EDC de Eva~34638
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Un appel, une demande amicale… l’écho d'un message qui résonne encore …
Derrière un comptoir d'un bar du Sud, la sensation d'être importante …
La rue traversée, elle pénètre dans son nouveau refuge, délaissant bouteilles et sandwichs, au profit d'Haka 47 et de munitions. Derrière cette porte, tout se partage … même en silence.
Un appel, une demande amicale… l’écho d'un message qui résonne encore …
Derrière un comptoir d'un bar du Sud, la sensation d'être importante …
La rue traversée, elle pénètre dans son nouveau refuge, délaissant bouteilles et sandwichs, au profit d'Haka 47 et de munitions. Derrière cette porte, tout se partage … même en silence.
La boutique s'anime, perturbant le quotidien rythmé au kronatium. Elle est restée bosser là, sans qu'il puisse trop s'expliquer pourquoi mais ça lui plaît, sa vod, ses délires, ses rires aussi, son envie d'apprendre. Les premiers digis tombent plus vite que les masques, l'écart s'entretient. Il en a déjà abandonné trop pour laisser espérer de nouveau, pour espérer lui-même. Elle est vivante, elle existe comme les rares qui s’en donnent la peine. Précieuse.. Trop, pour ouvrir la moindre brèche. Trop, pour lui ouvrir son monde de fantômes, d'anciens, de disparus.
Le mal qui ronge … Il n'a pas besoin d'être visible. Il se ressent. Un lien invisible, qu'ils partagent, mais dont on ne parle pas. D'un coffre à un baril, les regards naviguent, emportant avec eux un fragment de l'âme meurtrie qui les anime.
L'aiguille qui pénètre la chair … Les billes qui laissent des bleus. Marque de fierté, de peur. En secret, elle souffre, de pouvoir n'être qu'une spectatrice de sa douleur. Larmes séchées, par les manches d'un pull trop ample, d'une dreadeuse souriante. Détourner le regard quand ça devient trop dur … Ne pas devenir un fardeau, pas un de plus, pas une nouvelle fois. Simplement, apprécier, ces rare moment privilégiés qu'il lui offre.
Faire perdurer le sentiment d'importance … Et passer les barrières en douceur, avant de réussir à les briser.
L'aiguille qui pénètre la chair … Les billes qui laissent des bleus. Marque de fierté, de peur. En secret, elle souffre, de pouvoir n'être qu'une spectatrice de sa douleur. Larmes séchées, par les manches d'un pull trop ample, d'une dreadeuse souriante. Détourner le regard quand ça devient trop dur … Ne pas devenir un fardeau, pas un de plus, pas une nouvelle fois. Simplement, apprécier, ces rare moment privilégiés qu'il lui offre.
Faire perdurer le sentiment d'importance … Et passer les barrières en douceur, avant de réussir à les briser.
Les jours qui s'écoulent et les habitudes qui se prennent, elle bosse dur, et parfois d'un mot ou deux elle s'ouvre, elle souffre et lui perd ses moyens aussi vite qu'elle le ramène à ses démons. Des nuits rouges, les employés concurrents qui tombent sous les coups d'épée énergétique ; le repos des braves auprès de la serveuse blessée, bienveillante, moments d'oubli fugaces devant un plat de brochettes au coeur de la nuit. Les virées en SI, les cuites au Repaire ; le langage dur, l'apprentissage sur le tas sans ménagement, parce qu'on ne sait pas de quoi demain sera fait, ni qui sera là pour veiller sur nous.
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Elle a chuté.
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Elle a chuté.
Malgré ses mises en gardes, et sa surveillance éloignée.
Elle s’est envolée, confiante, pour tenter de retrouver ce qui était déjà perdu. Hors de son refuge, loin de son protecteur. La Dreadeuse partie, elle est seule, loin de rien, loin d'elle même, dans la prison du secteur 1. Cinq jours de descente, avant de se briser … Encore.
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Des mots qui passent, à défaut d’être réconfortants. Une présence, être là pour elle, à sa façon ; craquer, faiblir.. S’impliquer
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Des mots qui passent, à défaut d’être réconfortants. Une présence, être là pour elle, à sa façon ; craquer, faiblir.. S’impliquer
Il n’est pas la pour elle, comme tout les autres … Il ne l'a jamais été. C’était stupide de sa part, de penser l'inverse. La seule constante présente dans sa vie, avait toujours été celle de la souffrance, et elle ne faisait que la reprendre.
Sa sortie de prison, la distance qui se creuse, les non-dits qui s'accumulent. Les regards qui se fuient par peur du jugement de l'autre, l'attention qu'on essaie d'attraper, le poids des mots, la frustration, l'envie aussi qui prend le dessus et l'écorce qui se fend, les lèvres qui se trouvent et se capturent enfin.
Les extrêmes se tiraillent, écrasée par la peur de tomber a nouveau.
Se protéger, le protéger …
Le temps fais son œuvre, il la suit de loin, elle l'esquive de près, et au final, ils se rejoignent toujours. Fondu des illusions, les flammes consomment l'incertitude, et dans les cendres, dansent à l'unisson, deux silhouettes écorchées.
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Dans l'exil vaporeux de la cuve, les souvenirs flottent sur un chemin dessiné par les lueurs d'un besoin irrémédiable. Le temps s'est ralenti … Suspendu.
La trotteuse a fini sa course, assise, les mains tendues devant le foyer d'une cheminée. Elle ignore le vide devant elle, les vertiges de la peur ont disparu, d'un regard, au loin, dans l'horizon inexistant. Au travers des douleurs et de la mélancolie, la patience.
Ou est-il ?
Irréelle, elle attend … Depuis bientôt 3 ans, persuadée de le voir un jour franchir cette porte qu'elle ne regarde plus.
Un cri de l'âme … Céleste, cherchant une réponse à la frontière de feu.
Se protéger, le protéger …
Le temps fais son œuvre, il la suit de loin, elle l'esquive de près, et au final, ils se rejoignent toujours. Fondu des illusions, les flammes consomment l'incertitude, et dans les cendres, dansent à l'unisson, deux silhouettes écorchées.
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Dans l'exil vaporeux de la cuve, les souvenirs flottent sur un chemin dessiné par les lueurs d'un besoin irrémédiable. Le temps s'est ralenti … Suspendu.
La trotteuse a fini sa course, assise, les mains tendues devant le foyer d'une cheminée. Elle ignore le vide devant elle, les vertiges de la peur ont disparu, d'un regard, au loin, dans l'horizon inexistant. Au travers des douleurs et de la mélancolie, la patience.
Ou est-il ?
Irréelle, elle attend … Depuis bientôt 3 ans, persuadée de le voir un jour franchir cette porte qu'elle ne regarde plus.
Un cri de l'âme … Céleste, cherchant une réponse à la frontière de feu.
D'en haut, à travers la grande baie vitrée il observe les passants, tâches sombres ou rayons de lumière qui fendent le smog, petites choses qui courent vers la suite de leur existence. La pluie tape aux carreaux comme pour occuper le silence, rythmer sa promenade silencieuse entre les mots, les bruits, mémoires d'instants qui se poursuivent. Dans la cheminée qui s'est tue depuis longtemps, un appel d'air vient remuer les cendres, il se retourne pour observer leur danse maladroite. Se décolle de la vitre, s'approche pour relancer un feu, léger. Elle reviendra, dans un instant, dans l'heptade, dans un an, elle aura froid. Il observe les flammes qui s'élèvent, chaleureuses, envoûtantes et, perdu au fond de leurs souvenirs, il sourit.
Informations sur l'article
En vrac
25 Avril 2014
1766√
19☆
9◊
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◊ Commentaires
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Pixelle~42034 (204☆) Le 25 Avril 2014
[ ya une telle force entre vous deux ..malgré toutes vos faiblesses ... très bel article encore une fois ] -
L-X~19531 (1535☆) Le 26 Avril 2014
La plume de l'un et de l'autre est toujours un plaisir. Les deux nous offrent un plaisir². Merci. -
Vanity~40310 (101☆) Le 26 Avril 2014
Vous deux .. Je crois que je vous adore. -
Akasha (0☆) Le 26 Avril 2014
[Yup j'adore *] -
Wanderlust (58☆) Le 26 Avril 2014
[...]" il la suit de loin, elle l'esquive de près, et au final, ils se rejoignent toujours."
Pour cette phrase, pour ce texte, pour ces deux persos ... ☆
Pour les heures de fou rire, de complicité, l'amplitude et la richesse vertigineuse que vous arrivez à passer dans vos persos ... ♥♥♥ Jamais assez dit ... -
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