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Cacher
Denehys
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17h11
Ca va ?
Ca va ?
Gueule de bois sans alcool. Les yeux bouffis d’avoir trop pleuré et la gorge douloureuse d’avoir purgé un estomac déjà vide, elle se passe une main sur les yeux.
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Parfois, au réveil, on pense avoir rêvé, comme un cauchemar dont subsiste une image rémanente. Puis la réalité vous rattrape, vous fouette l’arrière des genoux avant de vous asséner un énorme coup d’agri sur la nuque que vous lui offrez.
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Péniblement, elle répond à la petite elfe attentionnée, pourtant aussi endeuillée qu’elle.
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17h18
J'ai l'impression d'avoir pris une cuite monumentale hier soir.
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J'vais m'trainer jusqu'à chez moi.
J'ai l'impression d'avoir pris une cuite monumentale hier soir.
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J'vais m'trainer jusqu'à chez moi.
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Les pas sont lourds dans l’escalier, mais elle se doit de vérifier si l’intuition d’Orome est bonne. Il n’a pas dit au revoir, ça ne se peut pas. Pas après tout ce qu’ils ont vécu, il n’a pas le droit.
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Adossée à la porte, les yeux rivés au sol, elle inspire lentement, profondément, pour s’assurer que l’armure est opérationnelle. Est-elle prête ? Certainement pas. Le sera-t-elle un jour ? Non.
Elle lève finalement les yeux et balaie doucement le salon du regard. Tout est en ordre, pas de boite de crottes de rat, elle ne saura jamais si la fabrication lui était réservée.
Mais dans la lumière douce qui baigne le comptoir, le havresac, cible de leurs plaisanteries passées.
L’armure se fissure alors que la réalité la gifle une seconde fois.
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Dans un coin du salon, la console lui fait de l'œil. Elle rejoint le canapé et s'y échoue avant de lancer le dernier enregistrement d’une main fébrile.
Là, sur l'écran, son filleul chéri. Cigarette au bec, il dépose le sac sur le comptoir avant de chercher la caméra des yeux.
Y posant un regard plus triste et usé qu'elle ne lui a jamais vu, il enregistre ces derniers mots qu'elle cherchait en espérant ne jamais les entendre.
.Bisous marraine...
Je t'adorais…mais des fois ca suffit pas.
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Adossée à la porte, les yeux rivés au sol, elle inspire lentement, profondément, pour s’assurer que l’armure est opérationnelle. Est-elle prête ? Certainement pas. Le sera-t-elle un jour ? Non.
Elle lève finalement les yeux et balaie doucement le salon du regard. Tout est en ordre, pas de boite de crottes de rat, elle ne saura jamais si la fabrication lui était réservée.
Mais dans la lumière douce qui baigne le comptoir, le havresac, cible de leurs plaisanteries passées.
L’armure se fissure alors que la réalité la gifle une seconde fois.
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Dans un coin du salon, la console lui fait de l'œil. Elle rejoint le canapé et s'y échoue avant de lancer le dernier enregistrement d’une main fébrile.
Là, sur l'écran, son filleul chéri. Cigarette au bec, il dépose le sac sur le comptoir avant de chercher la caméra des yeux.
Y posant un regard plus triste et usé qu'elle ne lui a jamais vu, il enregistre ces derniers mots qu'elle cherchait en espérant ne jamais les entendre.
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Je t'adorais…mais des fois ca suffit pas.
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Un message aussi énigmatique qu’alarmant et son cœur fait une embardée.
6h01
Denehys.... Pourquoi ?
Merde, merde, merde !
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Je pense à toi...
Denehys.... Pourquoi ?
Merde, merde, merde !
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Je pense à toi...
9h00
Hein ? Quoi ?
Hein ? Quoi ?
Son message reste sans réponse, l’elfe s’est rendormie. La naine sombre à son tour, rattrapée par le mal qui la ronge à petit feu.
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11h02
L'a fait quoi ? J'pas mon TP, j'suis pas assez éveillée pour aller l'chercher
L'a fait quoi ? J'pas mon TP, j'suis pas assez éveillée pour aller l'chercher
Le silence digital lui fait face. Alors elle explore le reste de ses coms qu’elle ne consulte plus qu’à peine, quand l’un d’eux la frappe d’un coup à l’estomac.
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1h15 le matin-même, intitulé « Soirée funéraire »
Une première phrase, puis tout devient noir.
« […]cérémonie funéraire pour Denehys ».
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Sa conscience semble être calée sur un stroboscope au ralenti, des flashs lui parviennent parfois au milieu d’un océan de douleur. Chlore et Tam se manifestent lorsqu’ils apprennent la nouvelle mais les forces lui manquent pour y répondre aussitôt.
Recluse dans son esprit elle pleure cet humain qu’elle aime, elle ne comprend pas. Comment a-t-il pu ? Comment en est-il arrivé là ?
Comme elle dira à un ami quelques heures plus tard, ses proches se comptaient sur les doigts d’une seule main, Denehys vient de l’amputer de l’un d’eux. Le jour où sa main ne sera plus qu’une paume, elle les rejoindra tous. Tous les quatre.
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Le sas, si tentant.
Les bars, sans vie.
Fantôme tout juste perçu par quelques rats dont les vibrisses captent le mouvement de l’over sous ses pieds, elle erre au hasard des rues en évitant soigneusement les gens, et se dirige inconsciemment vers l’ouest.
Le sas. Dormir. S’anesthésier.
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Rue Hoblet, plus que quelques mètres. L’agri est rangé dans son dos, il ne lui restera plus qu’à retirer l’armure.
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Son corps s’incline brusquement à gauche pour passer la porte.
Les couloirs si familiers, l’odeur et le silence désormais habituel. Son regard perdu balaye la salle de l'annexe militaire quand elle pose les yeux sur un visage ami, endormi. L'ironie veut que le nain qui aime tant les entrainer en souterrains, par sa présence, l'empêche d'aller se fracasser sur le premier impérial venu.
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Recroquevillée aux côtés de Valanros, elle tente de s'accrocher à la promesse qu'elle a faite.
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HRP
La perte la plus difficile pour moi à ce jour, sur DC.
Chaque personnage un peu proche marque le nôtre. Denehys tenait une telle place dans le coeur de Flèche que le vide créé ne se comblera jamais complètement.
Merci à toi ♥
La perte la plus difficile pour moi à ce jour, sur DC.
Chaque personnage un peu proche marque le nôtre. Denehys tenait une telle place dans le coeur de Flèche que le vide créé ne se comblera jamais complètement.
Merci à toi ♥
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Ecorchures
11 Août 2023
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