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EDC de Gasp~62046

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Bienvenue dans le Club

Tu ouvres tes yeux le matin et tu tentes de voir à travers ta fenêtre dégueulasse car comme tout le monde tu ne fais jamais le ménage.
Tu vois surtout, d'un seul coup, que tu es en retard de dix minutes à ton taff de merde au coin de la rue, tu sais cette boutique qui n'est pas à toi.
Tu sais cette boutique qui appartient peut-être à la "grande famille", à ta "corpo" qui ne sert strictement à rien à part de flood des messages sur ton putain de communicateur quand tu ouvres tes yeux défoncés.
Tu sais, toujours ces mêmes connards qui parlent de cul, de fric, de bouffe et qui adorent balancer leurs conneries sur des communications groupées d'entraînements.
Tu sais, cette corpo' de merde qui te lâchera un jour ou l'autre car toute façon cette grande famille à surtout beaucoup de chair à canon, de gamins à recruter.
Trop vieux, trop con, tu seras sur le carreau, attends juste que la roue tourne mon pote avant qu'elle t'écrase comme une vulgaire merde.
Qu'importe ta race, que tu sois gros, maigre, gay, noir, citron, nain, poilu, grincheux, abrutis... tu fais partis de cette grande famille des sales merdes.
Que tu sois pro-impérialiste, rebelle, tu es un pion parmi un autre, perdu dans ce smog qui t'attrape la gueule. Que tu ne peux même pas voir à deux mètres, que si tu t'mettrais à pisser, tu t'prendrais tout dans ta face de salope.
Car au fond, tu le sais, même ton propre corps tu ne l'écoute plus.
Tu manges de la merde toute la journée, tu picoles pour oublier, tu vampirises les nouveaux qui eux possèdent un peu de joie, de bonheur, jusqu'à qu'ils deviennent des vieux cons comme toi.
Puis quand tu as trop de sales cons dans la rue, tu deviens encore plus idiots qu'eux et tu préfères te tirer une balle dans le crâne.
Ou alors, tu te renfermes sur toi-même et ta fameuse boutique qui habillent les putes du secteur, eh bien tu n'y bosse plus.
Tu pionces sur un canapé ou un lit si tu as quand même le courage de dormir une semaine dessus, tu attends, tu vois que le temps défile, tu n'es plus en retard pour rien, car tu n'es rien.
Tu es devenu un légume, un mec qui n'est même plus drôle dans les fils de communications, toute façon tu ne communiques plus.
Tu restes là, planter comme un pot de fleur synthétique, tu deviens aussi crade que ton appart.
Mais au fond, tu le savais.
Oui, tu le savais car on te l'avait dit. On te l'avait dit que la vie, cette sale race.
Que la vie, c'est de la merde, que tu ne seras pas l’exception qui confirmera la règle. Car pour une fois, on a tous la même règle, qu'importe le secteur.
Tu es une merde. Et quoiqu'il arrive tu le deviendras.
Bienvenue dans le Club mon pote.
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[Inutilisable RP parlant ect. Merci de la lecture, n'hésitez pas à étoile et/ou com !]

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