EDC de Fripon
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Transitio
Ce jour là, tout allait bien.
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Le glorieux kobold à qui tout réussissait partait travailler, on venait de lui proposer d’intégrer le Conseil très fermé de sa petite communauté. Le gardien de Prison, qui bientôt siègerait fièrement sur cette place si convoitée était fin prêt. C’était un peu une consécration en tant que représentant de la race. Ce soir, il allait montrer des poings, il allait en découdre. Une membre de ce conseil se tenait là, prête à les entraîner lui et ses collègues. Dans cette salle ou les gestes et les coups mimés pleuvaient, la Sergente donnait ses instructions au Caporal et aux Gardiens telle une chef d’orchestre qu’il admire et aspire à devenir lui-même. Et malgré les bruits ambiants, les coups pleuvant, le poilu restait concentré. Mais quelque chose clochait. Quelque chose d’indescriptible. Un ne-sait-on quoi qui ne tournait pas rond. Dans cette salle si protocolaire, alors qu’il feintait de se battre et que ses sens étaient en proie à une effervescence d’informations, des souvenirs surgissaient.
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C’était là où il avait tout appris en tant que gardien, avec sa mentor, et son ami. Son meilleur ami. C’était le bon temps, la prison paraissait moins grise. Il y avait quelque chose de plus chaleureux, ils se tutoyaient et le kobold pouvais afficher son ignardise car il apprenait encore. A son retour était venu le cycle des responsabilités. Désormais il se devait d’être droit dans ses bottes, il ne lui était plus permis de flancher. Dans un vacillement, un coup porté derrière son articulation son genou pliait, l’obligeant à revenir à l’instant présent. Et puis les échanges s’arrêtaient, les duos se quittaient. Le gardien sortait de cette entracte avec quelque chose de lourd. Une sensation pesante. Il était prêt à partir, prêt à chasser ce sentiment désagréable, le balayer d’un revers de la main.
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Mais non, il était encore trop tôt, le Grand Geôlier en avait décidé autrement, ce soir ce sera réunion en salle de pause. Il s’en allait ainsi avec ses collègues, prenait place et sentait son corps inexorablement se relâcher. Quelle étrange sensation, il devenait difficile de rester droit, de faire des courbettes et toute ces politesses. Il écoutait, d’une oreille seulement. Par contre, il observait cette pièce qui avait tant changée. Ces collègues qu’il ne reconnaissait presque plus. Il n’y avait plus ces tabourets qui forçaient à garder le dos en I, tellement désagréables qu’ils faisaient mal au fesses si on y restait trop longtemps assis. Pourtant, ils lui manquaient. Et il ne se sentait pas plus confortable avachi sur ce canapé.
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L’Honora, l’honora...
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« - Je peux disposer Délégué ?
- Oui, ça fait 1ch que vous pouvez partir. »
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Et tandis qu’il prenait la sortie, ses pensées divaguaient.
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« - Hey Mika, tu sais quoi ? C’est marrant je t’en avais parlé aujourd’hui. Le Conseil Kobold. Je le savais ! »
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Ce doux mirage, ce désir brûlant l’extrémité de ses babines, l’envie de lui parler, lui raconter simplement sa journée, combien il avait travaillé dur, encore et toujours. Tout cela s’effaçait, il était tard, il était rentré.
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Et dans ce silence qui lui pesait, il avait le cœur lourd et la poitrine lui serrait. Quelque chose n’allait pas. Alors qu’il se blottissait dans les bras de sa kobold, il repensait à son ami et à Billie. Était-ce donc ça, l'effet de la solitude ? Il sortait son com dans un élan, il avait besoin d'en parler à quelqu'un.
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Et cette nuit,
alors que la belle dormait,
le kobold pleurait.
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Le glorieux kobold à qui tout réussissait partait travailler, on venait de lui proposer d’intégrer le Conseil très fermé de sa petite communauté. Le gardien de Prison, qui bientôt siègerait fièrement sur cette place si convoitée était fin prêt. C’était un peu une consécration en tant que représentant de la race. Ce soir, il allait montrer des poings, il allait en découdre. Une membre de ce conseil se tenait là, prête à les entraîner lui et ses collègues. Dans cette salle ou les gestes et les coups mimés pleuvaient, la Sergente donnait ses instructions au Caporal et aux Gardiens telle une chef d’orchestre qu’il admire et aspire à devenir lui-même. Et malgré les bruits ambiants, les coups pleuvant, le poilu restait concentré. Mais quelque chose clochait. Quelque chose d’indescriptible. Un ne-sait-on quoi qui ne tournait pas rond. Dans cette salle si protocolaire, alors qu’il feintait de se battre et que ses sens étaient en proie à une effervescence d’informations, des souvenirs surgissaient.
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Mais non, il était encore trop tôt, le Grand Geôlier en avait décidé autrement, ce soir ce sera réunion en salle de pause. Il s’en allait ainsi avec ses collègues, prenait place et sentait son corps inexorablement se relâcher. Quelle étrange sensation, il devenait difficile de rester droit, de faire des courbettes et toute ces politesses. Il écoutait, d’une oreille seulement. Par contre, il observait cette pièce qui avait tant changée. Ces collègues qu’il ne reconnaissait presque plus. Il n’y avait plus ces tabourets qui forçaient à garder le dos en I, tellement désagréables qu’ils faisaient mal au fesses si on y restait trop longtemps assis. Pourtant, ils lui manquaient. Et il ne se sentait pas plus confortable avachi sur ce canapé.
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Pourquoi ils parlent de l’Honora ?
Quoi, c’est déjà demain ?
La libraria...
Billie...
La libraria...
Billie...
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« - Je peux disposer Délégué ?
- Oui, ça fait 1ch que vous pouvez partir. »
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Bon sang, pourquoi ne suis-je pas parti avant ?
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Et tandis qu’il prenait la sortie, ses pensées divaguaient.
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« - Hey Mika, tu sais quoi ? C’est marrant je t’en avais parlé aujourd’hui. Le Conseil Kobold. Je le savais ! »
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Ce doux mirage, ce désir brûlant l’extrémité de ses babines, l’envie de lui parler, lui raconter simplement sa journée, combien il avait travaillé dur, encore et toujours. Tout cela s’effaçait, il était tard, il était rentré.
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Et dans ce silence qui lui pesait, il avait le cœur lourd et la poitrine lui serrait. Quelque chose n’allait pas. Alors qu’il se blottissait dans les bras de sa kobold, il repensait à son ami et à Billie. Était-ce donc ça, l'effet de la solitude ? Il sortait son com dans un élan, il avait besoin d'en parler à quelqu'un.
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Et cette nuit,
alors que la belle dormait,
le kobold pleurait.
[Petite entracte HRP !]
[Ce n'est pas du tout le texte que j'imaginais pour un premier EDC, mais c'est celui qui m'est venu naturellement au fil des péripéties sur ce jeu. J'ai pas mal hésité avant de l'envoyer, c'est pas tout à fait le poste attendu non plus (dsl jd Celestine, je vais devoir porter des cités d'or). Je pensais faire quelque chose de plus léger et rigolo et j'ai quelques brouillons non finis et qui ne sortirons probablement pas.
Donc je me suis dit que c'était maintenant où jamais pour celui là et je me suis lancé. Même si ce n'est pas très joyeux, je remercie tout ceux qui contribuent au développement de mon petit Fripon !
Bien entendu, ce qui est décrit ici est strictement inutilisable en RP, et j'ai reçu l'accord préalable des joueurs à qui appartiennent les personnages qui sont cités. On compte sur vous pour votre fair-play ! Bon jeu à tous.]
[Ce n'est pas du tout le texte que j'imaginais pour un premier EDC, mais c'est celui qui m'est venu naturellement au fil des péripéties sur ce jeu. J'ai pas mal hésité avant de l'envoyer, c'est pas tout à fait le poste attendu non plus (dsl jd Celestine, je vais devoir porter des cités d'or). Je pensais faire quelque chose de plus léger et rigolo et j'ai quelques brouillons non finis et qui ne sortirons probablement pas.
Donc je me suis dit que c'était maintenant où jamais pour celui là et je me suis lancé. Même si ce n'est pas très joyeux, je remercie tout ceux qui contribuent au développement de mon petit Fripon !
Bien entendu, ce qui est décrit ici est strictement inutilisable en RP, et j'ai reçu l'accord préalable des joueurs à qui appartiennent les personnages qui sont cités. On compte sur vous pour votre fair-play ! Bon jeu à tous.]
◊ Commentaires
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Celestine (110☆) Le 19 Septembre 2024
( des cités d'or D: ) -
Von (11☆) Le 20 Septembre 2024
Ça me donne presque envie de m'y mettre, sur les brouillons léger et rigolo !
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Helina (320☆) Le 23 Septembre 2024
La seule solution : n'aillez pas d'ami, c'est plus facile. -
Fripon (46☆) Le 23 Septembre 2024
@Von Vas y, et je m'y mettrais peut-être aussi ! (un jour...)
@Helina Merci pour le life hack.