EDC de Full

Le ciel est gris a Dreadcast, comme d'habitude..
Gris comme le smog sombre qui tapisse le cœur de ses habitants, habitant ou survivant ? Peut on encore dire que l'on habite dans cette armée de taudis d'or qui tapisse le sol de farin.

Oui, aller, optons pour survivant, survivant d'une vie qui semble a la fois si courte alors qu'elle semble promettre l'éternité. Non, ce n'est pas la vie qui est courte mais plutôt le gout de la vie. Cette niak qui te fait lever le matin et qui te dit : "aller, aujourd'hui je vais conquérir le monde". Tel un guerrier, l'arme a la main, la bite sur l'épaule, prêt a en découdre avec le destin afin de lui montrer qui est vraiment le patron. En découdre, c'est bien ca le soucis, blessure après blessure la suture casse et les plaies s'élargissent, vomissant un torrent d'amertume égalé seulement avec cette envie de vouloir encore se lever demain matin. Pourtant, chaque reveil devient plus pénible que la veille, serait ce la qualité du matelas ou simplement le verre de trop au bar qui t'as empêché de bien te reposer ? Cette attitude pataude de chercher un verre d'eau pour essuyer cette pâteuse qui t'assèche les muqueuses. Ce mouvement de la langue pour réessayer d'hydrater tes lèvres, comme pour leur redonner un second souffle après une nuit de péripétie, même si tu sais déjà que le seul truc qui te redonnerai la patate c'est un putain de sandouiche a l'écureuil. Avec un peu de sauce bien grasse, pour que cela glisse dans ton œsophage. Même si on est bien d'accords que cela n'est pas bon pour ta ligne, cela reste quand même encore un de tes rares plaisirs de la vie, quand même le sexe t'épuise d'avance, la bouffe elle, te comble encore quoi qu'il arrive. Après tout comme l'avait dit un grand philosophe de la première ère, quand l'appétit va, tout va.

C'est la que l'on commence a tourner en rond, je sais pas si tu me capte mais cela revient toujours au même sujet, l'envie, le besoin, le manque, consumer ou se laisser sécher dans un canapé en attendant la cuve par manque de conviction de vivre. Je me suis surpris en train de me dire, quand même, ils sont tous épuisant, pas un pour attiser ma curiosité, ou même me surprendre. Ah si ! Parfois ils savent être créatif un peu, mais sur la durée il n'y a plus personne, tu aura su me donner le sourire quelques nuits mais c'était sans compter que tu ai la flemme de vivre, de te lever et de boire ton putain de verre d'eau le matin après avoir enchainée beaucoup trop de vodkast, a moitié nue sur mon lit. Mais tel une petite allumette, tu t'es consumée trop vite, toi aussi, toi parmi tant d'autre. Toi qui ne me comprenait pas, mais comme les autres, vous ne semblez pas réaliser que je connais plus de morts que de vivants. Tout ces gens qui ont eu la flemme de survivre à ce temps qui passe et qui t'éreinte lentement. Rongeant chaque matin ton esprit, te rendant un peu plus bête que la veille, car tu es saoul des années qui passent et qui t'épuise.
Je suis entouré de feignant de la vie, chacun mon tour, je vous survivrais.

Vite, un verre d'eau..