EDC de EveR~4918
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Latinam in lege
Si les risques incombent au maître, que la maîtrise ait déserté le champ des possibles, alors il ne reste qu’à danser sur nos destructions en se soulant de l’idée que, décidément, c’était écrit… dans la drogue, l’alcool et le sexe, pour finir dans une cuve et espérer entrer dans la légende ; si votre but était là.
Encore faut-il vouloir y entrer, dans la légende, être une image, une icône.
Reste aussi le silence dans lequel on peut se prélasser à l’abri des projecteurs aveuglants de la célébrité, dans l’ombre, pour se retrouver enfin.
Encore faut-il vouloir y entrer, dans la légende, être une image, une icône.
Reste aussi le silence dans lequel on peut se prélasser à l’abri des projecteurs aveuglants de la célébrité, dans l’ombre, pour se retrouver enfin.
Point critique entre poursuite et anéantissement. Le risque est hypothétique, le danger, une lame sur laquelle la danse se propage. Le risque c’est la connaissance, le danger, c’est le vécu. Le danger est à vivre pour se contester : l’Être est en oscillation constante.
Sommes-nous nos propres maîtres ? Est-ce que la question se pose si l’on crée pour se protéger ?
Les déflagrations, blasts d’énergie, dégénèrent l’Être social, parce qu’au moment où ils sont produits, ils agressent nos propres limites mentale.
La pression, l’amertume, c’est ce mal-être devant les dégâts potentiels ou causés à nos propres principes - ceinturés de bon gros idéaux, de raisons et autres, d’austérité pour éviter la chaotique fournaise babillatrice. Plus de folie, plus de solidité mentale et des déchainements d’autant plus violents viennent renforcer la camisole.
Course à l’armement, murailles de plus en plus épaisses et bélier de plus en plus violent. Pas d’équilibre juste deux torsions destructrices dont les coups de boutoirs maintiennent l’Être en précarité : écrasé au centre.
Ce n’est pas une question de faiblesse, mais de deux forces aveugles et brutales, qui compulsent. Ballotés entre les deux, parce que l’un ne vaut pas mieux que l’autre, il reste le bras fait à l’arme qui croit nous avoir dans la compromission.
Les déflagrations, blasts d’énergie, dégénèrent l’Être social, parce qu’au moment où ils sont produits, ils agressent nos propres limites mentale.
La pression, l’amertume, c’est ce mal-être devant les dégâts potentiels ou causés à nos propres principes - ceinturés de bon gros idéaux, de raisons et autres, d’austérité pour éviter la chaotique fournaise babillatrice. Plus de folie, plus de solidité mentale et des déchainements d’autant plus violents viennent renforcer la camisole.
Course à l’armement, murailles de plus en plus épaisses et bélier de plus en plus violent. Pas d’équilibre juste deux torsions destructrices dont les coups de boutoirs maintiennent l’Être en précarité : écrasé au centre.
Ce n’est pas une question de faiblesse, mais de deux forces aveugles et brutales, qui compulsent. Ballotés entre les deux, parce que l’un ne vaut pas mieux que l’autre, il reste le bras fait à l’arme qui croit nous avoir dans la compromission.
« Preuve est faite que visages dévots et pieuses actions nous servent à enrober de sucre le Diable lui-même. » V.
Reste à comprendre que l’on peut danser entre les deux fûts en esquivant leurs pôles polarisateurs.
Certains mots ont plus de puissance que tout autre en se posant comme Principes. La seule liberté reste de refuser le choix et la définition imposée, d’oser sa propre voie face à ces deux dominants manichéens… toujours deux extrêmes et comprendre que la voie, la plus jouissive, difficile, destructrice, mais vraiment libre, c’est la voie du milieu. Pas le juste milieu, l’autre, celui qui va et vient sans attachement à deux castrateurs.
Aucune envie de me flinguer, pas plus que de ramper. Il n’y a pas une seule arme, il y a deux flingues qui voudraient nous faire croire à leur unité, pour nous obliger à nous déterminer, parce que c’est toujours mieux pour eux de dire : tu es avec moi, tu es contre moi. Dans tous les cas, ils peuvent nous contrôler ; dans un camp ou un autre, ils nous font entrer dans leur logique dichotomique.
Aucune envie de me flinguer, pas plus que de ramper. Il n’y a pas une seule arme, il y a deux flingues qui voudraient nous faire croire à leur unité, pour nous obliger à nous déterminer, parce que c’est toujours mieux pour eux de dire : tu es avec moi, tu es contre moi. Dans tous les cas, ils peuvent nous contrôler ; dans un camp ou un autre, ils nous font entrer dans leur logique dichotomique.
La voix du milieu semble contradiction. Affirmer haut et fort que l’on peut être un jour quelqu’un, et le lendemain son contraire sans ne plus être soi. Le véritable égo, c’est affirmer que l’on est antithétique.
Je prends le barillet, j’en extrais les deux balles, je prends la poudre limitative et l’impression de libre choix, j’en fais un nouvel explosif qui me propulse hors de leurs lignes de mire, vers le danger … la contradiction.
Je prends le barillet, j’en extrais les deux balles, je prends la poudre limitative et l’impression de libre choix, j’en fais un nouvel explosif qui me propulse hors de leurs lignes de mire, vers le danger … la contradiction.
« Tu connais la réponse. Je me bats surtout pour éviter que les pires extrémités deviennent les "seules voies". » E.
Ni égale, ni supérieur, ni esclave, que les idéaux viennent d’un, deux ou trois autres sources n’a plus d’importance s’ils peuvent être jetés par terre ; ce blasphème devient dignité si l’on peut ensuite revenir à Ses idéaux.
Les masques, on peut en changer. Trop oubliéS qu’un individu, homme ou femme, ce n’est pas qu’un visage, que tout notre corps proclame son Être, et que le masque ne cache que ce que nous voulons bien ne pas voir. C’est un jeu sournois, de ceux qui ne veulent pas perdre ce qu’ils ont construit sur des bases manichéennes.
Les masques, on peut en changer. Trop oubliéS qu’un individu, homme ou femme, ce n’est pas qu’un visage, que tout notre corps proclame son Être, et que le masque ne cache que ce que nous voulons bien ne pas voir. C’est un jeu sournois, de ceux qui ne veulent pas perdre ce qu’ils ont construit sur des bases manichéennes.
La liberté comme choix ex-nihilo n’existe pas, il y a toujours des dépendances, mais quand on dépend de plusieurs pôles en même temps, on est écartelé, et l’écartèlement, c’est s’offrir une latitude, toujours douloureuse.
Rationaliser ? Essayer de trancher dans le dégradé de la contradiction, création d’un autre modèle que l’on essaye d’ajuster aux réalités émotionnelles, mais c’est du bric et du broc, jamais correctement clouté, on essaye quand même en l’appelant philosophie directrice.
Rationaliser ? Essayer de trancher dans le dégradé de la contradiction, création d’un autre modèle que l’on essaye d’ajuster aux réalités émotionnelles, mais c’est du bric et du broc, jamais correctement clouté, on essaye quand même en l’appelant philosophie directrice.
Alors l’arme, je lui dis, bonjour, jusqu’à en caresser le canon. Je l’aime bien. Mais elle n’a pas compris, elle, qu’elles sont une infinité braquées sur moi, et que je les aime toutes. Soumise à toutes, soumise à aucune. Toujours engagée.
Le passé, accepté, plutôt que renié, qui nous fouille profondément les entrailles, mais que l’on agite gaiement à la tête du futur pour lui dire :
Le passé, accepté, plutôt que renié, qui nous fouille profondément les entrailles, mais que l’on agite gaiement à la tête du futur pour lui dire :
Je me retire de tes fers avec plus de regrets que mes yeux t’ont pleuré.
Informations sur l'article
IV - Une arme Silencieuse
30 Novembre 2012
1336√
8☆
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◊ Commentaires
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Jeeny~7568 (53☆) Le 30 Novembre 2012
Il faut de tout pour faire un monde. 1, 2, 3.