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▫ Secteur à vendre
Ou à prendre.
...Le pire c'est le recommencement avec l'absence. Quand je perçois l'oubli des gravures nommées je ressens notre plus grande perte. Cette asphyxie aurait au moins pu sauver ça, puis je m’aperçois que je ne sais plus qui fait quoi quand ça fait autre chose que de rien faire. Qui anime et pourquoi quand j'aime à penser nos blessures pour nos histoires à raconter. 100 ans d'Insurrection on avait déconné sur les bords putain de merde, on glissait sur les modes les facilités, accrochait les valeurs actuelles aux convictions pas trop mal perçues par le flegme lascif et lassant installé. Un temps pour penser ; l'aujourd'hui ; pour ressentir et dégringoler de notre ère de l'esprit achevée par la fatigue, n'en croyant pas nos yeux de voir que la flemme serait la réussite de tout. Nos symboles brisés acolytes, pour ne leur opposer que la faiblesse qui demeurait territoire d'autorité impériale plus qu'empire, coupé pour neuf fois plus petit que ce qu'il était, et il s'agissait encore d'en faire nos cibles. Ce qui a été vu pour ce qui a été dit se contredisait, le divertissement convainquit mais les idées sont toujours la caravane de cette cité, fluctuantes d'Hommes en groupes en rêves en pleurs en joies en peines en peur. Et je donne raison à celui qui fait en disant pour me détourner de ceux qui disent sans lutter, à l'image des pleutres ravagés par l'ambition et la glorification . C'est en soit ce que j'ai le plus aimé chez Sÿllia, dans cette façon de grandir la masse en se grandissant avec, infidèle des podiums et des regards levés, intolérante à la lumière et aux belles œuvres.
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Vide ton cerveau pour voir ton cercueil, sculpté pendu dans les hauteurs, le doigt pointé dans notre direction. Il nous accuse pour ne pas nous rejoindre, dort pour ne pas se soucier, attend, pour recommencer. J'ai mal pour cette beauté qui n'est plus, pour cette souffrance qui n'est que trop vive pour être appréciée. Là, je veux de la lenteur, boire à glisser du zinc au sol, à la terre aux morts, perdre la vue un instant, la retrouver, quand tout sera irréel. Je veux aussi perdre, donner vie à la défaite pour exalter les passions, devenir le méchant qui créera le héros, le rire défait par la bravoure, la chaleur qu'on ne désire qu'à petite dose.
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Puis tout compte fait ce qui demeure ce n'est pas le béton ni les noms des légendes que notre début de siècle tendait à ne plus idéaliser. Cette guerre interminable partage les opinions et leurs désaccords, fait de nous les gladiateurs enruinés par les fissures, où s'échappent les tentations galeritées d'horreurs et d'attraits. La vraie guerre n'a jamais été menée que par la chair qu'on écartèle et par l'os qu'on racle d'une épée, la proie décharnée tout en douceur. C'est une invasion de bouchers sur une terre de pâturage, bête engraissée entêtée tétant son cristal mais sentant la mort arriver ; et c'est seulement quand elle en a les chevilles gonflées de son appétit qu'on décide de l'envoyer à l'abattage.
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Vide ton cerveau pour voir ton cercueil, sculpté pendu dans les hauteurs, le doigt pointé dans notre direction. Il nous accuse pour ne pas nous rejoindre, dort pour ne pas se soucier, attend, pour recommencer. J'ai mal pour cette beauté qui n'est plus, pour cette souffrance qui n'est que trop vive pour être appréciée. Là, je veux de la lenteur, boire à glisser du zinc au sol, à la terre aux morts, perdre la vue un instant, la retrouver, quand tout sera irréel. Je veux aussi perdre, donner vie à la défaite pour exalter les passions, devenir le méchant qui créera le héros, le rire défait par la bravoure, la chaleur qu'on ne désire qu'à petite dose.
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Puis tout compte fait ce qui demeure ce n'est pas le béton ni les noms des légendes que notre début de siècle tendait à ne plus idéaliser. Cette guerre interminable partage les opinions et leurs désaccords, fait de nous les gladiateurs enruinés par les fissures, où s'échappent les tentations galeritées d'horreurs et d'attraits. La vraie guerre n'a jamais été menée que par la chair qu'on écartèle et par l'os qu'on racle d'une épée, la proie décharnée tout en douceur. C'est une invasion de bouchers sur une terre de pâturage, bête engraissée entêtée tétant son cristal mais sentant la mort arriver ; et c'est seulement quand elle en a les chevilles gonflées de son appétit qu'on décide de l'envoyer à l'abattage.
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18 Décembre 2019
1568√
22☆
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◊ Commentaires
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Flÿnn (804☆) Le 18 Décembre 2019
- Un autre one shot avant de dormir. J'arrive jamais à écrire sauf quand je vais pieuter alors ça traîne dans le bloc note du tel.. x) -
Zélie (153☆) Le 18 Décembre 2019
Tout aussi sublime. -
Léonie (324☆) Le 19 Décembre 2019
Secteur à pendre? -
Sigmar~2569 (176☆) Le 19 Décembre 2019
On signe ou pour acheter une parcelle ? -
Roh2f~31115 (37☆) Le 20 Décembre 2019
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AGRAMF (225☆) Le 21 Décembre 2019
C'est bien poétique tout ça et les images collent vraiment à DC. ça flaire bon la passion :* ] -
Stoyan~45587 (322☆) Le 24 Décembre 2019
Toujours une superbe plume, un régal a lire, étoile sans hésitation !