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Girl'll be a woman soon ?
L'histoire a beau être différente, les occurrences se répètent, inlassablement.
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Il était assis non loin, spectateur impatient, son regard intense et brûlant de désir. J'ai toujours aimé cette façon qu'avaient les mâles de me regarder, comme s'ils étaient pris d'une fervente dévotion pour mon corps se dénudant. Et, je ne saurais dire pourquoi, le sien précisément démultipliait mon désir. Je le fais ainsi languir, allumeuse, lui dévoile une peau laiteuse, une croupe cambrée. Il est tout aussi grisant être l'objet de sa frustration que le jouet sur lequel il la déverse.
C'est d'ailleurs probablement cet instant précis que je préfère : quand à bout de patience sa poigne virile saisit mes hanches pour reprendre les commandes. La pulpe de ses doigts, rugueuse et marquée par le combat, frottant le derme dans une caresse aussi tendre que ferme, est comme une réminiscence d'un passé à deux. Qu'il est bon de renouer avec la force brute d'un corps parfaitement sculpté pour et par les batailles, que pour faire baver les jeunes filles en chaleur.
Je ne le voudrais dès lors nulle part ailleurs que contre moi à remuer plus fort, plus vite, plus loin, provoquant toujours plus de soupirs sourds, de gémissements retenus ou de claquements, sa peau suante contre la mienne. Mon souffle brûlant au creux de son cou ne lui donne que davantage de vigueur. Si vous pouviez sentir toute la passion et la tendresse qu'il contient à la simple idée de me savoir désireuse, brûlante, câline et attentionnée ; vous aussi, vous laisseriez le piège se refermer sur vous. Pourtant, lorsque le passé et le présent se rejoignent en trop de similitudes, la peur de préférer le souvenir à la réalité s'instille en vous, pernicieuse et tenace.
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Je pourrais rester des cycles entiers dans ses bras, contre son torse, son ventre, ses cuisses. Je m'enivre de son odeur. Nous savons tous deux que ce n'est pas que du sexe, m'a-t-il encore répétée. Difficile de le contredire lorsque mon regard se noie dans un océan troublant, qui me coupe autant le souffle, qu'il ne crée une douce sensation de picotements au niveau de mon bas-ventre.
Sans cesse tiraillée, il ne suffit que de la chaleur moite d'une couette, où les corps s'entremêlant font grincer la literie et souillent les draps, pour que je lui cède du terrain. Pourtant, n'aimais-je pas juste sa queue fièrement dressée rien que pour moi ? Son corps d'Apollon ? Il est inutile de me voiler la face, j'ai toujours été meilleure amante que compagne. Non, la plus dévouée des amantes, la plus pute des compagnes.
Mais lorsque les aspirations de chacun divergent tellement que le compromis serait trop douloureux pour l'une des parties ; le doute prend à nouveau le pas sur le désir jusqu'à ce que la séparation éclate.
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Non. Oui. Oui. Non. Je voulais y croire. Je voulais qu'il y croit. Tout va trop vite et il veut un choix que je ne pourrais faire sur le moment. Quel paradoxe. Nous avons le centre de clonage pour nous croire immortels pourtant, nous attendons toujours des choix rapides, précis, comme si chaque micro seconde était la chose la plus précieuse qui existe.
Il attend une union parfaite là où nous n'avons que les prémices d'une histoire, que mes démons sont encore dans le placard. A trop vouloir démarrer le livre par la fin, le récit se gâte et le dénouement malheureux arrive prématurément. La frivolité et la luxure sont bien moins contraignantes que l'amour. Ai-je seulement encore envie d'aimer ? Il est moins effrayant de voir tout ceci comme un jeu.
Il était le prêtre, officiant nuit après nuit avec une troublante adoration. Nos corps devenaient les témoins d'un culte sacré, aujourd'hui perdu à jamais. Il faut passer à autre chose. Et, sous une douche salvatrice, je reviens à la vie. Amen.
Dis-moi, comment vas-tu fuir cette fois ?
Il était assis non loin, spectateur impatient, son regard intense et brûlant de désir. J'ai toujours aimé cette façon qu'avaient les mâles de me regarder, comme s'ils étaient pris d'une fervente dévotion pour mon corps se dénudant. Et, je ne saurais dire pourquoi, le sien précisément démultipliait mon désir. Je le fais ainsi languir, allumeuse, lui dévoile une peau laiteuse, une croupe cambrée. Il est tout aussi grisant être l'objet de sa frustration que le jouet sur lequel il la déverse.
C'est d'ailleurs probablement cet instant précis que je préfère : quand à bout de patience sa poigne virile saisit mes hanches pour reprendre les commandes. La pulpe de ses doigts, rugueuse et marquée par le combat, frottant le derme dans une caresse aussi tendre que ferme, est comme une réminiscence d'un passé à deux. Qu'il est bon de renouer avec la force brute d'un corps parfaitement sculpté pour et par les batailles, que pour faire baver les jeunes filles en chaleur.
Je ne le voudrais dès lors nulle part ailleurs que contre moi à remuer plus fort, plus vite, plus loin, provoquant toujours plus de soupirs sourds, de gémissements retenus ou de claquements, sa peau suante contre la mienne. Mon souffle brûlant au creux de son cou ne lui donne que davantage de vigueur. Si vous pouviez sentir toute la passion et la tendresse qu'il contient à la simple idée de me savoir désireuse, brûlante, câline et attentionnée ; vous aussi, vous laisseriez le piège se refermer sur vous. Pourtant, lorsque le passé et le présent se rejoignent en trop de similitudes, la peur de préférer le souvenir à la réalité s'instille en vous, pernicieuse et tenace.
N'est-ce pas une bonne excuse pour fuir ?
Je pourrais rester des cycles entiers dans ses bras, contre son torse, son ventre, ses cuisses. Je m'enivre de son odeur. Nous savons tous deux que ce n'est pas que du sexe, m'a-t-il encore répétée. Difficile de le contredire lorsque mon regard se noie dans un océan troublant, qui me coupe autant le souffle, qu'il ne crée une douce sensation de picotements au niveau de mon bas-ventre.
Sans cesse tiraillée, il ne suffit que de la chaleur moite d'une couette, où les corps s'entremêlant font grincer la literie et souillent les draps, pour que je lui cède du terrain. Pourtant, n'aimais-je pas juste sa queue fièrement dressée rien que pour moi ? Son corps d'Apollon ? Il est inutile de me voiler la face, j'ai toujours été meilleure amante que compagne. Non, la plus dévouée des amantes, la plus pute des compagnes.
Mais lorsque les aspirations de chacun divergent tellement que le compromis serait trop douloureux pour l'une des parties ; le doute prend à nouveau le pas sur le désir jusqu'à ce que la séparation éclate.
Ne voulais-tu pas qu'il parte ?
Non. Oui. Oui. Non. Je voulais y croire. Je voulais qu'il y croit. Tout va trop vite et il veut un choix que je ne pourrais faire sur le moment. Quel paradoxe. Nous avons le centre de clonage pour nous croire immortels pourtant, nous attendons toujours des choix rapides, précis, comme si chaque micro seconde était la chose la plus précieuse qui existe.
Il attend une union parfaite là où nous n'avons que les prémices d'une histoire, que mes démons sont encore dans le placard. A trop vouloir démarrer le livre par la fin, le récit se gâte et le dénouement malheureux arrive prématurément. La frivolité et la luxure sont bien moins contraignantes que l'amour. Ai-je seulement encore envie d'aimer ? Il est moins effrayant de voir tout ceci comme un jeu.
Il était le prêtre, officiant nuit après nuit avec une troublante adoration. Nos corps devenaient les témoins d'un culte sacré, aujourd'hui perdu à jamais. Il faut passer à autre chose. Et, sous une douche salvatrice, je reviens à la vie. Amen.
Cesse de te débattre et réjouis-toi un peu plus, il est parti.
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Informations sur l'article
« Vivre c'est vieillir, rien de plus. »
29 Janvier 2017
1204√
21☆
9◊
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◊ Commentaires
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Cryx~52202 (552☆) Le 29 Janvier 2017
joli^^ -
Aislinn~60672 (172☆) Le 30 Janvier 2017
Magnifique * -
Flaxia~51662 (160☆) Le 30 Janvier 2017
Merci ! -
Grimdur (0☆) Le 30 Janvier 2017
Juste magnifique -
Niasse~61181 (123☆) Le 30 Janvier 2017
☆ -
Flaxia~51662 (160☆) Le 31 Janvier 2017
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Yuh~54145 (61☆) Le 09 Février 2017
Beuuuh!! -
Flaxia~51662 (160☆) Le 11 Février 2017
Gneeeeh !