EDC de Ethayel~30165
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Cacher
Anima Exhalare
Ce soir je ne peux plus toucher ton visage,
La chaleur d’un amour blessé qui ne veut partir,
Je rêve et ferme les yeux, ton corps nu est mon image.
.
.
Chacune de mes nuits est un autre combat.
Je me réveille face à moi-même, et tu marches dans mes rêves les plus purs, hélas le matin me rappelle à toi, indéfiniment.
Je me perds dans mes mots. Tant de prestance et d’autorité ne servent à rien finalement.
Que vois-tu quand tu es face à moi ? Le masque que je porte me défigure.
Je réside dans cette sphère avec ce film dans ma tête. Malgré les mille fois où il est passé, la bande est encore intacte. Je m’accroche à ce moment où je rencontrais tes lèvres et je ne peux m’en défaire.
Ton si doux visage entre mes mains, tu m’appartenais. Les larmes n’étaient pas conviées non, mais tout n’était que méandres.
Je sais que je ne devrais pas te regarder, mon cœur résonne comme ces coups de fouet, chaque blessure apporte son lot de réconfort car je me sens si vivante enfin. Tu sais, cette vie que tu penses contrôler, celle qui fait de nous finalement qu’un pathétique poupon de chair. Tu tires aujourd’hui les ficelles de mon cœur, et toi il n’y a que toi qui sache les faire danser avec tant de mélodie. La musique est éternité lorsqu’elle est chantée en communion.
Je me réveille face à moi-même, et tu marches dans mes rêves les plus purs, hélas le matin me rappelle à toi, indéfiniment.
Je me perds dans mes mots. Tant de prestance et d’autorité ne servent à rien finalement.
Que vois-tu quand tu es face à moi ? Le masque que je porte me défigure.
Je réside dans cette sphère avec ce film dans ma tête. Malgré les mille fois où il est passé, la bande est encore intacte. Je m’accroche à ce moment où je rencontrais tes lèvres et je ne peux m’en défaire.
Ton si doux visage entre mes mains, tu m’appartenais. Les larmes n’étaient pas conviées non, mais tout n’était que méandres.
Je sais que je ne devrais pas te regarder, mon cœur résonne comme ces coups de fouet, chaque blessure apporte son lot de réconfort car je me sens si vivante enfin. Tu sais, cette vie que tu penses contrôler, celle qui fait de nous finalement qu’un pathétique poupon de chair. Tu tires aujourd’hui les ficelles de mon cœur, et toi il n’y a que toi qui sache les faire danser avec tant de mélodie. La musique est éternité lorsqu’elle est chantée en communion.
Brûle mes plaies, il est facile de rouvrir une cicatrice pas encore refermée, mais je ne pourrai guérir ce que je ressens, et je t’en remercie. Tant d’énergie pour détruire ce mirage infini qui se joue du temps.
Je te regarde au fil des vagues qui ondulent dans tes yeux, tu es ce fantôme qui n’apparait que quand il le souhaite, qui se matérialise toujours quand je perds ma défense, m’enfermant dans ton étreinte pourtant si envoutante. Tout comme cet enfant perdu au cœur de la tempête, tu es la lumière qui guide mes pas aveugles. Je reste à la frontière de ton corps pour ne pas le cacher, tout comme ce navire perdu dans la lumière du phare qui flotte sur cette eau noire, ces abysses macabres qui symbolisent ma chute.
J’abdique, j’abandonne cet éternel combat, cette lutte au centre de cette mer sans fond, mais je sais que les courants me ramèneront sans cesse à toi.
De tes mains tu emprisonnes cette partie de moi que je refusais de voir, je nie l’évidence, je m’enlise dans des mensonges risibles pour me protéger de tes assauts, mais cette armure de fortune est bien futile. Dans ce réconfort mutuel tu viens te jeter dans mes bras, je te rassure et te promets de conquérir ensemble nos peurs...Te dire que c’est beau d’aimer enfin… que les vagues te ramèneront sans cesse à « Nous ».
Je te regarde au fil des vagues qui ondulent dans tes yeux, tu es ce fantôme qui n’apparait que quand il le souhaite, qui se matérialise toujours quand je perds ma défense, m’enfermant dans ton étreinte pourtant si envoutante. Tout comme cet enfant perdu au cœur de la tempête, tu es la lumière qui guide mes pas aveugles. Je reste à la frontière de ton corps pour ne pas le cacher, tout comme ce navire perdu dans la lumière du phare qui flotte sur cette eau noire, ces abysses macabres qui symbolisent ma chute.
J’abdique, j’abandonne cet éternel combat, cette lutte au centre de cette mer sans fond, mais je sais que les courants me ramèneront sans cesse à toi.
De tes mains tu emprisonnes cette partie de moi que je refusais de voir, je nie l’évidence, je m’enlise dans des mensonges risibles pour me protéger de tes assauts, mais cette armure de fortune est bien futile. Dans ce réconfort mutuel tu viens te jeter dans mes bras, je te rassure et te promets de conquérir ensemble nos peurs...Te dire que c’est beau d’aimer enfin… que les vagues te ramèneront sans cesse à « Nous ».
Cet épisode de ma vie où je laisse les dés d’un tiers destin décider de mes pas, je remodèle mon cœur afin qu’il puisse te paraître beau. Ce masque se fissure d’instants en instants, je suis prise dans ce désert de larmes que j’alimente sans cesse dès que tu sembles t’éloigner de quelques pas.
Je sais que tout est à faire, je dois tout te prouver. Mais je souris, petite fille aveuglée par la lueur de l’amour qui lui récite son éventuel destin.
Reste à mes côtés, jamais trop loin, que mes yeux séchés puissent se reposer.
Chaque réveil est un combat différent, où les armes se brisent. Viens saigner ma peine, même s’elle ne peut se guérir de toi, elle t’appartiendra désormais...
Je sais que tout est à faire, je dois tout te prouver. Mais je souris, petite fille aveuglée par la lueur de l’amour qui lui récite son éventuel destin.
Reste à mes côtés, jamais trop loin, que mes yeux séchés puissent se reposer.
Chaque réveil est un combat différent, où les armes se brisent. Viens saigner ma peine, même s’elle ne peut se guérir de toi, elle t’appartiendra désormais...
Informations sur l'article
Confessions
25 Juillet 2013
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20☆
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◊ Commentaires
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Ethayel~30165 (767☆) Le 25 Juillet 2013
Même principe, texte écrit sur le journal d'Ethayel, utilisable si vous lisez ledit journal ou si elle vous le montre d'elle-même, ou si quelqu'un lui prend ect...
Merci! -
Kelvin~27893 (306☆) Le 25 Juillet 2013
Excellente écriture, un thème bien triste, un lexique puissant et bien réfléchit, bien choisit, et bien écrit...
Mais qu'est-ce que je raconte moi ? Je ne pige pas un broc de ce que je dit ! -
Grypium~23119 (248☆) Le 25 Juillet 2013
Mais non, c'est moi dont elle parle. -
Akasha (0☆) Le 25 Juillet 2013
[Passe par là et repart sans un mot avec juste la boule au ventre et larme à l’œil ... ] -
Kelvin~27893 (306☆) Le 25 Juillet 2013
VIENT D'APPRENDRE QUI EST LA PERSONNE QUE DECRIT ETHAYEL DANS L'ARTICLE, MOUAHAHAHAHA ! -
Ladoria~7869 (221☆) Le 25 Juillet 2013
Mais non, elle parlait du baiser froid l'acier volé pendant notre combat dans l'Arène, voyons. Comme la référence aux armes brisées à la fin du texte, signifiant la défaite... et donc à Ladoria!
Tsss, ces gens, ils se font tous des idées, s'imaginant des choses sur tout et n'importe quoi.
Vraiment. -
Ethayel~30165 (767☆) Le 25 Juillet 2013
Merci Ladoria pour cette vision, ça colle parfaitement à l'article !
Shivah, merci, venant de toi c'est... wahou. Merci mille fois. -
Ethayel~30165 (767☆) Le 25 Juillet 2013
Nevihta ! ça fait plaisir de te voir poster !
Olala Lorkah, ce tombeur ♥ -
L-X (1536☆) Le 26 Juillet 2013
Plein de délicatesse et d'habilité, une fois encore... ça reste subtile et émouvant, sans tomber dans le liquoreux. Toujours parfait sur ce fil... -
Ethayel~30165 (767☆) Le 26 Juillet 2013
Lilix ♥ -
Hazel (362☆) Le 26 Juillet 2013
Parfait... Beau... J'appuie les propos d'Elix. Magnifiquement écrit, puissant, sans être de guimauve...