EDC de Flèche
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Cacher
Celle qui voulait cogner
Ses paupières se contractent sous la lumière alors qu'elle revient à la conscience, ramenant un bras devant ses yeux. Comme souvent, elle commence par écouter, mais ce jour-là le CdC semble plutôt silencieux. Moins de cliquetis, de conversations lointaines, de bruit de machines. Les sourcils se froncent, quelque chose cloche.
Une attaque sur le secteur qui aurait vidé le CdC de ses employés ? Ce silence relatif la met mal à l'aise sans qu'elle ne sache pourquoi. Tout semble pourtant si calme.
Quelqu'un s'affaire autour, pousse un chariot dont la foutue roulette couine doucement.
.
La sensation désagréable que quelqu'un la regarde la pousse à enfin ouvrir les yeux pour les poser sur une silhouette malingre flottant dans sa blouse blanche, le petit binoclard croisé à sa première cuve.
Il va falloir songer à sortir, vous n'êtes pas toute seule.
Vous voulez de l'aide pour descendre ?
.
Flèche le regarde sans comprendre, se redressant pour s'asseoir.
Heu non...c'pas la première fois que j'me fais cuver, ç'va all...
.
Sa phrase meurt sur ses lèvres alors que le technicien approche un marchepied de la cuve, déclenchant les rouages internes de la petite tête désormais bleue. Elle bascule ses jambes pour descendre avant de baisser les yeux sur lesdites jambes.
Courtes.
Merde, c'vrai...
Hin hin hin.
.
Si de ses yeux noirs pouvaient sortir des kanufs, Binoclard serait en cuve à son tour. Ou aveugle.
Au lieu de ça, elle lance un regard de défi au technicien indifférent, se décale sur la gauche et saute de la cuve.
.
Sur le petit chariot l'attendent ses vêtements qu'elle enfile, avant de regarder avec consternation ses pieds enfouis sous le tissu. Au sifflotement étonnamment supportable de l'employé qui commence déjà à ranger pour le clonage suivant, elle ne renvoie qu'un silence qu'elle espère digne alors qu'elle se penche pour faire des revers à son pantalon de chasseur. Des revers...
Sacs et son over ramassés au vol, elle file vers la sortie.
.
A grandes enjambées - de petites jambes - alors qu'elle remonte le couloir dont une ampoule clignote, elle se fige brusquement et vient plaquer ses index sur ses oreilles, paupières closes, concentrée.
Bordel de merde..., lâche-t-elle enfin lorsqu'elle réussit enfin à entendre son coeur, sourd et lent. Le colibri s'est fait oiseau de proie.
.
Flèche parcourt les derniers mètres qui la séparent de son mari, sourire étiré à sa vue avant que n'éclate un rire franc.
Qu'ont-ils fait...
.
Une attaque sur le secteur qui aurait vidé le CdC de ses employés ? Ce silence relatif la met mal à l'aise sans qu'elle ne sache pourquoi. Tout semble pourtant si calme.
Quelqu'un s'affaire autour, pousse un chariot dont la foutue roulette couine doucement.
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La sensation désagréable que quelqu'un la regarde la pousse à enfin ouvrir les yeux pour les poser sur une silhouette malingre flottant dans sa blouse blanche, le petit binoclard croisé à sa première cuve.
Il va falloir songer à sortir, vous n'êtes pas toute seule.
Vous voulez de l'aide pour descendre ?
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Flèche le regarde sans comprendre, se redressant pour s'asseoir.
Heu non...c'pas la première fois que j'me fais cuver, ç'va all...
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Sa phrase meurt sur ses lèvres alors que le technicien approche un marchepied de la cuve, déclenchant les rouages internes de la petite tête désormais bleue. Elle bascule ses jambes pour descendre avant de baisser les yeux sur lesdites jambes.
Courtes.
Merde, c'vrai...
Hin hin hin.
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Si de ses yeux noirs pouvaient sortir des kanufs, Binoclard serait en cuve à son tour. Ou aveugle.
Au lieu de ça, elle lance un regard de défi au technicien indifférent, se décale sur la gauche et saute de la cuve.
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Sur le petit chariot l'attendent ses vêtements qu'elle enfile, avant de regarder avec consternation ses pieds enfouis sous le tissu. Au sifflotement étonnamment supportable de l'employé qui commence déjà à ranger pour le clonage suivant, elle ne renvoie qu'un silence qu'elle espère digne alors qu'elle se penche pour faire des revers à son pantalon de chasseur. Des revers...
Sacs et son over ramassés au vol, elle file vers la sortie.
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A grandes enjambées - de petites jambes - alors qu'elle remonte le couloir dont une ampoule clignote, elle se fige brusquement et vient plaquer ses index sur ses oreilles, paupières closes, concentrée.
Bordel de merde..., lâche-t-elle enfin lorsqu'elle réussit enfin à entendre son coeur, sourd et lent. Le colibri s'est fait oiseau de proie.
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Flèche parcourt les derniers mètres qui la séparent de son mari, sourire étiré à sa vue avant que n'éclate un rire franc.
Qu'ont-ils fait...
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Informations sur l'article
Flashs
03 Avril 2023
433√
12☆
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◊ Commentaires
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Chlore~74577 (411☆) Le 04 Avril 2023
Courtes-pattes ? Roquets des ST ? J'hésite encore ! *