EDC de Fafra~54113
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Cacher
Décoloré
Cela fait maintenant un bon moment que Fafra travaille en tant que serveur/stagiaire dans le bar, et il commence à avoir un sentiment de routine. Cela lui fait peur car il aime les nouveautés, les surprises, les ambitions, les projets...
Plus tard dans la nuit, il s'allonge sur son sofa, puis regarde les différentes conversations de ses collègues de travail. Il fait défiler les messages, les survolant un par un, un air neutre sur le visage. Décidement, il doit y avoir un truc qui cloche, il n'arrive pas à s'y intéresser.
Plus tard dans la nuit, il s'allonge sur son sofa, puis regarde les différentes conversations de ses collègues de travail. Il fait défiler les messages, les survolant un par un, un air neutre sur le visage. Décidement, il doit y avoir un truc qui cloche, il n'arrive pas à s'y intéresser.
"Je vais commencer à croire que je ne suis pas sociable moi..", se dit-il, le bras sur le front.
Il se redresse, et part se chercher un verre d'eau. Une fois hydraté, il retourne s'allonger, et finit par s'assoupir.
Il se réveille le lendemain, une douleur au visage. Il s'était endormi du coté où il était brulé, et à présent il regrette. Fafra se dirige vers le lavabo et se lave le visage. Il change de vêtements, puis part en direction du bar. Lorsqu'il s'approche de la porte, il croit percevoir un murmure. Il s'arrête et met ses sens en alertes. Le murmure se fait entendre à nouveau, mais il ne parvient pas à discerner le moindre mot. Soudain, le silence. Les seuls sons qu'il percoit à présent sont sa respiration et ses propres battements de coeur. Il pose sa main sur son oeil gauche, et constate que sa peau calcinée est légèrement chaude.
"Non mais qu'est ce que je suis en train de foutre.." dit-il, se remettant à marcher.
Une fois dehors, il comptempla la ville et ces batiments en mauvais état. Du gris, encore du gris. Toujours du gris.
Il arriva enfin au bar, et y entra. Peut-être était-ce le dernier endroit qui possédait des couleurs à ses yeux.
Souvent, le silence est un sifflement assourdissant, un ultrason, comme un langage venu d'ailleurs qui murmure : écoute-toi !
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Le commencement
14 Mars 2015
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