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Ces doux mensonges
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Perdue dans ses pensées, elle suit la haute silhouette orc qui la devance. Mille questions lui traversent l'esprit. Il ne lui mentirait pas, elle le savait. Donc elle se tait, effrayée par les réponses qu'il lui donnerait. Ses pieds lui semblent toujours plus lourd. Allers retours, à la Centrale. Vider les stocks, garder deux trois choses nécessaires. Lui sourire. Tout ira bien, il a juste besoin de repos. Il avait déjà tellement fait pour elle, la plumée pouvait bien au moins lui permettre de partir l'esprit tranquille.
Ne pas pleurer, surtout, ne pas pleurer. Il s'en voudrait... peut-être. Des noirs desseins se dessinent dans son esprit. Et si ça le forçait à rester ? Si elle lui faisait du chantage, peut-être qu'il repousserait toujours plus son départ... Non. Il serait déçu, plus probablement. Il l'avait aimé parce qu'elle était fier et solide. Elle n'avait pas le droit de se transformer en pleurnicheuse.
Son regard scrute le dos de l'orc. Son orc. Il l'avait accompagné depuis ses premiers pas. Ami, patron, confident, amant, amour. Des rôles, il en avait tenu. Il avait fait tourner son monde, en était devenu le centre. Ses doigts se rapprochent de lui, saisit les siens et les entrelacent. Maintenant qu'il sera parti, où sera sa place à elle ?
Égoïste. Il l'était, oui. Mais elle aussi. Bien sûr, elle aurait toujours du soutien, toujours une famille, une mère surtout. Ce serait suffisant pour qu'elle reste, il le savait. Six ans. Elle attendrait, pas un jour de plus.
Rire, blaguer. Une dernière fois. La prochaine fois risque d'être trop lointaine.« Tranquille, ton départ me rend riche. »S'aimer, se le dire. Pendant deux jours, se consacrer l'un à l'autre. Oublier le reste, les conflits. Oublier qu'il part bientôt.
Ils n'avaient pas été un couple des plus démonstratifs. Ils ne se susurraient pas des mots doux à l'oreille, ne se promettaient jamais monts et merveilles. Au final, c'était surtout deux amis qui étaient tombés amoureux l'un de l'autre.« Je t'aime... vite fait. Je rigole, je t'aime plus que j'ai jamais aimé quiconque. »Son cœur gonfle de bonheur, avant de se briser tout aussi vite. Elle devra renoncer à tout ça, s'en priver pendant les prochaines années. Ne plus entendre sa voix, ne plus se réveiller à ses côtés, ne plus calmer ses ardeurs, ne plus retenir son caractère à chier.
Tout le monde ment. L'affirmer, ce n'est pas être pessimiste, c'est simplement établir un fait. Par peur, par facilité, par omission... par amour. Il lui a menti, des fois, mais elle lui a pardonné à chaque fois. Toujours le même mensonge.« Je vais me réveiller les prochains jours, promis. »Elle y a cru, à chaque fois. Il aurait pu lui servir le même une myriade de fois, elle continuerait d'y croire. Bien sûr, elle se détestait de se faire avoir, tout le temps. Mais elle ne pouvait pas lui en vouloir. Alors, peut-être qu'il lui pardonnera ce dernier mensonge, pour le laisser partir la conscience tranquille.« Déprime pas. »
« Promis. »
Ne pas pleurer, surtout, ne pas pleurer. Il s'en voudrait... peut-être. Des noirs desseins se dessinent dans son esprit. Et si ça le forçait à rester ? Si elle lui faisait du chantage, peut-être qu'il repousserait toujours plus son départ... Non. Il serait déçu, plus probablement. Il l'avait aimé parce qu'elle était fier et solide. Elle n'avait pas le droit de se transformer en pleurnicheuse.
Son regard scrute le dos de l'orc. Son orc. Il l'avait accompagné depuis ses premiers pas. Ami, patron, confident, amant, amour. Des rôles, il en avait tenu. Il avait fait tourner son monde, en était devenu le centre. Ses doigts se rapprochent de lui, saisit les siens et les entrelacent. Maintenant qu'il sera parti, où sera sa place à elle ?
Égoïste. Il l'était, oui. Mais elle aussi. Bien sûr, elle aurait toujours du soutien, toujours une famille, une mère surtout. Ce serait suffisant pour qu'elle reste, il le savait. Six ans. Elle attendrait, pas un jour de plus.
Rire, blaguer. Une dernière fois. La prochaine fois risque d'être trop lointaine.
Ils n'avaient pas été un couple des plus démonstratifs. Ils ne se susurraient pas des mots doux à l'oreille, ne se promettaient jamais monts et merveilles. Au final, c'était surtout deux amis qui étaient tombés amoureux l'un de l'autre.
Tout le monde ment. L'affirmer, ce n'est pas être pessimiste, c'est simplement établir un fait. Par peur, par facilité, par omission... par amour. Il lui a menti, des fois, mais elle lui a pardonné à chaque fois. Toujours le même mensonge.
« Promis. »
◊ Commentaires
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Draneeth~68650 (40☆) Le 22 Juillet 2020
Prem's ! ❤ -
Sebastiàn (253☆) Le 22 Juillet 2020
T'inquiète, prends ton temps, Dra, on en prendra soin... ♥ -
Shelah~72650 (69☆) Le 23 Juillet 2020
Sacré Draneeth. * -
Evelyn (18☆) Le 23 Juillet 2020
❤ sur vous tous. -
Shelah~72650 (69☆) Le 24 Juillet 2020
Draneeth espèce de salopard arrête de briser les coeurs !! -
Solena~40427 (76☆) Le 30 Juillet 2020
♥ et *
@Evelyn Ces mâles.... tous les mêmes !
@Draneth Et revient toi 'foiré ! -
Evelyn (18☆) Le 30 Juillet 2020
He'll be back !
Et merci pour les étoiles/commentaires, plein d'amour sur vous ! ♥ -
Evelyn (18☆) Le 31 Juillet 2020
Je vais te les réchauffer ♥.♥