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Cuve carrée...non...cube

Bien caché dans ma cabane
Je suis l'roi d'la sarbacane
J'envoie des chewing-gums mâchés à tous les vents
J'ai des prix chez le marchand
[...]
Si tu m'crois pas, hé
T'ar ta gueule à la récré
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Alain Souchon (dont je ne suis pas fan mais pour le coup...merci à lui)

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1/342.5 à l'Antidote
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La veille, sombre histoire entre frères, une menace est lancée.
Tar' ta gueule à la récré !
Hum...non...
Prochaine fois je te cuve à vue !
La nuit porte conseil, dit-on.
Quel est l'abruti qui a pondu ça ? Certainement un snob, support en bois interne, dont le dilemme du jour porte sur le choix du menu, manger de l'humain ou du kobold ?
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Silius est au bar... lâche Chlore, plumée dans les bras, kobold à côté d'eux.
Flèche prend un dernier baiser, sait-on jamais, et se rend dans la partie publique du bar, bientôt suivie par le vautour. La végétation serait encore présente dans cette ville, et l'air moins gélatineux tant le malaise est palpable, qu'un tumbleweed pourrait rouler dans l'établissement.
Bientôt, la serveuse termine son service et se retire, poussant sans le savoir le curseur de la tension sur "larsen".
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L'orc se lève alors et contourne lentement le bar, trouvant tout à coup Flèche dans ses pattes. La plumée essaie de faire abstraction du voile rouge qui lui semble obscurcir sa vue, le sang pulsant à ses oreilles à une allure frénétique de piaf. Mais elle n'est pas avocate, et trop impliquée peut-être. En appeler à sa raison ne fonctionne pas, pas plus qu'à leurs liens fraternels, ni à la comparaison avec ceux qui rient de telles situations. Pour lui, pas de demi-mesure, tout ou rien, et ce qu'il est venu chercher ce soir, c'est la mort. La satisfaction d'un tueur qui abrège une vie, peut-être.
Derrière elle, Chlore s'est approché, lui demandant plusieurs fois de s'écarter. Il lui a fait promettre de ne pas se mettre en danger, elle sait que la guerre serait alors sans fin. Lucide, elle s'exécute la mort dans l'âme, rejoignant la porte qu'elle ne peut se résoudre à franchir.
Et là, mains contre la bouche, épaulée par Shrik venu la chercher, elle regarde horrifiée l'orc brandir un monofilament pour trancher son amour en deux.
JE TE HAIS !!! lui crie-t-elle avant de franchir la porte, s'effondrant derrière.
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Deux heures plus tard, il va bientôt sortir. Alors après avoir tenté de comprendre avec son ami comment l'assassin avait pu en arriver là, elle va l'attendre au CDC comme la veille.
Elle n'a qu'une idée approximative du temps nécessaire, alors elle passe d'un pied sur l'autre, les yeux perdus dans le vide, petit oiseau en transe.
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Une douleur aïgue dans le dos.
Elle se tourne.
T'es v'nu finir l'travail, c'est ça ? dit-elle, tentant d'envoyer un com' à son plumé.
Exactement, répond l'assassin, lui assénant un deuxième coup fatal.
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Pas de tir de sommation, pas d'explication.
Dans son esprit, l'ego a parlé.

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30 Août 2022
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