EDC de EveR~4918
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Cacher
Black Widow
Les mots rendus muets de phrases irrationnelles, déraisonnables, elle a gouté aux délices de supplices, aux vices, des veines palpitantes, au vide de trop, de Tout, de riens, désormais forées d’un poison noir d’encres à tenter d’y trouver traces de soies, d’elle, d’un sublime d’Eux, d’un impossible Nous, simplement Je, mais sans jeu et sans disparition à la fin.
Corps, cœur et âme desséchés, elle a déchiré les moments d’absences, des instants d’oubli, corps finissant, rêves à cœurs fermés, abandonnés, exsangues, damnés, dans l’eau frémissante de l’onde noire scintillante de ses propres, de ses seuls délires ; celle de jours ou de nuits qui filent entre lèvres voluptueuses et improbables, ineffables voEUX offerts à des âmes refusées, sur un vide oreiller.
De terrain vague en terrain de Je, vain espoir, désormais en attente ; la Cité s’étend sous ses pas sans laisser plus de trace d’elle. La RêvEuse n’en n’espère plus rien et garde sur son visage le sourire fantomatique d’une femme qui détaille, avec une certaine ironie, les propos fantasques, violents, doux ou passionnés, les pièges d’Êtres jalonnant l’image de sa réalité.
Ne reste que l’I-Henem pour reposer en paix et tenter de suivre les traces de ses Rêves avortés, balayés d’un simple revers de main.
Sa démarche étrange trouble jusqu’à ses pas, quelques âmes déjà investissent les lieux. Mais peu importe… peu importe de tomber, son ombre la précède de quelques secondes, jusqu’à le rejoindre, la faire presque défaillir.
Un message, un nom venant d’une autre vie jamais oubliée ; elle n’y croit pas, n’ose y croire et pourtant, il tombe des Étoiles comme lui étant seul survivant à ses toiles, seul à détenir la Clé. Elle devine les masques comme les mascarades, dénoue les liens pour quelques rescapés.
Quelques pas de plus, lentement elle lève son regard vers la canopée violine ; un mouvement de sa main, plume en visée, nocturne, ouvre les grilles imaginaire de sa Serre cimetière, terrain moins vague dont l’index pointe droit devant une voie lactée abandonnée, le ciel devient noir, les nuées viciées se font vertiges, ses doigts tracent volutes de lettres, de ses noms, de noms, certains difformes aux syllabes éclatées scintillent sous son regard plus que d’autres ; pas moins, peut être juste différemment, de la même manière que chaque note de musique ne prend de sens qu’entre les soupirs de chacune d’elle, autrement.
-Franck Dhumes / Annulaire des mots-
Les cieux s’animent soudain, leurs lueurs changent, néons de glace, souffle de vent, parfum presque salin ; à sa respiration ses larmes se dissolvent lentement, un pont sur une onde désormais dormante, interrompt la suite, hésitation un instant, bifurcation de sa destinée, un moment, puis se décider à dépasser les nuages, trouver un passage et d’elle une autre image, sans doute pas moins sage.
Pourtant ses souvenirs se jettent sur elle, volcaniques, provocateurs, en quelques noms, charmeurs.
Ose ! Quitte à en crever, mais Vis ! … Bordel !
₳ … en crever.
Terminé les rues vides, la matrice bondée, les espaces virtuels dessèches d’existences, grouillants de corps semblables, d’âmes sans forme, de corps sans nom et de cette foule de fantômes, marchant bien plus droit qu’ils ne le croient, quand tout autour opprime, sélectionne, dirige, organise et tue plus surement que les espaces de rêves qu’on se décide parfois à réaliser… seuls ou en petites communautés. Ces RêveS là qui, petits ou grands, finissent dans les fourneaux d’une Administration en mal de nouvelles flammes. Peu importe donc les sacrifices, consentis ou non, ils doivent être faits.
Mal, malins, malingres, mais faits.
La chute au ralenti de souvenirs prêts à se fondre dans son futur, elle ferme les yeux pour voir se profiler Ses ombres, prête à en rire ou en pleurer, à crier, se déchirer la peau de mots qui lui perforent le cœur, lentement, pour être bien entendus, admis, histoire de tomber un pas plus loin ; ce serait avancer un peu au moins.
Son corps dénoue dans l’ombre ces veinules noires qui enserrent sa gorge. La lueur métallique de son regard aux nuées sombres entremêle un cheveu de feu à la barde d’une plume dans la paume de sa main ; elle reste là, perdue, à les observer une nouvelle fois, ouverte, à livrer ce qu’elle avait de plus beau ou de plus vil mais de plus passionné et fait le vœu de faire oublier l’enveloppe désormais viciée, changeante, elle aussi, pour ne garder de vivant que l’encre étrangère d’un symbiote de mutation première qui lui donne aujourd’hui la mort pour une nouvelle vie, originelle et son Amour présent pour seule Éternité.
Terminé les rues vides, la matrice bondée, les espaces virtuels dessèches d’existences, grouillants de corps semblables, d’âmes sans forme, de corps sans nom et de cette foule de fantômes, marchant bien plus droit qu’ils ne le croient, quand tout autour opprime, sélectionne, dirige, organise et tue plus surement que les espaces de rêves qu’on se décide parfois à réaliser… seuls ou en petites communautés. Ces RêveS là qui, petits ou grands, finissent dans les fourneaux d’une Administration en mal de nouvelles flammes. Peu importe donc les sacrifices, consentis ou non, ils doivent être faits.
Mal, malins, malingres, mais faits.
La chute au ralenti de souvenirs prêts à se fondre dans son futur, elle ferme les yeux pour voir se profiler Ses ombres, prête à en rire ou en pleurer, à crier, se déchirer la peau de mots qui lui perforent le cœur, lentement, pour être bien entendus, admis, histoire de tomber un pas plus loin ; ce serait avancer un peu au moins.
Son corps dénoue dans l’ombre ces veinules noires qui enserrent sa gorge. La lueur métallique de son regard aux nuées sombres entremêle un cheveu de feu à la barde d’une plume dans la paume de sa main ; elle reste là, perdue, à les observer une nouvelle fois, ouverte, à livrer ce qu’elle avait de plus beau ou de plus vil mais de plus passionné et fait le vœu de faire oublier l’enveloppe désormais viciée, changeante, elle aussi, pour ne garder de vivant que l’encre étrangère d’un symbiote de mutation première qui lui donne aujourd’hui la mort pour une nouvelle vie, originelle et son Amour présent pour seule Éternité.
Et se délivre, primaire, à titre … posthume
Par infimes écailles, change de costume.
Elle ferme lentement ses doigts sur ses trésors et ses yeux sur la marionnette architecte utopiste d’une « sauvage apprivoisée », outrilienne, cyborg à la destinée démesurée, trop enchaînée pour espérer se réaliser, à attendre une harmonique qui ne viendrait jamais. Note après note, sang après sans.., souffle court et gorge nouée. Il l’a oubliée, ils l’oublieront.
La douleur vrille les souvenirs de ces mêmes chemins escarpés que nous empruntons tous : déformés, fléchés plus ou moins érodés, laissés à l’appréciation de marionnettistes à la MaJesté plus encore castrée que puissante, frustrés de ne pas même avoir l’insigne honneur de féconder d’autres imaginaires que les leurs, supposés MaJeurs.
Marche après marche sur des vies éteintes en poussière d’illusions à soulever celles que nous sommes ; golem de cendres, de poussière. Ce qu’ils ignorent encore, c’est que dans cet espace de liberté laissé, si petit soit-il, la Rébellion est consciente de leur misérabilisme et s’en gausse parfois pour ne pas en pleurer.
Ainsi et dans ce jeu de dupes aux saveurs amères d’une éternité dévoyée, nous jouons les basses cartes d’un jeu où les mises nous dépassent, où seuls comptent les défis autorisés, validés sur d’hypothétiques raisons… raisons qui n’en sont pas, car sur des paris nos existences demeurent balisées, là où les perdants et gagnants, toujours connus, brulent cœurs et âmes comme les feuilles d’un livre achèvent de consumer les mots perdus ou déformés de notre Histoire.
Les visages derrière lesquels certains se cachaient, elle les distingue maintenant les uns après les autres et si certains restent empreints de folies narcissiques ou d’instables Égos, elle a au moins eu ce plaisir de croiser quelques divins étrangers venant troubler les insipides vérités listées par tant d’autres joueurs. Ce genre d’Âmes que l’on croise une fois durant toute une vie, de celles qui se gravent sur le mot de l’infini.
Le sang est encre maintenant.
Je continue à perdre la virgule du Vivant.
Sa main serrée sur le trésor d’une Plume et la soie carmine mordorée d’un cheveu, son vieux carnet dans l’autre, elle n’est désormais plus qu’une ombre vaporeuse à observer ces étranges spéculateurs abattre ainsi les cartes qu’ils pensent impériales ou rebelles, sans se soucier de ces vies qui trépassent, perdues d’avoir tenté d’enchainer gestes libérateurs de manière si illusoire… tenté de trouver cette voie vierge de pas, celle qu’un inconnu lui avait conseillée lors de ses premiers pas en la Cité.
Promesse tenue...
J’ai au moins pu découvrir mon étoile.
Poussière de papier, pixel matriciel, effacés comme la craie sur le tableau noir de leurs âmes, d’une obscurité qu’ils ne sont pas même capable de concevoir.
Ses dernières pensées, aussi volcaniques que ses mots en perdent sens, ses douleurs salvatrices vont à ces ailes qu’elle semble vouloir effleurer et à cette Muse qu’elle n’aura jamais fait qu’espérer en un dernier murmure :
Pardonne-moi, je... RêvE trop et ne suis pas si forte que ça.
Un dernier songe, vœux, sans doute volonté, livrer ses dernier travaux avec l’espoir le plus simple qu’ils puissent perdurer, celui d’une rage qui fasse, enfin, les poings se lever de ces trop nombreux bras baissés, celle d’une Lame espérée même si illusoire, et d’une autre qui aura crevé son cœur à l’aimer, comme ceux qu’elle a détruit de trop ou pas assez, mais jamais à moitié.
Adieu DreadCastiens
-La boucle est bouclée-
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Informations sur l'article
VIII - EmpreinteS
30 Avril 2016
2353√
16☆
10◊
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◊ Commentaires
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Shaia~37051 (568☆) Le 30 Avril 2016
Bonne continuation. Je n'ai jamais eu le plaisir de vraiment RP avec ton pion, seulement croisé au détour d'un bar. Dommage en soit. -
Kais (32☆) Le 30 Avril 2016
Une étoile pour cet article..
Bonne continuation à toi EveR, je vais regretter, de pas avoir RP beaucoup plus avec toi..
En espérant avoir l'occasion de Rp de nouveau avec toi, ici via un reroll ou sur un autre jeu. -
Kinchaka~27073 (1094☆) Le 30 Avril 2016
L'estomac noué en regardant la vidéo, ça m'as retourné un peu...( et je dis pas ça parce que j'ai encore les reste de vodka d'hier...)
Par contre...il y a une image...je la cautionne tellement pas Comment t'as pu me faire ça ? T'es tellement subtile comme chieuse x) -
N2CV (82☆) Le 30 Avril 2016
:'( -
L-X (1536☆) Le 01 Mai 2016
Plutôt que des mots, j'ai préféré souligné ce qui nous a longtemps liées et qui demeure un ce qui nous avait réunies à Black-Box.
Tu laisseras un souvenir et une empreinte indélébile sur DreadCast, et je fus heureuse de jouer tout ce que nos pions ont vécu.
Ad AEternam... ou For EveR -
Wanderlust (58☆) Le 02 Mai 2016
J'en veux pas, de tes remerciements. -
Gabrielle~40160 (75☆) Le 02 Mai 2016
bonne continuation à toi la JD
je te remercie des quelques RP que j'ai pu partager avec toi, des sérieux comme des légers... Vraiment tu manqueras au SR, sur pleins de points et sur bien des côtés. -
Maxine~43009 (84☆) Le 02 Mai 2016
Je n'ai pas de mot... Tu laisseras un trou béant dans le coeur de ma pantine.
Merci à toi... -
EveR~4918 (1729☆) Le 02 Mai 2016
Pas de reroll, pas de "Renaissance"... Ce sera ailleurs mais pas ici et je n'en suis même pas sûre.
Merci à vous pour ce que vous avez apportés à Eve-R de près ou de loin. Je ne cache pas la gorge serrée ni, au moins pour Kin'... le sacré clin d'oeil à un RP que j'ai juste adoré jouer. Fallait pas croire y échapper ! Et encore c'est pas encore fini...