cependant l’histoire relatée par les plus anciens ne semble pas aussi facile que ce qu’on nous montre de prime abord.
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Cadeau, aide, crédits, une assurance en quelque sorte, le NI rêve d’une vie facile et sans histoire, dans l’opulence. Chute brutale lorsqu’il se rend compte qu’il n’a d’essentiel que sa capacité à rester entre ces murs de manière active. Et qu’il devra travailler, comme tout un chacun pour subvenir à ses besoins premiers, boire, manger et comme il semble l’être dans cette cité, le besoin de chair. Sans doute une histoire d’oubli dans le plaisir. Comme l’alcool, permettant l’abandon du passé pour un court présent.
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Un système fort bien lustré, où pourtant les NI ne semblent pas vouloir survivre. Avant l’assurance économique, bien que celle vestimentaire à notre arrivée soit fortement appréciable, n’oublions pas la vérité historique, et le fait que la cité, aussi belle soit elle n’est rien d’autre qu’un îlot de survie.
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Gaïa
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Informations sur l'article
Elucubrations spirituelles
29 Mars 2016
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