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EDC de Flÿnn

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L'avenir est dans le sang. »

Peu, pour que les confiances vacillent, que les regards changent d'expression, que les mots fusillent, que les silences fassent sécession. Les luttes sont fragiles, la mémoire en option, et dans les sourires ils retrouvent ce courage ne laissant place ni au doute ni à la déception. Sur leurs armures les noms des morts, les gravures des oubliés, qu'un jour le leur soit écrit, pour qu'ils soient succédés.

...Tout sera révélé, ils comprendront. S'ils nous défient, nous survivrons.


Et c'est dans les cris de l'âme que se cache l'impuissance, fourvoyée dans le sang qui jaillit des corps, une bonne mort plus que de belles vies aux couleurs épongées. L'océan d'une simulation au voil déchiré, la main passant pleine d'espoir sur les vaguelettes de cette manipulation dans laquelle l'homme se savait piégé. Le chaos, plus que jamais salutaire, réalisait sa noblesse dans sa toile, déchirant ce filtre presque impénétrable derrière lequel ils se trouvaient. Au-delà, la liberté, des frères et des sœurs, des battements du cœur qui se croisent et qui n'attendent que d'être réunis, c'est tout ce qu'il souhaitait, mais il devait encore être patient.


Quels étaient encore les sacrifices à faire, combien devaient tomber pour qu'un seul fasse le saut. Il rentrera dans sa cinquantième année dans deux jours, un triste anniversaire qu'on lui souhaitait dans la suspicion qu'il puisse se retourner contre les œuvres de sa vie. Aucun n'avait pu prétendre voir les corps s'empoisonner comme il avait pu les voir tomber à la fin du cycle, famille composée par les joyaux les plus rares qu'il pu croiser en chemin, il espérait qu'ils réussissent là où les autres échoueraient, puis au nom des Narrelheim s'agençaient les passions et les brasiers sous le regard implacable et sévère de l'humain.


En abaissant la tête il pu apercevoir à son poignet que le temps leur avait donné raison, le rouge flamboyant sortant de ses caches se propageant à l'écran d'un vieux deck orion qui bientôt saignait abondamment. Puis il vu autour de lui les armes et les poings se lever encore une fois, reconnaissant à chacun cette force indomptable reprenant vie. Son cœur se mit à battre et ce fut bientôt un grondement terrestre qui appelait le retour des héritiers de la Lame dans l'arène. On les voulait, éteints, morts, disparus, rabaissés, à genoux. Le secteur ne pouvait désormais plus s'opposer à son histoire. De grès ou de force, elle sera sienne.
L'avenir est dans le sang.
L'enfant de Lance terminait par la langue abjurée..
..pour se faire entendre de leurs ennemis.
« Non serviam »

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